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Francesco Laurana

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Francesco Laurana
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Œuvres principales

Francesco Laurana, ou Franjo Vranjanin[1], né à Vrana (actuelle Zadar, Croatie) vers 1430, et mort à Avignon en 1502, est un sculpteur, médailleur et architecte italien[2],[3].

Francesco Laurana est né aux environs de 1430 à Vrana, près de Zara (l'actuelle Zadar, Croatie) dans ce qui était à l'époque la Dalmatie vénitienne. Pendant la domination de Venise, la même ville s'appelait La Vrana, forme romane de Vrana, qui est le nom donné à l'artiste et sous lequel il est connu en France et en Italie[4].

Il commence son apprentissage chez un sculpteur, puis sa carrière à Naples, où il exécute un arc de triomphe au Castel Nuovo pour Alphonse V d'Aragon.

Après le mort de celui-ci, en 1458, il est appelé en France, à la cour de René, duc d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples, qui le commissionne pour une série de médaillons. Il œuvre non seulement pour le roi René mais aussi pour les princes et les grands officiers qui l'entourent[5].

De 1466 à 1471, Laurana réside en Sicile. Il travaille à la chapelle Mastrantonio et réalise le tombeau de Pietro Speciale dans l'église Saint-François de Palerme, le porche de Sainte-Marguerite in Sciacca, quelques Madones à la cathédrale de Palerme et de Noto, et le buste d'Éléonore d'Aragon (maintenant au Palazzo Abatellis).

En 1471, il retourne à Naples où il exécute la sculpture de la Vierge à la chapelle Sainte-Barbara. De 1474 à 1477, il part à Urbino pour trois ans, où travaille son parent Luciano Laurana.

Il repart ensuite en France, où il introduit le « travail à l'antique », c'est-à-dire le style de la Renaissance italienne. Il se fixe à Marseille, où il passa la plus grande partie des dernières années de sa vie[5]. Son atelier produit l'autel Saint-Lazare à la cathédrale de Marseille, le tombeau de Jean Cossa à Sainte-Marthe de Tarascon, celui de Charles IV du Maine au Mans, et le retable du Portement de Croix pour l'église des Célestins d'Avignon.

Ce fut le roi René qui lui passa cette commande, pour laquelle Laurana proposa une Vierge de l'Espame (Notre-Dame du Spasme), terme qui désignait une Vierge défaillante à le vue de son fils portant la croix. Ce thème fut approuvé par le roi en mars 1478[5], mais une fois l'œuvre livrée, elle déplut et Laurana eut des difficultés à se faire payer [6].

La fille de Laurana ayant épousé Jean de la Barre, peintre avignonnais, Francesco vient s'installer à Avignon en 1498. Il y meurt en 1502 et est inhumé dans la chapelle de Notre-Dame-la-Belle, qui jouxtait le couvent des Augustins. Celle-ci fut démolie à la fin du XVIe siècle et les restes du peintre furent perdus[7].

Œuvres dans les collections publiques

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En Autriche
Aux États-Unis
En France
En Italie

Notes et références

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  1. Conférence de l'ambassade de Croatie du 04/10/2002, séance publique en Sorbonne, Franjo Vranjanin - Franciscus de Laurana - Un maître de l'art renaissant en Europe
  2. (en) Laurana Francesco, L. Forrer, Biographical Dictionary od Medallists, Volume III, Londres, 1907, p. 339-343.
  3. Il est considéré d'origine italienne Francesco Laurana - Britannica on lineFrancesco Laurana - The Getty
  4. LA VRANA = LAVRANA en latin, et il est lu comme LAURANA parce que la lettre V = U dans les inscriptions latines
  5. a b et c Joseph Girard, op. cit., p. 328.
  6. Léon-Honoré Labande, « Le couvent des Célestins d'Avignon », in Revue l'Art, nos 770 à 775, 1903-1904.
  7. Joseph Girard, op. cit., p. 329.
  8. Ce masque mortuaire est classé Inv. Gal. 1.46.S.
  9. Notice avec mention sources certifiées
  10. a et b Notice de la base Joconde du musée du Louvre
  11. Yves Bridonneau, Naissance de la Provence chrétienne, Édisud, 2008, p. 31.

Bibliographie

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  • Joseph Girard, Évocation du Vieil Avignon, Les Éditions de Minuit, Paris, 2000, (ISBN 270731353X)
  • Ernest Lavisse, Histoire de France depuis les origines jusqu'à la révolution, Bayet, Bloch, Paris Hachette
  • David Alberto Murolo; Storie della Vrana: destini incrociati tra arte e guerra: Luciano e Francesco Laurana, Giovanni Vrana, Yusuf Maskovic, REMEL, Ancona, 2016 - [1]

Article connexe

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Liens externes

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