Chevreaux

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Chevreaux
Chevreaux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Porte du Jura
Maire
Mandat
Bernard Broissiat
2020-2026
Code postal 39190
Code commune 39142
Démographie
Population
municipale
127 hab. (2021 en augmentation de 0,79 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 35″ nord, 5° 24′ 19″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 647 m
Superficie 6,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amour
Législatives Première circonscription
Localisation
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Chevreaux

Chevreaux est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Chevreaux fait partie du Revermont.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Digna Gizia Rosay Rose des vents
Cuiseaux (Saône-et-Loire) N Loisia
O    Chevreaux    E
S
Champagnat (Saône-et-Loire) Véria Graye-et-Charnay

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 319 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pimorin », sur la commune de Pimorin à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 517,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chevreaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,9 %), prairies (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), terres arables (3,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

1850 : les Sœurs de la Présentation de Marie de Châtel, congrégation fondée à Arinthod (Jura) par l'abbé Joseph-Marie-Felix Perray, transférée au château de Chagny (Saône-et-Loire) en 1833, s'installent sur le territoire de la commune, à Châtel, entre Chevreaux et Gizia[Note 4].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  mars 2008 Jacques Burtin    
mars 2008 mars 2014 Véronique Pernot[14]    
mars 2014 En cours Bernard Broissiat DVD Agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 5], en augmentation de 0,79 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
469502463382410368364353312
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
339316327288343293288275250
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
262242257218234231236217179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
199196223225168188152138121
2021 - - - - - - - -
127--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sont à voir sur le territoire de la commune :

Château de Chevreaux.
  • les ruines du château de Chevreaux (depuis 1990, l'association Les Amis de Chevreaux Chatel développe des actions pour la mise en valeur de ce château du Moyen Âge, perché au sommet des premiers contreforts du Jura) ; en avril, juillet et août, des chantiers de jeunes bénévoles permettent à tous de découvrir les techniques et les métiers liés à la sauvegarde du patrimoine : taille de la pierre, maçonnerie à la chaux, etc.) ;
  • l'église Saint-François-Xavier ;
  • le couvent de Châtel, dans un parc de 80 hectares situé au sommet d'une colline offrant une vue panoramique sur la Bresse et le Revermont, où une congrégation, les Sœurs de la Présentation de Marie, a installé son siège en 1850 (en provenance du château de Chagny), de nos jours lieu d'accueil géré par l'association Châtel-Accueil avec la participation bénévole de religieuses des Sœurs de l'Alliance (10000 nuitées en 2014[19]) ;
  • le jardin des Sœurs de la congrégation de la Présentation de Marie, au lieu-dit « Châtel », inscrit à l'IGPC depuis 1995[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles de Wikipédia[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. En mai 2003, la congrégation a fusionné avec six autres pour former une nouvelle congrégation nommée les Sœurs de l'Alliance (fusion avec : les Sœurs de la Compassion de Villersexel, de l'Immaculée-Conception de Chambéry, de Notre-Dame-du-Fief de Cassel, de Notre-Dame-Auxiliatrice de Montpellier, de la Sainte-Enfance de Marie de Nancy et de Saint-Roch de Viviers).
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Chevreaux et Pimorin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pimorin », sur la commune de Pimorin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pimorin », sur la commune de Pimorin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Source : « Passer ses vacances dans un ancien couvent », Le Journal de Saône-et-Loire, édition du jeudi 27 août 2015.
  20. « Jardin des Sœurs de la Présentation de Marie », notice no IA39000852, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.