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Mary Barra

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Mary Barra
Mary Barra en 2014.
Fonctions
Directrice générale
General Motors
depuis le
Vice-présidente
General Motors
-
Manager
General Motors
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Site web
Distinctions

Mary T. Barra, née le à Waterford Township (Michigan), est une cheffe d'entreprise et femme d'affaires américaine. Nommée directrice générale du constructeur automobile américain General Motors, le , elle devient la première femme d'un grand constructeur automobile à occuper ce poste[1]. Le 7 décembre 2021, dans son célèbre classement des 100 femmes les plus puissantes du monde, le magazine Forbes la classe 4e[2].

Biographie

Fille d'un ouvrier de General Motors[3], elle effectue des études d’ingénierie électrique au General Motors Institute, rebaptisé depuis université Kettering, à Flint (Michigan). À 20 ans, dans le cadre de ses études, elle fait un stage d’alternance chez Pontiac, une marque du constructeur aujourd’hui disparue. Rentrée chez General Motors, elle monte dans la hiérarchie, et dirige l’usine d’Hamtramck, près de Détroit. Elle reprend ensuite des études et passe un MBA à Stanford. En 1988, elle devient l'assistante exécutive du PDG de l’époque de GM, Jack Smith. En 2009, elle est nommée directrice des ressources humaines, dans une période difficile pendant laquelle General Motors licencie des dizaines de milliers de salariés et arrête des dizaines d’usines[4].

En 2011, Daniel F. Akerson, nouveau PDG de GM, l'appelle au poste important de directrice du développement des véhicules[5]. En 2012, elle se met en avant comme candidate à la succession d'Akerson[6]. « Elle fait partie de celles et ceux qui ont mené le redressement du groupe, la revitalisation de ses produits, ce qui s'est traduit par le lancement de nouveaux produits acclamés par la critique, avec des niveaux de qualité record et une grande satisfaction des consommateurs » précise le communiqué de GM qui la fait entrer au conseil d'administration et qui annonce sa nomination comme directrice générale, le [7].

Mais à peine en fonction, elle est en butte à des problèmes majeurs de qualité sur les productions des années précédentes. GM a dû rappeler 27 millions de voitures sur douze mois pour différents problèmes, dont un défaut de système de démarrage qui a provoqué au moins 42 décès en dix ans. Le groupe industriel a provisionné 3 milliards de dollars pour réparer les véhicules et indemniser les victimes. Mary Barra « a fait preuve de beaucoup de transparence et de fermeté  », juge Xavier Mosquet, expert du secteur automobile au sein du Boston Consulting Group. Pour autant, Le scandale touche l'image de General Motors[8].

En 2014, elle figure à la septième place du classement des femmes les plus puissantes du monde selon Forbes, les trois années suivantes à la cinquième, en 2018 à la quatrième, en 2019 à la cinquième et en 2020 à la sixième.

Le , Mary Barra est élue au directoire de la Walt Disney Company[9],[10],[11].

En , Mary Barra s'engage en faveur de la mobilité électrique dans un article publié sur le net : « Le changement climatique est réel. Nous reconnaissons que le secteur des transports y contribue pour une part importante et que nous devons faire partie de la solution ». Elle s'engage à réduire les émissions polluantes et à investir dans un avenir entièrement électrique. « Nous nous attendons à ce qu’au fil du temps, le prix des voitures électriques soit compétitif par rapport à celui des véhicules à combustion interne. D’ici là, nous supporterons et appuierons toutes les mesures de soutien qui convaincront davantage de consommateurs à opter pour les voitures électriques ». Elle promet que General Motors sera, au plus tard en 2021, le premier constructeur de voitures électriques à gagner de l’argent ; dès 2023, au moins 20 modèles de véhicules à batterie ou à hydrogène seront proposés dans le catalogue, et GM prévoit de vendre un million de voitures électriques par an dès 2026[12].

Rémunérations

En 2014, Mary Barra perçoit globalement 14,4 millions de dollars pour ses fonctions au sein de General Motors [13]. C'est 60 % de plus que son prédécesseur masculin[14].

Notes et références

  1. À noter Annette Winkler, directrice générale de Smart depuis 2010.
  2. (en) « The World's 100 Most Powerful Women 2021 », sur Forbes (consulté le )
  3. Lindner 2013.
  4. Lauer 2013.
  5. Bunkley 2011.
  6. Reuters 2012.
  7. Lefèvre et AFP 2013.
  8. Robequain 2015.
  9. (en) David Ng, « Disney adds General Motors CEO Mary Barra to its board of directors », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  10. (en) Bloomberg News, « GM CEO Mary Barra Joins Disney's Board Amid Successor Search », sur Fortune, (consulté le )
  11. (en) Zachary Berry, « GM CEO Mary Barra Joins the Walt Disney Company’s Board of Directors », sur thenewswheel, (consulté le )
  12. General Motors affirme son engagement envers la mobilité électrique, 21 mai 2018.
  13. AFP 2014.
  14. Jacquin 2014.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes