Aller au contenu

Démographie de l'Inde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 mai 2021 à 00:26 et modifiée en dernier par Dhatier (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Démographie de l'Inde
Pyramide des âges de l'Inde en 2005.
Pyramide des âges de l'Inde en 2005.
Dynamique
Population 1 366 000 000 hab.
(2019)[1]
Évolution de la population 1,14 % (2018)[2],[3]
Indice de fécondité 2,4 enfants par [4]
(2018)[5]
Taux de natalité 18,7  (2018)[6],[7]
Taux de mortalité 7,3  (2018)[8],[9]
Taux de mortalité infantile 37,8  (2018)[10]
Âges
Espérance de vie à la naissance 69,1 ans (2018)[11]
Hommes : 67,8 ans
Femmes : 70,5 ans
Âge médian 28,1 ans (2018)[12]
Hommes : 27,5 ans
Femmes : 28,9 ans
Structure par âge 0-14 ans : 26,98 %
15-64 ans : 66,63 %
65 ans et plus : 6,39 %
Sex-ratio (2018)
Population totale 108 /100
À la naissance 111 /100
Par tranche d'âge 0-14 ans : 113 /100
15-24 ans : 113 /100
25-54 ans : 107 /100
55-64 ans : 100 /100
65 ans et + : 90 /100
Flux migratoires (2018)
Taux de migration
Composition linguistique
Hindî (Officiel)  
Anglais (Officiel)  
Autres  
Composition ethnique
Indo-Aryens 72 %
Dravidiens 25 %
Mongoloïdes et autres %
Composition religieuse (2011)
Hindouisme[13] 79,8 %
Islam[13] 14,2 %
Christianisme[13] 2,3 %
Sikhisme[13] 1,7 %
Bouddhisme[13] 0,7 %
Autres[13] %
Évolution démographique.
Carte de la répartition du taux d'alphabétisme.

L'Inde compte 1,3 milliard d'habitants dont la moitié a moins de 25 ans. En 2016 elle compte 1,26 milliard d'habitants soit 17,5 % de la population mondiale. Elle est le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine et devrait devenir le plus peuplé vers 2025[14],[15]. Le taux de croissance de sa population était de 1,2 % en 2014[16].

L'Inde compte plus de 2 000 groupes ethniques, plusieurs centaines de langues appartenant à quatre familles différentes (indo-européennes, dravidiennes, austroasiatiques et tibéto-birmanes) et l'ensemble des grandes religions du monde y est représenté. Seul le continent africain connait une diversité linguistique, culturelle et génétique plus importante que l'Inde[17].

Recensements

L'Inde a une longue tradition des recensements de sa population depuis le XIXe siècle, à l'époque de la colonisation britannique. Le premier recensement moderne a eu lieu en 1872, les recensements ont lieu systématiquement tous les dix ans depuis 1881.

Ainsi, le dernier recensement a eu lieu en 2010-2011. Deux millions de fonctionnaires indiens ont été employés. Les données biométriques (photographie et empreintes digitales) recueillies auprès de tous les citoyens de plus de 15 ans doivent permettre de créer un Registre national de la population et de délivrer à tous les Indiens un numéro et une carte nationale d'identité. Ce recensement est quantitativement le plus important de l'histoire de l'humanité[réf. nécessaire].

Évolution démographique

Évolution de la population
Année Population
1871[18] 209 100 000
1881[18] 210 900 000 + 0,9 %
1891[18] 231 400 000 + 9,7 %
1901[18] 238 400 000 + 3 %
1911[18] 252 100 000 + 5,7 %
1921[18] 251 300 000 - 0,3 %
1931[18] 279 000 000 + 11%
1941[18] 318 700 000 + 14,2 %
1951[14] 361 088 000 + 13,3 %
1961[14] 439 235 000 + 21,6 %
1971[14] 548 160 000 + 24,8 %
1981[14] 683 329 000 + 24,7 %
1991[14] 846 421 000 + 23,9 %
2001[14] 1 028 737 000 + 21,5 %
2011[14] 1 210 193 000 + 17,6 %

Maîtrise démographique ?

À la différence de la Chine, qui est à peu près parvenue à maitriser sa croissance démographique, l'Inde connait toujours une augmentation rapide de sa population. La population indienne augmente d'environ 19 millions d'habitants par an (conséquence d'un taux global de fécondité de 2,7 enfants par femme - contre 1,7 pour la Chine). On peut ainsi s'attendre à ce que l'Inde devienne le pays le plus peuplé du monde aux alentours de 2025, ce qui pose des problèmes de surpopulation.

Ce constat est à nuancer au vu de la baisse du nombre d'enfant par femme ces dernières années (2,32 en 2016[19]).

Ce qui est à noter[style à revoir] ce ne sont pas tant les chiffres eux-mêmes, mais la tendance irrégulière et relativement lente des évolutions. La fécondité indienne commence à baisser à partir de 1975. En effet, à la différence de la Chine où est appliquée la politique de l'enfant unique, l'Inde a plus axé ses efforts sur la responsabilisation individuelle (centres d'information sur la contraception). Cependant, l'Inde étant une démocratie, cette politique a pu varier, contrairement à la Chine, où la politique de l'enfant unique est restée en place jusqu'au 1er janvier 2016.[Interprétation personnelle ?]

Structure de la population

Évolution des principaux indicateurs démographiques[20]
Période Naissances annuelles Décès annuels Solde naturel annuel Taux de natalité (‰) Taux de mortalité (‰) Solde naturel (‰) Indice de fécondité Taux de mortalité infantile
1950 – 1955 16,832,000 9,928,000 6,904,000 43,3 25,5 17,7 5,90 165,0
1955 – 1960 17,981,000 9,686,000 8,295,000 42,1 22,7 19,4 5,90 153,1
1960 – 1965 19,086,000 9,358,000 9,728,000 40,4 19,8 20,6 5,82 140,1
1965 – 1970 20,611,000 9,057,000 11,554,000 39,2 17,2 22,0 5,69 128,5
1970 – 1975 22,022,000 8,821,000 13,201,000 37,5 15,0 22,5 5,26 118,0
1975 – 1980 24,003,000 8,584,000 15,419,000 36,3 13,0 23,3 4,89 106,4
1980 – 1985 25,577,000 8,763,000 16,814,000 34,5 11,8 22,7 4,47 95,0
1985 – 1990 26,935,000 9,073,000 17,862,000 32,5 10,9 21,5 4,11 85,1
1990 – 1995 27,566,000 9,400,000 18,166,000 30,0 10,2 19,8 3,72 76,4
1995 – 2000 27,443,000 9,458,000 17,985,000 27,2 9,4 17,8 3,31 68,9
2000 – 2005 27,158,000 9,545,000 17,614,000 24,8 8,7 16,1 2,96 60,7
2005 – 2010 27,271,000 9,757,000 17,514,000 23,1 8,3 14,8 2,73 52,9

Manque de femmes

Depuis l'arrivée de l'échographie, les cas d'avortement des filles sont très importants, surtout dans les États riches où les personnes peuvent se payer une échographie. C'est ainsi qu'en août 2005, la moyenne nationale à la naissance est de 933 femmes pour 1 000 hommes, ce qui signifie qu'environ 40 millions d'Indiens ne trouveront jamais de partenaire. Dans certains États riches, comme l'Haryana, la moyenne est même de 861 femmes pour 1 000 hommes. Le problème est si important que, depuis 1994, il est interdit de pratiquer des examens prénataux pour déterminer le sexe du fœtus et encore plus des avortements pour cette raison. Mais dans les faits, cette loi est souvent ignorée.

La tendance à l'avortement des filles, loin de se résorber, s'aggrave d'année en année. En 1961, parmi les enfants de 0 à 6 ans, la proportion était de 976 filles pour 1000 garçons[21]. En 2010 c'est seulement 914 filles[22].

Dans un article paru le dans la revue médicale The Lancet, les équipes de professeurs Prabhat Jha de l'université de Toronto au Canada et celle de Rajesh Kumar à Chandigarh en Inde ont évalué le déficit de naissances féminines, cela grâce à un recensement lancé en Inde en 1998 auprès de 1,1 million de ménages. Ils ont remarqué que dans les familles où le premier enfant était de sexe féminin, les proportions pour les deuxièmes naissances étaient de 759 filles pour 1 000 garçons, ce taux passant même à 719 après deux naissances féminines. Si le déficit est plus fort chez les femmes éduquées (peut-être dû à leurs revenus plus élevés, qui leur permettrait de pratiquer des examens prénataux pour déterminer le sexe de l'enfant), il ne varie pas en fonction de la religion, à l'exception des chrétiens (1009 femmes pour 1000 hommes).

Comparé aux ratios d'autres pays, il a été estimé qu'il s'est produit un manque de 590 000 et 740 000 filles supplémentaires en 1997, ce qui fait supposer l'avortement d'au moins 500 000 fœtus filles. Sur une échelle de 20 ans, ce seraient 10 millions de filles qui ne seraient pas nées en Inde en raison de cette préférence masculine.

La raison de ces avortements est que les Indiens préfèrent avoir un garçon, car ce sont eux qui perpétuent le patronyme, s'occupent des parents lorsqu'ils sont vieux et, surtout, héritent des terres. En revanche, pour les Indiens, les filles n'apportent rien, bien au contraire, car il faut même payer leur dot à la famille de leur mari. Un vieux proverbe résume même cette situation : « Élever une fille, c'est comme arroser le jardin d'un voisin ».

Alors qu'en Inde les mariages arrangés sont la norme, ce manque de femmes a poussé de nombreuses familles à rechercher une épouse pour leur fils dans certains États montagneux et même à l'étranger (comme au Népal ou au Bangladesh), où un commerce matrimonial, parfois criminel (enlèvements), est apparu. De plus, les hommes dont les familles n'ont aucune terre et peu d'argent ont moins de chances de se trouver une femme, car les familles préfèrent marier leur fille à une famille riche, pour ainsi avoir plus de chance de pouvoir en tirer parti. Il est même arrivé que des cas de polyandrie aient été découverts, où plusieurs frères partagent la même femme.

Cependant, cet état de fait apporte quelques bons côtés. C'est ainsi que la demande de la dot est en diminution (car les familles des femmes ont l'avantage), ainsi que les mariages intercastes.

Plus largement, ce phénomène sociétal atteint en Asie des proportions affectant la démographie mondiale.

Un pays jeune

En 2005, les moins de 20 ans représentent 45,3 % de la population indienne, les plus de 60 ans 5,9 %[23]. Même si la part des jeunes diminue lentement (50,7 % des Indiens avaient moins de 20 ans en 1950[23]), le pays doit faire face aux défis de nourrir, loger et scolariser un nombre important d'enfants.

Natalité

En 2016, le taux de fécondité en Inde s'élève à 2,2 enfants par femme. Pour comparaison, l'indice est de 3,6 au Pakistan (en 2018) et de 2,3 au Bangladesh (en 2018).

Évolution du taux de fécondité[24]
1999 2006 2016
Milieu urbain 2,3 2,1 1,8
Milieu rural 3,1 3,0 2,4
Total 2,9 2,7 2,2
Taux de fécondité dans les différents États et territoires de l'Inde en 2012.

Le taux de natalité est de 21,8  tandis que le taux de mortalité est de 7,1 , ce qui correspond à un taux d'accroissement naturel de 14,7 [25].

Distribution de la population

Carte de la densité de population.

La population est inégalement répartie, les grandes villes notamment Chennai et Bengaluru sont très attractives ainsi que la vallée du Gange et plusieurs états du Sud.

En revanche, dans le centre-ouest et dans le nord l'attractivité est moindre.

D'après le recensement de 2011
Classement des villes les plus peuplées d'Inde
Rang Ville Population
1 Bombay 12 478 447
2 Delhi 11 007 835
3 Bangalore 8 425 970
4 Hyderabad 6 809 970
5 Ahmedabad 5 570 585
6 Madras 4 681 087
7 Calcutta 4 486 679
8 Surate 4 462 002
9 Pune 3 115 431
10 Jaipur 3 073 350
11 Kanpur 2 920 067
12 Lucknow 2 901 474
13 Nagpur 2 405 421
14 Indore 1 960 521
15 Thane 1 818 872
16 Bhopal 1 795 648
17 Visakhapatnam 1 730 320
18 Pimpri Chinchwad 1 729 359
19 Patna 1 683 200
20 Ludhiana 1 613 878



Composition culturelle

D'après le recensement de 2011[26]
Composition Hindou Musulman Chrétien Sikh Bouddhiste Jain Autres
% de la population de 2011 79,8 % 14,2 % 2,3 % 1,7 % 0,7 % 0,4 % 2,6 %
Croissance entre 1991 et 2001 20,3 % 29,5 % 22,6 % 18,2 % 24,5 % 26,0 % 103,1 %
Taux de féminité[27] 935 940 1009 895 955 940 1000
Taux d'alphabétisme[28] 75,5 60,0 90,3 70,4 73,0 95,0 50,0
Population active occupée 40,4 31,3 39,7 37,7 40,6 32,9 48,4

Castes et tribus répertoriées

En 2001, les castes répertoriées (Scheduled Castes en anglais) et les tribus répertoriées (Scheduled Tribes en anglais) représentent respectivement 167 millions et 84 millions de personnes[29], soit 16,2 % et 8,2 % de la population totale de l'Inde[30].

En 2011, les castes répertoriées et les tribus répertoriées représentent respectivement 201 millions et 104 millions de personnes, soit 16,6 % et 8,6 % de la population totale de l'Inde[31].

Le tableau ci-dessous indique l'évolution de la part des castes et tribus répertoriées dans la population totale de l'Inde.

Année Castes répertoriées Tribus répertoriées
1961 14,67 % 6,86 %
1971 14,60 % 6,94 %
1981 15,81 % 7,83 %
1991 16,48 % 8,08 %
2001 16,20 % 8,20 %
2011 16,63 % 8,61 %

Langues

Religions

Le taux de fécondité des musulmans s'élève à 2,7, contre 2,3 pour l'ensemble de la population. Selon l'économiste Amir Ullah Khan, « cette différence de taux s'explique par le fait qu'ils appartiennent à la couche la plus pauvre du pays. Dès qu'ils s'élèvent économiquement, leur nombre d'enfants diminue[32]. »

Sources

  1. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  2. Le taux de variation de la population 2018 correspond à la somme du solde naturel 2018 et du solde migratoire 2018 divisée par la population au 1er janvier 2018.
  3. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  4. L'indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) pour 2018 est la somme des taux de fécondité par âge observés en 2018. Cet indicateur peut être interprété comme le nombre moyen d'enfants qu'aurait une génération fictive de femmes qui connaîtrait, tout au long de leur vie féconde, les taux de fécondité par âge observés en 2018. Il est exprimé en nombre d’enfants par femme. C’est un indicateur synthétique des taux de fécondité par âge de 2018.
  5. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  6. Le taux de natalité 2018 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2018 à la population totale moyenne de 2018.
  7. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  8. Le taux de mortalité 2018 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2018, à la population moyenne de 2018.
  9. Indicateurs du World-Factbook publié par la CIA.
  10. Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.
  11. L'espérance de vie à la naissance en 2018 est égale à la durée de vie moyenne d'une génération fictive qui connaîtrait tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de 2018. C'est un indicateur synthétique des taux de mortalité par âge de 2018.
  12. L'âge médian est l'âge qui divise la population en deux groupes numériquement égaux, la moitié est plus jeune et l'autre moitié est plus âgée.
  13. a b c d e et f ASIE/INDE - Augmentation du nombre des musulmans et stabilité de celui des chrétiens dans le cadre du recensement relatif aux communautés religieuses, consulté le 14 septembre 2015.
  14. a b c d e f g et h « India's population 'to be biggest' in the planet », BBC News, (consulté le )
  15. (en) US Census Bureau, Demographic Internet Staff, « United States Census Bureau - International Data Base (IDB) », Census.gov (consulté le )
  16. « Population growth (annual %) », WorldBank.org (consulté le )
  17. India, a Country Study United States Library of Congress, Note on Ethnic groups
  18. a b c d e f g et h Christophe Z. GUILMOTO, « La population de l'Inde : évolution historique et tendances contemportaines » [PDF], sur www.demographie.net (consulté le )
  19. (en-US) « Taux de fertilité, total (naissances par femme) | Data », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le )
  20. World Population Prospects: The 2010 Revision
  21. Selon la règle démographique connue, sans contrôle des naissances ou avortements, il naît de 104 à 106 garçons pour 100 filles, et la surmortalité naturelle des garçons fait que ce chiffre s'équilibre ensuite. Les statistiques présentées ici recouvrent aussi bien les avortements sélectifs qu'une surmortalité accrue des fillettes, contraire aux règles démographiques, sans qu'il soit possible de faire la part entre avortements et surmortalité
  22. India's unwanted girls, BBC, 23 mai 2011, statistiques 2011
  23. a et b Bertrand Badie, Béatrice Didiot (dir.), L'État du monde 2007, Paris, La Découverte, 2006, p.93
  24. (en)The DHS Program (Enquêtes démographiques et de santé)
  25. (en)SRS Statistical Report 2011 Censusindia.gov Estimates Of Fertility Indicators
  26. Inde : 966 Millions d'Hindous, 172 M de Musulman, 27 M de Chrétiens, consulté le 14 décembre 2015.
  27. Rapport du nombre de femmes pour 1000 hommes
  28. « http://mospi,gov,in/press_note_NSS_%20Report_no_532_19may10,pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  29. (en)Scheduled Castes & Scheduled Tribes Population
  30. (en)Selected Socio‐Economic Statistics India, 2011 p.42/203
  31. Primary Census Abstract - 2011
  32. Pierre Daum, « En Inde, la chasse aux « infiltrés » », sur Le Monde diplomatique,

Bibliographie

  • Quand les femmes auront disparu. L'élimination des filles en Inde et en Asie, Bénédicte Manier, Éditions La Découverte, 2008.[1]
  • Institut des sciences et des techniques de l'équipement et de l'environnement pour le développement, 2006 : « L'Inde des villes », Villes en développement : bulletin de la coopération française pour le développement urbain, l'habitat et l'aménagement spatial no 71 (mars 2006)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes