« Éric Zemmour » : différence entre les versions
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Dans ''Le premier sexe'', il accuse les courants [[féministe]]s de vouloir "castrer" les hommes, accusant cette [[féminisation]] d'engendrer des conséquences néfastes pour la société ( perte de la notion d'autorité, limites non définies dans l'éducation des enfants entraînant anorexie et mal être). Déclarant que le père ne devait en aucun cas avoir le même rôle que la mère au sein de la famille, il s'est attiré, outre les foudres des féministes, celles d'hommes contestant sa vision des choses ([[Francis Huster]], par exemple). Il accuse ces derniers d'être [[démagogie|démagogues]] et de surfer sur le [[politiquement correct]] et en niant l'histoire de la société française ou les travaux sur la [[psychologie]] de [[Freud]]. Il a au contraire été félicité pour le courage de ses opinions par certains, comme [[Franz-Olivier Giesbert]]<ref>''[[Tout le monde en parle]]'', émission du 18 mars 2006: Éric Zemmour face à [[Clémentine Autain]], [[Francis Huster]] et [[Franz-Olivier Giesbert]] [http://www.tv5.ca/horaire-television/details-emission/41/9839_EricZemmourFrancisHuster.html 1]</ref>. |
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Version du 18 décembre 2007 à 08:32
Éric Zemmour, né le à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est un journaliste politique français, grand reporter au service politique du quotidien Le Figaro.
Biographie
Après son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, il fait deux tentatives infructueuses pour intégrer l'ENA[1]. Éric Zemmour entre alors au Quotidien de Paris, sous la houlette de Philippe Tesson, où il devient journaliste au service politique (1986 - 1994). Avec la disparition du journal en 1994, il devient éditorialiste à Info-Matin (1994-1995). Il contribue également à Globe Hebdo, avant d'intégrer la rédaction du Figaro en 1996 comme journaliste politique.
Il est également l'auteur de portraits de Jacques Chirac et Édouard Balladur et d'essais politiques. Il a notamment publié en 2006 Le Premier sexe, un essai sur ce qu'il juge être une féminisation de la société, et a participé à l'élaboration des textes dans le film Dans la peau de Jacques Chirac de Karl Zéro et Michel Royer.
Il participe toutes les semaines à l'émission Ça se dispute, animée par Victor Robert sur I-Télé en compagnie de Nicolas Domenach de Marianne (qui a remplacé Christophe Barbier en juillet 2006). À partir de septembre 2006, il rejoint France 2 pour participer à l'émission du samedi soir de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, en compagnie de Michel Polac, puis d'Éric Naulleau. Il a participé à Vendredi pétantes, sur Canal+, animée par Stéphane Bern jusqu'en juin 2006.
Il a été membre du jury au concours d'entrée de l'ENA en 2006.
Positionnement idéologique
Enfant de mai 68, il vote pour Mitterrand en 1981[2] et Jean-Pierre Chevènement en 2002[réf. nécessaire].
Il se place désormais volontiers dans une droite de tradition gaulliste: patriotisme allant jusqu'au souverainisme de la France, anti-américanisme, protectionnisme (au niveau européen)...[réf. nécessaire]
Il revendique un anti-communautarisme (décriant fréquemment le pouvoir que veulent acquérir les minorités)[réf. nécessaire] et un anti-féminisme qui le porte à dénoncer la « féminisation » de la société et à prôner, en outre, le retour d'un vrai pouvoir paternel[3]. Ses propos récurrents et virulents sur l'immigration et certaines associations (DAL et SOS Racisme notamment) sont vigoureusement critiqués[4][5]. Il se déclare du courant des réactionnaires, c'est-à-dire en réaction à une société qui déconstruit l'ordre social, en particulier la famille et les traditions, sous un but mensonger : libérer l'individu qui se retrouve en réalité isolé et réduit au statut de consommateur. Il retourne la subversion à l'avantage des réactionnaires, en démontrant que les progressistes, aujourd'hui dominants dans le champ culturel et médiatique, ne peuvent prétendre critiquer l'ordre établi puisqu'ils sont eux-mêmes cet ordre ou ceux qui en fixent la norme[6].
Antiféministe
Dans Le premier sexe, il accuse les courants féministes de vouloir "castrer" les hommes, accusant cette féminisation d'engendrer des conséquences néfastes pour la société ( perte de la notion d'autorité, limites non définies dans l'éducation des enfants entraînant anorexie et mal être). Déclarant que le père ne devait en aucun cas avoir le même rôle que la mère au sein de la famille, il s'est attiré, outre les foudres des féministes, celles d'hommes contestant sa vision des choses (Francis Huster, par exemple). Il accuse ces derniers d'être démagogues et de surfer sur le politiquement correct et en niant l'histoire de la société française ou les travaux sur la psychologie de Freud. Il a au contraire été félicité pour le courage de ses opinions par certains, comme Franz-Olivier Giesbert[7].
Racisme
Malgré la censure et afin de cerner tous les aspects de cet homme. http://www.netmassif.com/article-535.html http://lesogres.org/article.php3?id_article=1896 http://www.flixya.com/video/516920/Zemmour_:_le_mot_race_dans_la_constitution
Ouvrages
- Balladur, immobile à grands pas, Grasset, 1995 (ISBN 2246489717)
- Le Livre noir de la droite, Grasset et Fasquelle, 1998 (ISBN 2246562511)
- Le Coup d'État des juges, Grasset et Fasquelle, 1998 (ISBN 2246525519)
- Le Dandy rouge, Plon, 1999 (ISBN 2259190588)
- Les Rats de garde (co-écrit avec Patrick Poivre d'Arvor), Stock, 2000 (ISBN 2234052173)
- L'Homme qui ne s'aimait pas, Balland, 2002 (ISBN 2715814089)
- L'Autre, Denoël, 2004 (ISBN 2207254968)
- Le Premier Sexe, Denoël, 2006 (ISBN 2207257444)
Liens externes
Notes
- Interview d'Éric Zemmour sur Le ring
- émission On n'est pas couché du 8 septembre 2007
- Le premier sexe
- DAL: Intervention de Romane Boringer (), puis Guy Bedos (01/12/2007) à l'émission On n'est pas couché
- SOS Racisme: « D’une époque à l’autre » dans Le Monde, 29 septembre 2007, tribune de Dominique Sopo
- « Immigration : le réel interdit » dans Le Monde, 12 octobre 2007, tribune d'Éric Zemmour
- Tout le monde en parle, émission du 18 mars 2006: Éric Zemmour face à Clémentine Autain, Francis Huster et Franz-Olivier Giesbert 1