474
Apparence
Chronologies
Pièce à l'effigie de Julius Nepos
471 472 473 474 475 476 477 Décennies : 440 450 460 470 480 490 500 Siècles : IIIe IVe Ve VIe VIIe Millénaires : -IIe -Ier Ier IIe IIIe |
L'année 474 est une année commune qui commence un mardi.
Événements
[modifier | modifier le code]- 3 février : Léon II le Jeune (né en 467) règne seul après la mort de son grand-père Léon Ier (fin le 10 novembre)[1].
- 9 février : Zénon, gendre de Léon Ier dont il a épousé la fille Aelia Ariadnè, est déclaré coempereur d'Orient[1], par son fils Léon II, âgé de 7 ans, et malade.
- Julius Nepos, bon général, apparenté à la famille impériale est désigné césar (= vice-empereur) pour l'Occident, peu après le 9 février, par Aélia Ariadnè et Zénon. Glycère tente de résister, mais battu près de Rome. Il est déposé et finit sa vie comme évêque de Salone. L’Italie et le reste de la Gaule restée romaine reconnaissent Nepos[2].
- 24 juin : Flavius Julius Nepos est couronné à Rome empereur romain d'Occident[2].
- Automne : Clermont est assiégée par les Wisigoths d'Euric, après qu'il eut ravagé l’Auvergne au moment des moissons. Le siège est levé à l'approche de l'hiver par Ecdicius, fils d’Eparchus Avitus[3]. Le questeur Licinius, envoyé de Julius Nepos, donne à Ecdicius le titre de patrice et de magister militum pour l’Empire d’occident, tout en négociant la paix avec Euric. Il sera écarté par Flavius Oreste, aidé des Germains danubiens précédemment sous obédience hunnique, qui devient patrice et chef de l’armée en 475[2].
- 10 novembre : Zénon est seul empereur romain d’Orient à la mort de son fils Léon II le Jeune (fin de son premier règne en 475)[4].
- Arthur élu au trône de Grande-Bretagne, d'après les chroniques de Touraine (voir Fleuriot)
- Début du règne de Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths à la mort de son père Théodemir[4].
- 18 janvier : Léon Ier, empereur romain d'Orient[5].
- 10 novembre : Léon II le Jeune, empereur romain d'Orient, petit-fils du précédent (° en 467).
- Théodemir, roi des Ostrogoths[6].
- Claudien Mamert, philosophe et théologien gaulois[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
- Sébastien Le Nain De Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l'Église, Volume 6, Venise, François Pitteri, (lire en ligne)
- Jules de Pétigny, Études sur l'histoire, les lois et les institutions de l'époque mérovingienne, Paris, A. Durand, (lire en ligne)
- Jacques Brosse, Histoire de la chrétienté d'Orient et d'Occident : de la conversion des Barbares au sac de Constantinople, 406-1204, Paris, Albin Michel, (lire en ligne)
- Louis de Voinovitch, Histoire de Dalmatie, Textor Verlag, (ISBN 3-938402-16-4, lire en ligne)
- Dates précises inconnues
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Blanc : l'Homme emprisonne le temps. Le Calendrier. Les Belles Lettres.1986.
- François Zosso et Christian Zingg : Les empereurs romains. 27 av. J.-C. - 476 ap. J.-C. Éditions errance. 1994
Lien externe
[modifier | modifier le code]- L’année 474 sur le site de la Bibliothèque nationale de France