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L’'''Union nationale lycéenne''' ('''UNL''') est un [[syndicat lycéen]] [[France|français]], créé en [[1994]], sous la forme juridique d'une [[association loi de 1901]]. Elle se fixe pour but de « rassemble[r] tous les lycéens, quelles que soient leurs idées philosophiques, politiques ou leurs croyances, qui souhaitent défendre leurs intérêts communs pour l'émergence d'une société juste et démocratique »<ref>Article 2 des statuts de l'Union nationale lycéenne.</ref>. Son champ d'action couvre les élèves, sans condition de nationalité, des différents types de [[Lycée en France|lycées français]], que ce soient les lycées d'enseignement général et technologique, les [[Lycée professionnel|lycées professionnels]]<ref>{{Lien web|url=http://unl-fr.org/articles-d-accueil-principaux/la-filiere-pro-un-choix-des-droits-un-code-du-travail |titre=La filière pro : un choix, des droits, un Code du Travail ! |site=site national de l'UNL |date=11 février 2011 |consulté le=4 septembre 2013}}.</ref>, les [[Enseignement agricole en France|lycées agricoles]], les [[Établissement régional d'enseignement adapté|établissements régionaux d'enseignement adapté]], les [[Établissement scolaire français à l'étranger|lycées français à l'étranger]] ou encore les filières post-[[Baccalauréat en France|baccalauréat]]<ref>Comme les [[classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires aux grandes écoles]] ou les [[section de technicien supérieur|sections de technicien supérieur]].</ref>, et permet aussi l'adhésion des [[Collège en France|collégiens]]<ref>« Peut adhérer à l'UNL tout collégien, tout lycéen de toute filière ; CPGE et BTS compris. Les établissements français à l'étranger rentrent également dans le champ d'action de l'UNL. » (article 9 des statuts de l'Union nationale lycéenne).</ref>.

Organisée en ''fédérations départementales'' rassemblant les différents comités de lycée du territoire, l'UNL est présente dans la majeure partie des départements français, [[Département et région d'outre-mer|outre-mer]] compris<ref>{{Lien web|url=http://www.zinfos974.com/L-UNL-Reunion-se-felicite-de-l-election-de-Pauline-Lauret-a-la-presidence-du-C-R-J_a23167.html |titre=L'UNL Réunion se félicite de l'élection de Pauline Lauret à la présidence du C.R.J |site=Zinfos974.com |auteur=Alexis Chaussalet |date=18 novembre 2010 |consulté le=4 septembre 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://unl-fr.org/actu-actu-des-fedes/interpellation-du-responsable-unl-de-la-reunion-le-gouvernement-prefere-la-repression-au-dialogue |titre=Interpellation du Responsable UNL de La Réunion : le gouvernement préfère la répression au dialogue ! |site=site national de l'UNL |date=17 février 2011 |consulté le=4 septembre 2013}}.</ref>{{,}}<ref>« Fort-de-France : Environ 1.500 lycéens et étudiants (selon la police) ont manifesté à l'appel de la fédération Martinique de l'Union Nationale Lycéenne (UNL). » {{Lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20060320.OBS1016/ancien-cpe-les-evenements-du-16-au-18-mars.html |titre=CPE : les évènements du 16 au 18 mars |site=[[Le Nouvel Observateur]] |date=21 mars 2006 |consulté le=4 septembre 2013}}.</ref>. Au niveau européen, elle est membre depuis 2004 de l’''[[Organising Bureau of European School Student Unions]]'' (OBESSU) qui fédère les syndicats d'élèves de toute l'Europe, et y représente les lycéens français.

S'inscrivant « dans la tradition et les valeurs du syndicalisme [[Progressisme|progressiste]] [[Syndicalisme de transformation sociale|de transformation sociale]] »<ref>Article 3 des statuts de l'Union nationale lycéenne.</ref>, l'UNL appuie son action à la fois sur l'organisation de mobilisations (pétitions, grèves, manifestations, occupations...) et sur l'utilisation d'espaces de discussion et de proposition comme les instances de la [[démocratie lycéenne]]. Sa représentativité électorale entre 2000 et 2015 en a fait un interlocuteur important pour le [[ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère de l'Éducation nationale]]<ref>{{Lien web|url=http://www.education.gouv.fr/cid67032/intervention-de-vincent-peillon-lors-du-10e-congres-des-elus-lyceens-organise-par-l-unl.html |titre=Intervention de Vincent Peillon lors du 10e Congrès des élus lycéens organisé par l'Union nationale lycéenne |site=education.gouv.fr |date=3 février 2013 |consulté le=4 septembre 2013}}.</ref>. Elle a ainsi, au cours de son histoire, permis, ou participé à la mise en place de l'[[ECJS|éducation civique juridique et sociale]] (ECJS), des [[travaux personnels encadrés]] (TPE), des [[Conseil des délégués pour la vie lycéenne|conseils de la vie lycéenne]] (CVL)<ref>Mesures lancées en 2000 suite aux travaux de la commission [[Philippe Meirieu|Meirieu]] nommée par le ministre [[Claude Allègre]].</ref>, de la gratuité des manuels scolaires<ref>Pris en charge par la plupart des régions à partir des années 2000.</ref>, la gratuité de la contraception pour les mineurs ou encore à l'engagement de [[François Hollande]] de recréer une grande partie des {{formatnum:80000}} postes supprimés dans l'Éducation nationale durant le [[Mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy|quinquennat Sarkozy]]. Le syndicat a également participé à l'abandon du projet de contrôle continu au bac contenu dans la [[loi Fillon (éducation)|loi Fillon]] (2005) ou encore au retrait du [[Contrat première embauche]] (2006), grâce à l'organisation de grandes mobilisations nationales réunissant des centaines de milliers de lycéens.

En 2015, alors qu'elle en possédait la totalité depuis 2009, elle perd ses élus et sa représentation au CSE, ce qui est une première depuis 1999.

== Historique==
== Historique==
=== Fondation de l'organisation ===
=== Fondation de l'organisation ===

Version du 1 mai 2015 à 19:52

Union nationale lycéenne
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But défense des intérêts matériels et moraux des lycéens pour l'émergence d'une société juste et démocratique
Zone d’influence Drapeau de la France France, parfois lycées français à l'étranger
Fondation
Fondation 1994
Fondateurs Samuel Gion
Michaël Delafosse
Origine premiers élus lycéens au Conseil supérieur de l'éducation, mouvement contre le Contrat d'insertion professionnelle
Identité
Siège 13 boulevard de Rochechouart
9e arrondissement de Paris
Personnages clés Karl Stœckel (CPE 2006)
Victor Colombani (retraites 2010)
Président Samya Mokthar[1]
Affiliation européenne Organising Bureau of European School Student Unions
Méthode syndicalisme de transformation sociale
Financement subventions publiques, cotisations, dons
Membres 7 000 revendiqués
Employés 1 salarié permanent
Publication La Voix Lycéenne
Slogan La voix lycéenne
Site web http://www.unl-fr.org/

L’Union nationale lycéenne (UNL) est un syndicat lycéen français, créé en 1994, sous la forme juridique d'une association loi de 1901. Elle se fixe pour but de « rassemble[r] tous les lycéens, quelles que soient leurs idées philosophiques, politiques ou leurs croyances, qui souhaitent défendre leurs intérêts communs pour l'émergence d'une société juste et démocratique »[2]. Son champ d'action couvre les élèves, sans condition de nationalité, des différents types de lycées français, que ce soient les lycées d'enseignement général et technologique, les lycées professionnels[3], les lycées agricoles, les établissements régionaux d'enseignement adapté, les lycées français à l'étranger ou encore les filières post-baccalauréat[4], et permet aussi l'adhésion des collégiens[5].

Organisée en fédérations départementales rassemblant les différents comités de lycée du territoire, l'UNL est présente dans la majeure partie des départements français, outre-mer compris[6],[7],[8]. Au niveau européen, elle est membre depuis 2004 de l’Organising Bureau of European School Student Unions (OBESSU) qui fédère les syndicats d'élèves de toute l'Europe, et y représente les lycéens français.

S'inscrivant « dans la tradition et les valeurs du syndicalisme progressiste de transformation sociale »[9], l'UNL appuie son action à la fois sur l'organisation de mobilisations (pétitions, grèves, manifestations, occupations...) et sur l'utilisation d'espaces de discussion et de proposition comme les instances de la démocratie lycéenne. Sa représentativité électorale entre 2000 et 2015 en a fait un interlocuteur important pour le ministère de l'Éducation nationale[10]. Elle a ainsi, au cours de son histoire, permis, ou participé à la mise en place de l'éducation civique juridique et sociale (ECJS), des travaux personnels encadrés (TPE), des conseils de la vie lycéenne (CVL)[11], de la gratuité des manuels scolaires[12], la gratuité de la contraception pour les mineurs ou encore à l'engagement de François Hollande de recréer une grande partie des 80 000 postes supprimés dans l'Éducation nationale durant le quinquennat Sarkozy. Le syndicat a également participé à l'abandon du projet de contrôle continu au bac contenu dans la loi Fillon (2005) ou encore au retrait du Contrat première embauche (2006), grâce à l'organisation de grandes mobilisations nationales réunissant des centaines de milliers de lycéens.

En 2015, alors qu'elle en possédait la totalité depuis 2009, elle perd ses élus et sa représentation au CSE, ce qui est une première depuis 1999.

Historique

Fondation de l'organisation

En 1993, les trois représentants lycéens au conseil supérieur de l'éducation (CSE) Samuel Gion, Boris Delahalle et Olivier Lemaître — premiers à occuper cette fonction[13] — en voyant les représentants du reste de la communauté éducative prendre la parole au nom de leurs organisations respectives forment le souhait d'une organisation indépendante gérée par les lycéens et ayant pour rôle de permettre une coordination des élus lycéens aux conseils académiques de la vie lycéenne (CAVL)[14] avec leurs représentants nationaux. Ainsi, ils pressentent que leur mandat prendra davantage de sens et de poids pour porter la voix des lycéens s'ils ne sont plus élus sur leur nom propre mais bien sur celui d'une organisation rassemblant une grande partie des élus lycéens et portant des revendications précises sur l'évolution du lycée. Emmenés par Samuel Gion, les élus CSE et un certain nombre d'élus CAVL se réunissent donc au sein de l'Union nationale des élus lycéens (UNEL).

Rapidement cependant, alors que le mouvement contre la révision de la loi Falloux de François Bayrou commence à secouer l'enseignement secondaire – une manifestation le 16 janvier réunit plus d'un million de personnes – les élus de l'UNEL décident de donner une orientation résolument syndicale à leur organisation qui, en s'adressant désormais à l'ensemble des lycéens, devient en janvier 1994 l'Union nationale lycéenne (UNL), menée par Samuel Gion. Après une première apparition médiatique lors du mouvement contre la révision de la loi Falloux[15], puis une première victoire électorale lorsque deux des trois sièges lycéens au CSE sont remportés par des candidats de l'organisation en mars 1994, celle-ci va prendre une réelle ampleur à l'occasion du mouvement contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP) au printemps[16],[17]. Ce mouvement social, ayant mobilisé massivement la jeunesse française et en particulier les lycéens, va constituer le principal événement fondateur de l'UNL en assurant l'arrivée d'une vague de militants sur l'ensemble du pays, avec en particulier l'entrée dans l'organisation de Michaël Delafosse et des militants du Collectif des lycéens de l'enseignement public (CLEP) qu'il avait mis sur pied à Montpellier. L'UNL connaît donc une double fondation en 1994, à la fois en tant que réseau d'élus lycéens afin de coordonner leur action, et comme organisation militante forgée durant le mouvement contre le CIP.

À la suite du départ de Samuel Gion, c'est Michaël Delafosse qui préside l'organisation depuis Montpellier en 1995. Il est élu au CSE cette même année, et est nommé par le ministre de l'Éducation nationale François Bayrou parmi les « sages » de la commission Fauroux chargée de présenter des propositions de réforme pour le système éducatif[18]. Dans la même période, l’UNL voit pour la première fois la satisfaction de l’une de ses revendications avec la mise en place du conseil national de la vie lycéenne (CNVL) comme instance d'échange entre les CAVL à l’échelle nationale. Fin 1995 l'UNL participe au grand mouvement social contre le plan Juppé, mais voit la majeure partie des militants fondateurs de la période du CIP quitter l'organisation en même temps que le lycée.

Une période creuse de deux ans commence pendant laquelle l'UNL va végéter au niveau national  : même si des fédérations départementales poursuivent leur activité localement, il n’y a bientôt plus de coordination nationale. Cependant, un sursaut a lieu en 1997, avec une nouvelle génération de militants dans quelques fédérations départementales, qui vont relancer nationalement l’organisation. Un congrès fondateur se tient le 21 décembre 1997 à la Sorbonne en présence de représentants de l’UNEF-ID, de la FEN, du SGEN-CFDT, de la FSU et de la FCPE, et vote les premiers statuts ainsi que le premier texte d'orientation nationale de l'organisation. Un bureau national est élu, avec comme président Issam Krimi.

Présidence

  • 1994 : Samuel Gion, président fondateur
  • 1995 : Michaël Delafosse, premier président élu
  • décembre 1997 – décembre 1998 : Issam Krimi (élu lors du Ier congrès)
  • décembre 1998 – mai 1999 : Lô Vitting (élu lors de la Ire convention)
  • mai 1999 – janvier 2000: Benjamin Vételé (élu lors du CN de mai 1999)
  • janvier 2000 – octobre 2001 : Perrine Corcuff (élue lors du IIe congrès)
  • octobre 2001 – septembre 2002 : Stéphan Babonneau (élu lors du CN d'octobre 2001 puis du IIIe congrès)
  • septembre 2002 – janvier 2004 : Lucas Jourdain (élu lors du CN de septembre 2002)
  • janvier 2004 – septembre 2005 : Constance Blanchard (élue lors du IVe congrès)
  • septembre 2005 – septembre 2006 : Karl Stoeckel (élu lors du CN de septembre 2005 puis du Ve congrès)
  • septembre 2006 – mars 2008 Floréale Mangin (élue lors du CN de septembre 2006)
  • mars 2008 – septembre 2008 : Florian Lecoultre (élu lors du VIe congrès)
  • septembre 2008 - octobre 2009 : Lucie Bousser[19] (élue lors du CN de septembre 2008)
  • octobre 2009 - octobre 2010 : Antoine Evennou (élu lors du CN d'octobre 2009, puis au VIIe congrès).
  • octobre 2010 - octobre 2012 : Victor Colombani (élu lors du CN d'octobre 2010)
  • octobre 2012 - avril 2014 : Ivan Dementhon (élu lors du CN d'octobre 2012)
  • avril 2014 - avril 2015 : Corentin Durand (élu lors du Congrès dit "des 20 ans")
  • Depuis avril 2015 : Samya Mokthar (élue lors du CN d'avril 2015)

Président en fonction

  • depuis avril 2014 : Élève de terminale littéraire au lycée Félix Esclangon, elle a rejoint l’équipe nationale en novembre. Elue au CAVL de l’académie d’Aix-Marseille, elle a porté l’une des listes de l’UNL pour les élections au CSE.

Événements nationaux

Intervention de Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, au Xe congrès des élus lycéens, le 3 février 2013.
  • 20-21 décembre 1997 : Congrès fondateur et vote du premier texte d'orientation nationale de l'UNL (président : Issam Krimi).
  • 19-20 décembre 1998 : Ire convention nationale (président : Lô Vitting).
  • 29 janvier 2000 : Ier congrès des élus CAVL
  • 30 janvier 2000 : IIe congrès national (présidente : Perrine Corcuff, texte d'orientation : Construire le syndicalisme lycéen)
  • 20 janvier 2001 : IIe congrès des élus CAVL
  • 21 janvier 2001 : IIe convention nationale
  • 24 novembre 2001 : IIIe congrès des élus CAVL[20]
  • 26 janvier 2002 : IVe congrès des élus CAVL
  • 27 janvier 2002 : IIIe congrès national (président : Stéphan Babonneau, texte d'orientation : Construire le lycée de demain)
  • 18 janvier 2003 : Ve congrès des élus CAVL
  • 19 janvier 2003 : IIIe convention nationale
  • 24-25 janvier 2004 : IVe congrès national (présidente : Constance Blanchard, texte d'orientation : Pour une société meilleure, une éducation nouvelle !). Célébration des 10 ans de la fondation de l'organisation[21]
  • 22 janvier 2005 : VIe congrès des élus lycéens[22].
  • 23 janvier 2005 : IVe convention nationale[22]
  • 28-29 janvier 2006 : Ve congrès national (président : Karl Stoeckel, texte d'orientation : Une autre école pour une autre société : Agir en syndicalistes)[23].
  • 27 janvier 2007 : VIIe congrès des élus CAVL[24],[25],[26],[27]
  • 28 janvier 2007 : Ve convention nationale[24],[25]
  • 22-23 mars 2008 : VIe congrès national (président : Florian Lecoultre, texte d'orientation : Pour un statut lycéen !)[28],[29],[30]
  • 23 janvier 2009 : VIIIe congrès des élus CAVL.
  • 24 janvier 2009 : VIe convention nationale
  • 3, 4 et 5 avril 2010 : VIIe congrès national (président : Antoine Evennou)
  • 29 janvier 2011 : IXe congrès des élus lycéens[31]
  • 30 janvier 2011 : VIIe convention nationale
  • 17 et 18 mars 2012 : VIIIe congrès national (président : Victor Colombani, texte d'orientation : Pour rompre avec les inégalités, transformons l'éducation)[32].
  • 2 février 2013 : Xe congrès des élu(e)s lycéens[33]
  • 3 février 2013 : VIIIe convention nationale
  • 5 et 6 avril 2014 : IXe congrès national, dit « congrès des 20 ans » (président : Corentin Durand, texte d'orientation : Changeons l’Éducation pour construire l’avenir : agir en syndicalistes de transformation sociale !)
  • 7 février 2015 : XIe congrès national des élus lycéens : Construire l'Egalité !
  • 8 févier 2015 : IXe convention nationale participative : Construire l'Egalité !

Principaux mouvements auxquels l’UNL a participé

  • 1993 : mouvement contre la réforme de la loi Falloux proposée par François Bayrou alors Ministre de l'Éducation
  • 1994 : mouvement contre le Contrat d'insertion professionnelle proposé par le Premier ministre de l'époque, Édouard Balladur
  • 1995 : mouvement pour la défense des retraites.
  • 1998 : octobre-novembre : participation au mouvement de revendication de moyens supplémentaires pour l'éducation et les nouvelles pédagogies.
  • 1999 : novembre-décembre : participation à la mobilisation lycéenne pour demander l'accélération des réformes.
  • 2001 : novembre-décembre : mobilisation lycéenne dans la région Centre qui bénéficient depuis 1998 de la gratuité, Alsace et Bourgogne pour demander — et obtenir — la gratuité des manuels scolaires et des trousseaux professionnels.
  • 2002 : mobilisation lycéenne contre la décentralisation et le statut d'assistant d'éducation. Mobilisation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle durant l'entres-deux tours.
  • 2003 : mobilisation contre la réforme des retraites et la décentralisation.
  • 2004 : mobilisation contre les suppressions de postes dans l'Éducation nationale.
  • 2005 : mobilisation contre la loi d'orientation de François Fillon.
  • 2006 : février-mars-avril : mobilisation contre le contrat première embauche (CPE).
  • 2007 : mobilisation contre la LRU.
  • 2008 : mobilisation contre les suppressions de poste dans le secondaire, puis contre la réforme de la seconde proposée par Xavier Darcos
  • 2010 : mobilisation contre les reformes des retraites proposées par le Gouvernement
  • 2013 : mobilisation pour le « mariage pour tous
  • 2013 : mobilisation lycéenne pour une autre politique migratoire

Quelques personnalités passées par l'UNL

Pour de nombreuses personnes, l'UNL a été un premier lieu d'engagement et de découverte de l'action collective. Un grand nombre de militants et de responsables nationaux de l'UNL ont donc poursuivis leur engagement par la suite dans d'autres organisations syndicales, politiques, mutualistes ou associatives. Par exemple, Michaël Delafosse, premier président élu de l'UNL, est devenu par la suite vice-président de l'UNEF-ID, puis président de la LMDE, et fut jusqu'en 2014 adjoint au maire de Montpellier. De même Benjamin Vételé, une fois étudiant, a poursuivi son engagement syndical à l'UNEF et en est devenu vice-président ; il est aujourd'hui conseiller régional de la région Centre. Constance Blanchard s'est, quant à elle, engagée à la LMDE, dont elle est a été membre du conseil d'administration, au même titre que Floréale Mangin qui y a été élue en juin 2008, et qui a siégé au bureau national du Mouvement des jeunes socialistes (MJS). Lucas Jourdain, après avoir été président de la commission de contrôle de l'UNEF fut vice-président de la LMDE et Karl Stoeckel fut membre du bureau national de l'UNEF.

Organisation

Structuration

L'UNL est une organisation neutralité[réf. nécessaire] structurée en union de fédérations départementales. Chaque fédération, dénommée UNLxx (numéro du département) regroupe les comités locaux de son département. Le comité local est la structure militante de base de l'organisation. Il regroupe tous les militants d'un même établissement scolaire, bien que parfois organisés en comité de ville pour une meilleure synergie entre établissements proches. Les représentants de chaque fédération constituent ensuite les instances nationales de l'organisation.

Fonctionnement local

Les membres d'un comité local se réunissent pour élire un responsable de comité local chargé d'assurer le lien entre le comité local et le reste de la fédération. Tous les adhérents de la fédération sont eux réunis en assemblée générale (« AG ») au moins tous les deux mois. L'assemblée générale est l'instance décisionnelle de la fédération et elle élit en début ou en fin d'année scolaire, pour un mandat d'un an, un responsable fédéral (« RF ») et son bureau fédéral (« BF »), composé a minima d'un trésorier fédéral (« TF ») et souvent d'un secrétaire fédéral (« SF »), voire de plusieurs secrétaires fédéraux délégués à une question thématique. Le responsable fédéral préside chaque assemblée générale et représente la fédération auprès des partenaires, des institutions, de la presse, et dans les instances nationales de l'UNL.

Fonctionnement national

L'instance décisionnelle de l'UNL est le congrès national. Il réunit, de manière bi-annuelle, l'ensemble des délégués des fédérations. Le congrès élit un président pour un mandat de deux ans, vote un nouveau texte d'orientation nationale[34] (« TO ») ainsi qu'une Equipe nationale (« EN ») et approuve le quitus financier présenté par le trésorier national. Il est également le seul habilité à décider d'une modification des statuts de l'organisation[35].

En alternance avec les congrès, tous les deux ans a lieu une convention nationale. Lieu avant tout de réflexion et de débats, la convention nationale peut voter des ajouts au texte d'orientation du dernier congrès. Enfin, entre chacun de ces événements ont lieu à chaque trimestre des conseils nationaux (« CN ») réunissant l'ensemble des responsables fédéraux de France. Le conseil national peut voter des résolutions (proposées par l'équipe nationale) ou des contributions (proposées par une fédération), afin de préciser la position de l'UNL sur des thèmes d'actualité par exemple. De plus, vu la courte durée du statut de lycéen, il arrive souvent qu'un président ou des membres du bureau national ne puissent rester jusqu'à la fin de leur mandat. Le conseil national approuve alors sur proposition de l'équipe nationale la nomination de remplaçants jusqu'au prochain congrès.

Communication interne

L'UNL publie depuis 1997 un journal bimensuel, La Voix lycéenne (« VL »), à destination de ses adhérents, consultable en ligne sur le site de l'organisation. Le journal n'est plus publié depuis 2009.

Réforme interne dite "Projet : Ensemble"

L'équipe nationale élue au congrès des 20 ans porte alors un TO et une feuille de route inédite pour l'organisation, comprenant des objectifs de réforme interne mais aussi sur sa communication et sa forme de militantisme. Ce projet a abouti à la création de Sphères Thématiques dans le syndicat, réunissant des membres de l'EN, des cadres locaux et des interlocuteurs de la société civile. Les sphères ont ainsi pu permettre la création de projet autour de l'UNL, comme Ne le dis à personne[36] par la Sphère Sociale, mais aussi la tenue de Weekend de l'Innovation, rencontre nationale décentralisée pour chaque Sphère. La réforme a aussi lancé la fondation de la Fédération des Maisons des Lycéens[37], une organisation fondée par l'UNL en 2015 a visé non-lucrative fournissant aux Maisons des Lycéens un support technique collaboratif. La tenue annuelle en fin d'année d'Etats Généraux est aussi actée, avec les premiers états généraux en mai 2014 (les états généraux de la pré-majorité). Et enfin, le lancement d'une campagne inédite pour les élections CSE de 2015, avec l'élaboration d'un projet entièrement collaboratif avec Construire l'Egalité[38] porté par l'UNL, des indépendants et des syndiqués corses. Et le choix d'une nouvelle charte graphique.

L'équipe nationale

L'équipe nationale est composé d'un bureau statutaire — composé a minima du président, du vice-président chargé de la trésorerie et d'un secrétaire général, ainsi que d'adjoints le cas échéant — et de membres répartis au sein de différentes sphères thématiques (depuis avril 2014, les sphères remplacent les pôles dans la réforme dite "Projet Ensemble". Son nombre de membres varie généralement autour d'une dizaine.

Equipe Statutaire

  • Président : Samya Mokthar
  • Vice-président et trésorier national : Naïm Shili
  • Secrétaire général : Mathias Nieps

Équipe

Liste soumise au vote des adhérents de l'UNL lors du convention nationale de l'UNL du 26 avril 2015 :

Sphère perspective

  • Ugo Blanc
  • César Bouvet
  • Adèle Diop

Sphère éducative

  • Caroline Reynier
  • Maïra Nafa

Sphère sociale

  • Samya Moktar

Démocratie lycéenne

Depuis sa création, l'UNL s'est toujours fortement investie dans la démocratie lycéenne, c'est-à-dire l'ensemble des instances lycéennes, à tous les échelons : le conseil de la vie lycéenne (CVL) au niveau de l'établissement, le conseil académique de la vie lycéenne (CAVL) au niveau académique, et le conseil national de la vie lycéenne (CNVL) au niveau national, les élus de chaque instance élisant les représentants de l'instance de niveau supérieur. Enfin, les élus CAVL élisent également au niveau national trois représentants lycéens au conseil supérieur de l'éducation. Cette dernière élection étant la seule élection nationale de représentants lycéens (les lycéens du CNVL ne sont pas désignés lors d'une élection nationale mais au sein de chaque académie), elle est donc généralement prise comme indicateur de représentativité des organisations lycéennes[réf. nécessaire] (bien qu'il n'existe pas de statut officiel d'organisation représentative comme cela existe pour les étudiants). L'UNL détient la majorité des sièges lycéens de cette instance entre 2001 et 2015 (la totalité entre 2009 et 2015) avant d'être supplantée par le Syndicat général des lycéens Issus directement de la démocratie lycéenne, l'UNL a obtenu la création du CNVL en 1995 et la généralisation des CVL au début des années 2000.[réf. nécessaire]

Élus UNL au Conseil supérieur de l'éducation

Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2005 2007 2009 2011[39] 2013 2015
Nombre d'élus 3/3[40] 2/3 1/3 0/3 0/3 0/3 0/3 1/3 2/3 3/3 3/3 3/3 2/3 3/3 3/3 3/3 0/3[41]
Élus -Samuel Gion
-Olivier Lemaître
-Boris Delahalle
-Damien Ducourty
-Roba Abdul-Razak
-Michaël Delafosse -Perrine Corcuff -Sonny Febrissy
-Anne-Laure Rambaud
-Sonny Febrissy
-Ophélie Gilliot
-Patricia Caumon
-Lucas Jourdain
-Armel Muller
-Brenda Le Floch
-Karl Stoeckel
-Eden Breton
-Victor Kessler
-Floréale Mangin
-Céline Afchain
-Habib Bekhti[42]
-Clémence Abry-Durand
-Quentin Dogon
-Axel Nicolas
-Lucas Marco
-Maeva Bouda
-Ivan Dementhon
-Lilas Caubère
-Kalilou Sylla

NB : le mandat des élus lycéens au CSE était d'une durée d'un an jusqu'en 2003 puis est passé à une durée de deux ans pour se mettre en cohérence avec les mandats de deux années des élus lycéens des CAVL.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1], sur site national de l'UNL.
  2. Article 2 des statuts de l'Union nationale lycéenne.
  3. « La filière pro : un choix, des droits, un Code du Travail ! », sur site national de l'UNL, (consulté le ).
  4. Comme les classes préparatoires aux grandes écoles ou les sections de technicien supérieur.
  5. « Peut adhérer à l'UNL tout collégien, tout lycéen de toute filière ; CPGE et BTS compris. Les établissements français à l'étranger rentrent également dans le champ d'action de l'UNL. » (article 9 des statuts de l'Union nationale lycéenne).
  6. Alexis Chaussalet, « L'UNL Réunion se félicite de l'élection de Pauline Lauret à la présidence du C.R.J », sur Zinfos974.com, (consulté le ).
  7. « Interpellation du Responsable UNL de La Réunion : le gouvernement préfère la répression au dialogue ! », sur site national de l'UNL, (consulté le ).
  8. « Fort-de-France : Environ 1.500 lycéens et étudiants (selon la police) ont manifesté à l'appel de la fédération Martinique de l'Union Nationale Lycéenne (UNL). » « CPE : les évènements du 16 au 18 mars », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  9. Article 3 des statuts de l'Union nationale lycéenne.
  10. « Intervention de Vincent Peillon lors du 10e Congrès des élus lycéens organisé par l'Union nationale lycéenne », sur education.gouv.fr, (consulté le ).
  11. Mesures lancées en 2000 suite aux travaux de la commission Meirieu nommée par le ministre Claude Allègre.
  12. Pris en charge par la plupart des régions à partir des années 2000.
  13. La représentation lycéenne au conseil supérieur de l'éducation, obtenue à la suite des mobilisations lycéennes de 1990, date de 1992.
  14. À l'époque, le conseil national de la vie lycéenne (CNVL) n'existaient pas encore.
  15. Nathaniel Herzberg, « “Il m'a dit bon courage, je lui ai dit vous aussi” : Samuel et Boris, délégués lycéens, ont passé l'après-midi d'hier à Matignon. Ils ont trouvé ça “amusant”, même si “tout le monde semblait s'ennuyer un peu” », Libération,‎ , p. 25 (ISSN 0335-1793)
  16. « Fondée en janvier 1994 par Samuel Gion, 18 ans, élève de terminale, qui était alors membre élu au Conseil supérieur de l'éducation, l'Union nationale des lycéens réunit essentiellement des délégués élèves d'une cinquantaine d'établissements. » – « LE DÉBAT AUTOUR DU CONTRAT D'INSERTION PROFESSIONNELLE ÉTUDIANTS ET LYCÉENS CLÉS : Les organisations en présence », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037)
  17. Interview de Samuel Gion au sortir des consultations autour du CIP organisées par Édouard Balladur à Matignon (dernière apparition) – France 2, « Extrait du journal télévisé de 20h », sur ina.fr, (consulté le ).
  18. Michel Delberghe, « Michaël Delafosse, jeune bachelier chez les “sages” », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037)
  19. http://www.aqui.fr/tempsforts/lucie-bousser-nouvelle-presidente-de-l-union-nationale-des-lyceens-je-veux-aider-les-autres,1410.html
  20. « La démocratie entre peu à peu dans les lycées », Le Monde, 25-26 novembre 2001.
  21. « Les 10 ans de l'UNL », communiqué de l'UNL, .
  22. a et b « Congrès des élus CAVL », communiqué de l'UNL, 3 janvier 2005.
  23. « Une nouvelle équipe pour un même but : lutter pour défendre les droits des lycéens », communiqué de l'UNL, 1er février 2006.
  24. a et b « Congrès des élus lycéens le 27 janvier 2007, moment exceptionnel d'échanges et de débats ! », communiqué de l'UNL, .
  25. a et b « Pour un statut lycéen », .
  26. « Les lycéens attendent des réponses des candidats aux présidentielles ! », .
  27. « Les élus lycéens lancent un appel aux candidats à la présidentielle », .
  28. « L'UNL tiendra les 22 et 23 mars son VIe Congrès national à Paris », communiqué de l'UNL, .
  29. « VIe Congrès national de l'UNL : discours d'investiture de Florian Lecoultre, nouveau président »,
  30. « Une nouvelle équipe pour un statut lycéen », .
  31. «  9e Congrès des Élus de l'UNL : les lycéens à l'offensive pour lutter contre l'école à deux vitesses  », .
  32. « Victor Colombani Ré-élu président de l’UNL », unl-fr.org, .
  33. http://unl-fr.org/articles-d-accueil-secondaire/participe-au-10e-congres-des-elus
  34. [PDF] Texte d'orientation du dernier congrès (2008)
  35. [PDF] Version actuelle
  36. « Ne le dis à personne », sur Facebook
  37. « Page de la Fédération de la Maison des Lycéens », sur Facebook
  38. « Construire l'Egalité », sur Elus Lycéens
  39. du CSE : l’UNL conforte sa place de première organisation lycéenne.
  40. Bien que n'ayant pas été élus en tant que candidats soutenus par l'UNL (puisque celle-ci n'existait pas encore), ils en ont été membre fondateur et se sont réclamés de son appartenance au cours de leur mandat.
  41. Le SGL obtient tous les sièges lycéens au CSE
  42. Habib Bekhti a quitté l'UNL pour fonder le Syndicat général des lycéens (SGL) fin 2009.