Utilisateur:Mourial/Stéphane Tiki
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Stéphane Tiki | |
Stéphane Tiki en 2017. | |
Fonctions | |
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Président des Jeunes Populaires | |
– (1 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Direction collégiale |
Successeur | Direction collégiale Marine Brenier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Yaoundé (Cameroun) |
Nationalité | Cameroun |
Parti politique | UMP (2007-2015) LR (depuis 2015) |
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Stéphane Tiki, né le à Yaoundé[1], est un militant politique de nationalité camerounaise actif en France.
Il est président des Jeunes Populaires (mouvement de jeunesse de l'UMP) entre décembre 2014 et février 2015.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils d'un juriste et d'une comptable[1], il grandit à Yaoundé et effectue sa scolarité au lycée Fustel-de-Coulanges de Yaoundé. Après son baccalauréat (2005), il va étudier l'économie et la gestion d'entreprises à Paris[2].
Militant à l'UMP[modifier | modifier le code]
En 2006, il s'oppose aux grèves étudiantes contre la réforme des CPE qui bloque la Sorbonne, où il est inscrit[1]. Le , séduit par les idées de Nicolas Sarkozy, il devient membre de l'UMP. Il est nommé responsable du parti pour la Sorbonne, puis pour l'ensemble des universités d'Île-de-France[3].
Lors des élections municipales de 2008, il fait partie de l'équipe de campagne de Rachida Dati[2], puis entre au bureau national de l'UMP, responsable des nouveaux adhérents[1]. En 2012, il soutient Jean-François Copé lors de l'élection du président de l'UMP[4].
Il est nommé fin 2013 secrétaire national de l’UMP[5] et devient le benjamin du bureau politique de ce parti.
En février 2014, il participe à la fondation de l'association Génération Sarkozy[6], qui soutient l'ancien président en vue de la prochaine élection présidentielle, et en devient l'un des deux porte-parole[7].
Cette hyperactivité militante lui vaut d'être qualifié d'« omniprésente cheville ouvrière » par Le Figaro[8], de « prodige » par Les Inrocks[1], de « rising star » par le Times[9].
Prises de position[modifier | modifier le code]
Militant de la Droite forte, le courant majoritaire et le plus droitier de l'UMP[10], il s'exprime fermement et régulièrement contre l'immigration clandestine[11]. À l'automne 2012, il est à l'initiative d'une pétition contre le droit de vote des étrangers[12]. En octobre 2013, lors de l'affaire Leonarda, il s'insurge contre le fait que « France 2 donne un direct pour interviewer Leonarda, une personne reconduite à la frontière, conformément à la loi »[12].
Éphémère président des Jeunes populaires[modifier | modifier le code]
Le , après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, il est nommé président des Jeunes populaires, l'organe jeunesse du parti.
Mais, le journal Minute, dans son numéro daté du , puis le Canard enchaîné du , révèlent que Stéphane Tiki ne possède pas la nationalité française et qu'il réside en France sans titre de séjour. Dès la publication de l'information du Canard enchaîné, Stéphane Tiki annonce « se mettre en congé » de la présidence des Jeunes populaires[13],[14]. Pour sa défense, il affirme qu'une demande de naturalisation est en cours. Cependant, Europe 1 révèle dès le lendemain qu'il n'existe en réalité aucune requête administrative à ce sujet ; il en a fait une en 2009 mais elle a été rejetée. Par le passé, il a été titulaire d'un visa long-séjour en 2005, puis d'un titre de séjour étudiant pour 2009-2010[15].
Le , le sénateur Mathieu Darnaud, 39 ans, est chargé par Frédéric Péchenard, directeur général du parti, de la direction intérimaire des Jeunes populaires[16]. Celui-ci ne prend cependant pas le poste de président du mouvement[17], auquel Nicolas Sarkozy entendait initialement réinstaller Stéphane Tiki si sa situation était régularisée[16]. Cependant, la direction du parti annonce ensuite son choix de faire élire le prochain président des Jeunes UMP par les adhérents du mouvement[18], chose confirmée en juillet 2015 lors de la présentation d'une liste conduite par Marine Brenier pour prendre la tête des Jeunes Républicains, et dont Stéphane Tiki est écarté[19].
En juillet 2015, il reçoit le « prix du jeune leader politique francophone », LeLab notant que ce prix « mystérieux » est « complètement inconnu »[20].
En , le soutien apporté à Stéphane Tiki par des responsables du Front national de la jeunesse est remarqué par Minute[21].
Il annonce en août 2016 son soutien à Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains[22], qui échoue, puis soutient le candidat François Fillon, qui échoue également à l'élection présidentielle. Il signe ensuite une tribune de soutien à Emmanuel Macron pour le second tour du scrutin, qui oppose le candidat En marche ! à Marine Le Pen[23].
Ambitionnant d'obtenir une investiture aux élections législatives de juin suivant, il est néanmoins débouté[24].
En 2017, il co-fonde le think tank OSONS !, qui souhaite porter les idées de la jeunesse de la droite et du centre[25].
Il soutient Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, lors duquel il est élu président du parti[26].
Depuis la rentrée 2017, il est chroniqueur régulier sur Beur FM dans Le Grand Déballage d'Adile Farquane[27],[28],[29].
En mars 2018, il devient secrétaire général adjoint de Droite Lib[30], le mouvement de Virginie Calmels.
Références[modifier | modifier le code]
- «Stéphane Tiki, portrait du prodige déchu de l’UMP», Les Inrocks,
- «Stéphane Tiki, Président des jeunes UMP» sur le site Je Wanda
- «Le camerounais Stéphane Tiki, référent UMP facs Sorbonne» sur Le Journal du Cameroun,
- Alexandre Lemarié et Matthieu Goar, « Stéphane Tiki, président sans-papiers des jeunes UMP », lemonde.fr, 11 février 2015.
- Alexandre Lemarié et Matthieu Goar, « Stéphane Tiki, président des jeunes UMP et sans-papiers », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- «Stéphane Tiki, l'homme qui choisissait mal ses amis», sur Marianne
- «Le bureau national» sur le site de Génération Sarkozy
- «Stéphane Tiki: la chute de l'omniprésente cheville ouvrière des jeunes de l'UMP»
- (en) «Sarkozy's star was an illegal immigrant», The Times,
- Maurice Szafran, «L'UMP, la Droite forte et son "petit" chef sans papiers...», Challenges,
- Gilles Debernardi, «Stéphane Tiki, l'arroseur arrosé», Le Dauphiné,
- «Quand Stéphane Tiki s'opposait au vote des étrangers», Europe 1,
- «Sans titre de séjour, Stéphane Tiki "se met en congé" de la présidence des jeunes UMP» sur Le Monde
- «Le président des Jeunes UMP, sans papiers, "se met en congé"» sur Le Figaro
- Antonin André, David Doukhan et Gaétan Supertino, « UMP : non, Tiki n'a pas demandé de naturalisation depuis 2009 », europe1.fr, 12 février 2015.
- «Le sénateur Mathieu Darnaud prend l'intérim de la direction des Jeunes UMP», Le Monde
- «Nicolas Sarkozy voudrait voir Stéphane Tiki retrouver la tête des Jeunes Populaires», RTL,
- Tristan Quinault Maupoil, « Les futurs «Jeunes républicains» éliront leur président », lefigaro.fr, 12 mai 2015.
- Tristan Quinault Maupoil, « L'élection du président des Jeunes républicains avancée, Tiki écarté », lefigaro.fr, 9 juillet 2015.
- Étienne Baldit, « Stéphane Tiki, lauréat du mystérieux "prix du jeune leader politique francophone" », lelab.europe1.fr, 2 juillet 2015.
- Marc Bertric, « Stéphane Tiki, un clandestin très présent », Minute, no 2732, , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
- Margaux Duguet, « Présidentielle 2017 : à quoi va ressembler le candidat Sarkozy ? », europe1.fr, 22 août 2016.
- « "Nous, Jeunes Républicains, voterons pour Emmanuel Macron" », lopinion.fr, 26 avril 2017.
- Lucas Chedeville, « Que sont devenus les présidents des sections jeunes de partis politiques », sur streetpress.com, .
- « OSONS ! La jeunesse des idées », sur OSONS ! La jeunesse des idées (consulté le )
- Jérôme Jarny, « Loire : Les Jeunes Républicains derrière Wauquiez », activradio.com, 20 novembre 2017.
- « Le Grand Déballage », sur beurfm.net
- « Le Grand Déballage », sur beurfm.net
- « Le Grand Déballage BeurFM », sur beurfm.net
- « Egalité des chances et mérite : la nouvelle boussole que doit se donner la droite », sur atlantico.fr,
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