Église des Célestins

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Église des Célestins
Image illustrative de l’article Église des Célestins
Présentation
Nom local Les Célestins
Culte Catholique romain
Type Église
Début de la construction 1389 en bois,
1395 en pierre
Fin des travaux 1452
Style dominant Gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1914)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Ville Avignon
Coordonnées 43° 56′ 39″ nord, 4° 48′ 29″ est
Géolocalisation sur la carte : Avignon
(Voir situation sur carte : Avignon)
Église des Célestins
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Église des Célestins
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église des Célestins

L'église des Célestins est une église conventuelle désaffectée, située à Avignon sur la place des Corps-Saints. Elle a été construite à partir de 1305 à l'initiative de l'antipape Clément VII et du roi de France Charles VI près de la tombe de Pierre de Luxembourg. De nombreuses reliques et les dépouilles de personnages illustres y furent par la suite déposés.

Dernière fondation de la papauté avignonnaise, unique fondation royale dans la ville pontificale, le couvent des Célestins fut le plus riche de la cité et reste encore de nos jours, au moins dans son gros œuvre, le moins dégradé de ses établissements monastiques, présentant toujours son église, son cloître et une grande partie des bâtiments réguliers.

L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1]. Du fait des nombreuses reliques qui y ont été déposées au fil du temps, la place avoisinante porte depuis 1843 le nom de place des Corps Saints[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Mort le en odeur de sainteté, le jeune cardinal Pierre de Luxembourg avait demandé à être inhumé à même la terre dans le cimetière des pauvres d'Avignon, également appelé cimetière Saint-Michel. Il était à l'époque situé dans les faubourgs de la ville, en dehors de l'enceinte des premiers remparts. Immédiatement fertile en prodiges et guérisons miraculeuses, sa tombe est couverte dès 1389 d'une chapelle provisoire en bois financée par Marie de Blois, reine de Sicile et devient l'objet d'un culte très actif[3],[4],[5],[6],[7].

Le nombre de pèlerins se rendant sur sa tombe se fait si nombreux que le pape Clément VII ordonne la construction d'un monastère à proximité. A cette période, l’Église Catholique subit une crise connue sous le Grand Schisme d'Occident, où son autorité est remise en cause par la royauté et peine à s'affirmer. L'institution religieuse se divise alors en deux camps, résultant à l'élection simultanée de deux papes : Clément VII à Avignon et Urbain VI à Rome. Le pape avignonnais cherche donc à justifier sa légitimité par les miracles et interventions divines ayant lieu sur la tombe de Pierre de Luxembourg[5].

Pour cela, il fait appel aux exécuteurs testamentaires de Pierre de Luxembourg, les cardinaux Jean de Neufchâtel, Jean Allarmet de Brogny et Amédée de Saluces. Le , les célestins sont officiellement invités à prendre possession des terrains ; il s'agit d'un ordre d'origine italienne dont le pape venait de rendre indépendante la province de France et pour lequel il portait une affection particulière. Ils s'installent le [4],[5],[6].

Cependant, le roi de France Charles VI, souhaitant honorer la dépouille du jeune cardinal qui lui était apparenté, voulut être reconnu comme le fondateur du prieuré et le dota richement. Il ordonne, la même année, la construction d'une église et d'un couvent, et fait également poser une première pierre en son nom. Ainsi, le couvent des Célestins sera à la fois la dernière fondation de la papauté avignonnaise, la seule construction royale d'Avignon et également le couvent le plus riche de la ville jusqu'à la Révolution française[3],[5].

Fastueusement fondé sous un double soutien pontifical et royal, le couvent bénéficie par la suite de nombreuses donations, dont celles très importantes consenties par le Roi René. Il reçoit aussi de nombreuses reliques, comme celles de saint Bénézet retirée du Pont en 1674[4], ainsi que les tombeaux de nombreux personnages importants - au rang desquels se trouvent Clément VII et de nombreux cardinaux. Il devient de ce fait le plus opulent et le plus riche en œuvres d'art de tout Avignon.

Caserne militaire[modifier | modifier le code]

À la Révolution, les bâtiments sont pillés et dévastés : les tombeaux de Pierre de Luxembourg et de Clément VII sont détruits, les stalles en bois et les peintures sont détruites[4]. Ils servent progressivement à l'armée : le couvent est rattaché à l'hôpital militaire par décret du 5 thermidor de l'an II ()[2]. En 1801, ils sont annexés à la succursale des Invalides à Paris[4]. L'architecture des lieux est alors modifiée pour pouvoir accueillir 1500 militaires. Après 1850, les lieux furent occupés par divers services militaires : tout d'abord un pénitencier puis une caserne[3].

Propriété de la ville[modifier | modifier le code]

Stands de maraîchers et touristes dans la nef de l'église des Célestins, Avignon.
Marché des producteurs, novembre 2023.

Désaffectés après la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments sont occupés de nos jours par la cité administrative. L'église est depuis 1980 propriété de la Ville d'Avignon, qui a entrepris sa rénovation en 2019. Le lieu est utilisé tout au long de l'année pour de nombreuses manifestations culturelles de la ville, dont le Festival d'Avignon depuis 1981 où une toile de plus de cent mètres carrés exécutée par Patrick Lanneau est accrochée dans le chœur[8],[3].

Construction, évolution et restauration[modifier | modifier le code]

Le , le duc d'Orléans, le duc Philippe II de Bourgogne et le duc Jean de Berry, frère et oncles du roi Charles VI, posent en son nom la première pierre de l'église[5],[6]. Après un premier prix-fait avec l'architecte Perrin Morel le , le chantier avance par étapes, l'abside et le transept étant achevés en 1401 et les deux travées de chœur en 1406. Mais les travaux interrompus en 1425, après la construction d'une troisième travée fermée par une façade provisoire, ne furent jamais repris. Les lieux réguliers (cloître, salle capitulaire, réfectoire et dortoir) datent de la même époque[4],[5],[7].

Le a lieu une grande cérémonie funèbre : le corps du pape Clément VII, mort le d'une crise d'apoplexie, est finalement inhumé au couvent des célestins. Il en avait fait le souhait de son vivant, souhaitant reposer près de Pierre de Luxembourg. Un fastueux monument, est pensé par François de Conzié. D'après l'historien Léon-Honoré Labande, son caveau de marbre blanc « affectait la forme d'un bloc cubique ; sur les parois étaient des petites niches, dans lesquelles le sculpteur avait placé les statuettes de la Vierge et des Apôtres. Sur la dalle supérieure était couchée la statue du pape, d'une taille plus grande que Clément VII n'avait été effectivement ; celui-ci était figuré coiffé de la tiare et revêtu de ses ornements pontificaux. Sa tête reposait sur un coussin, dont les motifs de décoration étaient les clefs, signe distinctif de la papauté, et les armoiries des comtes de Genève »[6].

Parallèlement, on commence à rebâtir en maçonnerie la chapelle de bois couvrant la tombe du cardinal Pierre de Luxembourg. Deux premières travées, orientées Nord-Sud, sont élevées en 1425, adossées à la chapelle dite de Saint-Michel[9] et formant une crypte semi-souterraine sur la sépulture miraculeuse. Cette construction est complétée en 1449 de deux autres travées qui joignaient le transept de l'église des Célestins[4],[10].

En 1625 l'architecte François de Royers de la Valfenière élève un mausolée au-dessus de la tombe de Pierre de Luxembourg, qui passe immédiatement pour son meilleur titre de gloire.

En 1658, le monument funéraire de Clément VII, situé juste devant et au pied du grand autel, est déplacé au milieu du chœur. Il avait toujours gêné les célestins dans leurs déplacements mais ils n'osaient pas y toucher, trop reconnaissants auprès du pontife de leur avoir donné le lieu. Ils ne déplacent d'ailleurs que le monument et pas le tombeau[6].

En 1669, les célestins font détruire le portail du cloître et en 1674, le portail gothique de l'entrée nord de l'église, construit lors du premier quart du XVe siècle, pour le remplacer par un portail d'inspiration gréco-romaine, toujours visible aujourd'hui[7]. Les travaux sont supervisés par le fils de l'architecte François de Royers de la Valfenière, qui dirige également la construction d'une vaste bibliothèque le long de la rue Saint-Michel[4],[10].

En 1693, Jean Péru élève dans la chapelle d'Orléans un monument elliptique d'ordre composite, destiné à recueillir les reliques de Saint Bénézet[11]. Enfin, Pierre II Mignard aménage, au début du XVIIIe siècle, l'aile des hôtes située près de la porte d'entrée du Couvent, dont le superbe escalier orné de bas-reliefs ne résista pas à l'occupation militaire.

D'avril à , la municipalité d'Avignon entreprend d'importants travaux dans l'église : reprise intégrale des sols par des pierres calcaires du Vaucluse, mise en conformité (accessibilité, électricité), confortement des peintures[3]...

Bâtiments[modifier | modifier le code]

Couvent et église des célestins d'Avignon, plan de 1828.

L'église[modifier | modifier le code]

Le projet initial était extrêmement ambitieux et combinait un plan basilical (abside dépourvue de déambulatoire) à un transept et un vaisseau à sept nefs, avec doubles bas-côtés et chapelles latérales placés symétriquement de part et d'autre de la nef centrale. L'église ne fut jamais achevée. Trois travées seulement furent construites, le chœur des religieux avec les stalles occupant les deux premières.

Il ne reste pratiquement rien des somptueux décors ou tombeaux de personnages illustres de l'église et de ses chapelles latérales. Seul le premier bas-côté Sud conserve le placage elliptique formant la chapelle de Saint-Bénezet. Dévasté à la Révolution, le mobilier subsistant fut transféré à Saint-Didier ou à la cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon ou brûlé. Le tombeau de Clément VII, qui se trouvait à la croisée du transept, a été détruit à la même époque.

L'abside est d'une élégance rare, à laquelle rien ne pouvait se comparer à Avignon à l'époque de sa construction - hormis, peut-être, l'abside de saint-Martial. Elle comporte un ensemble remarquable de clés de voûtes avec un christ en gloire dans une mandorle formée d'un vol de chérubins et encadrée de Prophètes, œuvre du sculpteur Perrin Morel qui fut aussi l'architecte des premières campagnes. On remarque les riches ogives ajourées en quatre-feuilles et dentelées, reposant sur des consoles qui forment un ensemble d'anges musiciens. Un vaste remplage aveugle, côté Nord, vient rappeler la filiation royale du monument, sous la forme d'une fleur de lys stylisée[7].

La chapelle du Bienheureux-Pierre-de-Luxembourg[modifier | modifier le code]

Du décor baroque d'origine, il ne reste plus rien depuis l'occupation militaire des lieux au XIXe siècle. L'aspect du mausolée du Bienheureux Pierre de Luxembourg, sous la forme d'une confession à la Romaine surmontée de tribunes ouvertes de baies géminées, ne nous est plus connu que par un précieux ex-voto du XVIIe siècle, aujourd'hui au musée Calvet ; cette œuvre passait pourtant pour le meilleur titre de gloire de l'architecte Royers de La Valfenière, qui avait son tombeau au pied de l'escalier.

Les bâtiments conventuels[modifier | modifier le code]

Le cloître[modifier | modifier le code]

Cloitre des Célestins.

Le cloître, du XVe siècle, présente la particularité d'avoir sa galerie Nord qui occupe le second bas-côté méridional de l'église et son rang de chapelles latérales, détruisant la symétrie du plan initial. L'apparente sobriété de ses galeries, à côté d'une église si prestigieuse, s'explique par la disparition des riches remplages qui ornaient ses baies. Trois ailes et l'église s'ordonnent autour de cette cour. Il ne reste encore rien du décor intérieur, sinon la porte en accolade du réfectoire. La vaste aile édifiée au XVIIe siècle le long de la rue Saint-Michel a été gravement endommagée par les bombardements de 1944, et peu après rasée pour laisser place aux bâtiments de la Cité administrative élevés par Fernand Pouillon.

Le portail d'entrée du cloître inclut un bas-relief figurant le fondateur de l'Ordre, saint Pierre Célestin, en train de rejeter les attributs de la papauté sous l'inspiration divine. Au-dessus, un large médaillon porte plusieurs symboles de la royauté française (fleurs de lys, mais aussi colliers du Saint-Esprit et de Saint-Michel, couronne fermée), représentation très rare à Avignon.

Le cloître est ouvert aux spectacles du Festival en 1968. C'est en effet cette année-là, lors de la vingt-deuxième édition, que se produit au cloître des Célestins le Living Theatre avec une création collective Paradise Now, où le spectateur est aussi participant[12]. L'espace scénique a la particularité de présenter deux gros platanes de part et d'autre. Avec le cloître des Carmes, ce lieu est utilisé en priorité pour le Festival d'Avignon. Une forte contrainte pour les exposants et les metteurs en scène : la scénographie naturelle de ces espaces doit être utilisée. Par ailleurs, l'acoustique est très particulière car on entend les bruits du voisinage, car ces deux cloîtres se trouvent dans des quartiers animés et très fréquentés d'Avignon[13].

Œuvres d'art[modifier | modifier le code]

Sauvegardées[modifier | modifier le code]

Celles qui ont survécu aux ravages révolutionnaires et à 150 ans d'occupation militaire sont dispersées :

  • à la collégiale Saint-Didier, Avignon :
    • Le Portement de croix ou Notre-Dame-du-Spasme de Francesco Laurana, 1481. Bas-relief commandé par le Roi René[7],[14]et considéré comme le premier signe de la Renaissance de ce côté ci des Alpes ;
    • maître-autel en marbre polychrome réalisé en 1750 par Jean-Baptiste II Péru ;
    • les reliques de Pierre de Luxembourg et Bénezet avec une statue de ce dernier par Jean Péru ;
    • quelques tableaux[6].
  • au musée du Petit Palais, Avignon :
    • sculpture en pierre aujourd'hui intitulée Buste d'homme barbu, Dieu le Père (?), du XVe siècle[7],[15] ;
    • 2 sculptures en pierre polychromée et dorée de saint Lazare et sainte Marthe attribué à Jean de La Huerta, vers 1446[16],[17];
    • une statue de la Vierge et l'Enfant, XVe siècle. Initialement située sur le tympan de la porte du cloître, elle est déposée lors de la réfection du portail au XVIIe siècle, puis mise à l'abri lors de la Révolution française jusqu'en 1791 où elle est placée en niche sur une façade voisine au 21, de la place des Corps-Saints[7],[15] ;
    • retable de Pierre de Luxembourg en extase dont l'attribution à Enguerrand Quarton par Luc Ta-Van-Thinh (2002) reste controversée.
  • à la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, Avignon :
    • trois statues des vertus de saint Bénezet, anciennement dans la chapelle du même nom, par Jean Péru. Placées de nos jours à l'entrée de la Métropole et reconverties en sainte Marthe et sainte Marie Magdeleine - la troisième est dans la chapelle de la Résurrection ;
    • quelques tableaux.
  • au musée Calvet, Avignon :
    • gisants de tombeaux pontificaux et cardinaux (dont celui de Clément VII)[18] ;
    • quelques sculptures et tableaux.

Disparues[modifier | modifier le code]

De nombreux éléments restent aujourd'hui disparus tels que des richissimes stalles de bois sculpté, la plupart des livres de la bibliothèque, de nombreux tableaux, tous les décors de la chapelle de Pierre de Luxembourg, les autels latéraux et de nombreuses statues.

L'historien Léon-Honoré Labande ajoute également l'existence d'un tableau intitulé La toile d'araignée ou Portrait de la mort, dont la légende voudrait qu'il ait été peint par le Roi René lui-même : « De 19 pieds de haut sur 5 de large, il représentait un grand squelette debout, coëffé à l'antique, à moitié couvert de son suaire, dont les vers rongent le corps défiguré d'une manière affreuse ; sa bière est ouverte, appuyée debout contre une croix de cimetière et pleine de toiles d'araignées. [...] Selon la légende, René II aurait voulu peindre là le portrait d'une de ses maîtresses défuntes, telle qu'il l'aurait retrouvée quand, dans son affliction, il avait fait ouvrir son tombeau pour revoir une dernière fois ses traits. »[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00081826, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a et b Paul Achard, Guide du voyageur ou dictionnaire historique des rues et places de la ville d'Avignon, Avignon, Éd. Seguin aîné, , 194 p., p. 60
  3. a b c d et e « Pontificale, cardinalice et royale ! », Avignon(s),‎ , p. 6-7 (lire en ligne)
  4. a b c d e f g et h « Couvent des Célestins (Avignon) », sur structurae.net (consulté le )
  5. a b c d e et f Léon-Honoré Labande, L'Art : revue hebdomadaire illustrée : La dernière fondation des papes avignonnais : le Couvent des Célestins d'Avignon, t. LXII, Paris, Librairie de l'Art, , 951 p. (lire en ligne), p. 585-600
  6. a b c d e et f Léon-Honoré Labande, Revue savoisienne : Journal publié par l'Association florimontane d'Annecy : histoire, sciences, arts, industrie, littérature, Annecy, Imprimerie Abry, , 328 p. (lire en ligne), « Le tombeau de Clément VII (Robert de Genève) », p. 93-98
  7. a b c d e f g et h Léon-Honoré Labande,, L'Art : revue hebdomadaire illustrée, t. LXIII, Paris, Librairie de l'Art, , 864 p. (lire en ligne), « La dernière fondation des papes avignonnais : le couvent des Célestins d'Avignon (suite) », p. 15-25
  8. Alin Avila (préface), Sophie Braganti, Olivier Céna, Gilles Gontier, Patrick Lanneau, Sylvette Maurin, Alain Pusel et Jean-Claude Silberman, Patrick Lanneau, éditions Ramsay, 1993, p. 88.
  9. C'est en réalité celle de Tous les Saints, la chapelle Saint-Michel ayant été abattue en 1578, et son vocable transféré à l'édifice subsistant - Cf Georges de Loye, L'héraldique du prieuré des Célestins, Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1982
  10. a et b Alain Breton, La chapelle du Bienheureux Pierre de Luxembourg aux Célestins, in Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, 1989, p. 55-74
  11. Alain Breton, La chapelle de Saint-Bénézet aux Célestins, in Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, 1984
  12. Avignon - 40 ans de festival, Laure Adler et Alain Veinstein, Paris, Hachette, , 226 p. (ISBN 2-01-012809-5), p.109
  13. Bernard Faivre d'Arcier, Avignon vu du pont - 60 ans de festival, Arles, Actes Sud, , 235 p. (ISBN 978-2-7427-6837-0)
  14. Ministère de la Culture, « Bas-relief : le Portement de croix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  15. a et b Mirabilis : Collections d'Avignon, Milano/Avignon/impr. en Italie, Silvana Editoriale, , 192 p. (ISBN 978-88-366-3879-6), p. 100 ; 103
  16. Musée du Petit Palais, « Saint Lazare, église des Célestins », sur petit-palais.org (consulté le )
  17. Musée du Petit Palais, « Sainte Marthe, église des Célestins », sur petit-palais.org (consulté le )
  18. Ministère de la Culture, « Buste d'apôtre du tombeau de Clément VII », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  19. Fondation Calvet, « Épîtres et leçons de la messe pour le propre du temps et le propre des saints, à l'usage des Célestins d'Avignon », sur bibliotheques-calvet.org (consulté le )
  20. Ministère de la Culture, « La vierge de la Miséricorde de la Famille Cadard », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  21. Ministère de la Culture, « La communion de sainte Marie Madeleine », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  22. Ministère de la Culture, « Reliquaire de la Vraie Croix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Girard, Évocation du Vieil Avignon, Paris, Les Éditions de Minuit, (ISBN 978-2-7073-1353-9)
  • Alain Breton, Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, , « La chapelle de Saint-Bénézet aux Célestins »
  • Alain Breton, Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, , « La chapelle du Bienheureux Pierre de Luxembourg aux Célestins », p. 55-74.
  • Françoise Robin, « Avignon : Église Saint-Martial du monastère des Bénédictins de Cluny. Église du couvent des Célestins », dans Midi gothique : de Béziers à Avignon, Paris, Picard éditeur, coll. « Les monuments de la France gothique », , 389 p. (ISBN 2-7084-0549-7), p. 162-167
  • Luc Ta-Van-Thinh, Enguerrand Quarton, peintre de l'Unité, Malaucène, Luc Ta-Van-Thinh, , 127 p. (ISBN 2-9518024-0-4)
  • Luc Ta-Van-Thinh, Pierre et Enguerrand, histoire d'une amitié, Malaucène, L. Ta-Van-Thinh, , 107 p. (ISBN 2-9518024-1-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]