Aller au contenu

Crançot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 mars 2022 à 11:26 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Crançot
Crançot
Ancienne cabane de carrier bâtie en pierre sèche.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Bresse Haute Seille
Maire délégué Daniel Segut
Code postal 39570
Code commune 39177
Démographie
Population 605 hab. (2013)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 41′ 13″ nord, 5° 39′ 38″ est
Altitude Min. 450 m
Max. 561 m
Superficie 14,37 km2
Élections
Départementales Poligny
Historique
Commune(s) d'intégration Hauteroche
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Crançot
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Crançot
Église sainte Marie-Madeleine.

Crançot est une ancienne commune française située dans le département du Jura en région Franche-Comté, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Hauteroche en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Crançot fait partie du canton de Conliège et se situe sur le premier plateau jurassien. C'est le plus gros village de la communauté de communes du premier plateau, en comptant environ 500 habitants, et accueillant quelques commerces et services permettant au village d'être relativement indépendant de Lons-le-Saunier, à 15 km.

Communes limitrophes

Rose des vents Baume-les-Messieurs Rose des vents
Perrigny N (Mirebel)
O    Crançot (Cne de Hauteroche)    E
S
Briod Vevy
Reculée de Baume-les-Messieurs depuis le belvedère de Crançot.

Lieux-dits et écarts

À 1,5 km du centre du village, le lieu-dit « Sur Roche » surplombe la reculée de Baume-les-Messieurs.

Histoire

Historiquement, Crançot était un village de carrières, et les pierres calcaires de Crançot ont été largement utilisées dans les constructions locales, mais également exportées dans la région.

On prête à Rousset[Lequel ?] les mots suivants, au sujet de Crançot : « on trouve sur le territoire […] des carrières de pierre à bâtir, à polir et de taille, dont les produits sont, avec ceux des carrières de Saint-Maur, les plus estimés du Jura. La pierre de Crançot est parfaitement litée, de couleur blanche, d'un grain fin, cristallin, et fournit des blocs énormes. Le célèbre architecte Soufflot la regardait comme une des meilleures et des plus belles pierres à bâtir qui fussent en France. »

Les pierres de Crançot ont été utilisées dans la construction de nombreux édifices, de l'ancienne mairie-école du village jusqu'au Panthéon de Paris.

L'exploitation des carrières a cessé au milieu de XXe siècle.

Lieux et monuments

Voies

33 odonymes recensés à Crançot
au 24 novembre 2013
Allée Avenue Bld Chemin Cours Impasse Côte Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
0 0 0 2 0 7 0 0 1 0 0 6 12 0 5 [N 1] 33
Notes « N »
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA 39 GAJE

Patrimoine religieux

  • Église Sainte-Marie-Madeleine (XVIe s), inscrite à l'IGPC depuis 1986[1] ;
  • Oratoire (XVIIIe s), inscrit à l'IGPC depuis 1986[2] ;
  • Presbytère (XIXe s), inscrit à l'IGPC depuis 1986[3].

Patrimoine civil

Patrimoine naturel

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 1983 Henri Girod    
1983 31 décembre 2015 Étienne Garnier DVG Conseiller général du Canton de Conliège
(2006-2008)
6 janvier 2016   Daniel Segut   Maire de la commune nouvelle de Hauteroche ; réélu le 18/05/2020

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 605 habitants, en évolution de +22,72 % par rapport à 2008 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
580572604635642630638687631
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
654608569572509508496473444
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
422414404385378364380366348
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013
362376355454485489484586605
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Galerie photo

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. « Église Sainte-Marie-Madeleine », notice no IA00015039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Oratoire », notice no IA00015040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Presbytère », notice no IA00015042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « Fermes », notice no IA00015043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Ferme 1 », notice no IA00015044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. « Ferme 2 », notice no IA00015045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. « Ferme 3 », notice no IA00015046, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  8. « Ferme 4 », notice no IA00015047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  9. « Ferme 5 », notice no IA00015048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. « Ferme 6 », notice no IA00015049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. « Mairie-école », notice no IA00015041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes