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Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

De nombreux films se sont inspirés de la légende du snuff movie[1]. Dès 1960, Le Voyeur de Michael Powell raconte l'histoire d'un homme qui assassine de jeunes femmes tout en les filmant avec une caméra portable. Suite au succès de Snuff qui popularise le mythe des snuff movies dans les années 1970, d'autres films se mettent à aborder ce thème. En 1979, Hardcore de Paul Schrader est le premier film hollywoodien à s'intéresser au phénomène et à parler des liens entre le milieu pornographique et le snuff movie[2]. En 1976, Black Emanuelle en Amérique de Joe D'Amato a d'ailleurs fait parler de lui avec une scène très réaliste de snuff movie[3].

Le snuff movie sert d'intrigue à de nombreux thriller comme dans 8 millimètres de Joel Schumacher (1999), où un détective privé enquête sur la véracité d'un snuff movie qu'un milliardaire récemment décédé aurait gardé en secret, ou bien dans Strange Days de Kathryn Bigelow (1995), où un enquêteur doit visionner un snuff movie pour trouver des indices et retrouver le coupable du meurtre d'un proche. Dans le film multi-primé Vidéodrome de David Cronenberg (1985), un dirigeant d'une chaîne télévisée découvre une transmission pirate entièrement dédiée aux snuff movies.

Le film d'horreur et le cinéma gore exploite évidemment le thème. La nouvelle vague du cinéma d'horreur, incarné par le Splat Pack, s'en inspire fréquemment comme Saw de James Wan et les Hostel d'Eli Roth[1].

Certains films underground essaient volontairement de brouiller les pistes entre ce qui relève de la réalité et la fiction, parfois en travestissant volontairement leur film en snuff movie (August Underground). Le court-métrage Pig (1998) fait intervenir un tueur incarné par le chanteur gothique Rozz Williams (également co-réalisateur) qui torture sa victime et la tue. Si la mort est bien simulée, les blessures infligées à la victime sont bien réelles, Rozz Williams désirant exorciser ses propres démons avec le film. En 2007, Snuff 102 de l’argentin Mariano Peralta, montrant les tortures d'un psychopathe sur trois femmes, devient célèbre en créant un scandale lors de sa diffusion au festival international du film de Mar del Plata. Sa réputation de film le plus choquant jamais réalisé lui vaut d'être interdit dans de nombreux pays.

Le snuff movie dans les films peut aussi servir à amener une réflexion sur le pouvoir des images et les rapports entre l'Homme et la violence, comme dans Tesis d’Alejandro Amenabar (1996)[2],[1].

Dans les années 1970, la rumeur voulait que ces films soient tournés en Amérique du sud mais après la chute du mur de Berlin et le développement de la mafia russe, les cinéastes ont commencé à déplacer le snuff movie dans les pays d'Europe de l'est (Témoin muet, Gunblast vodka, Hostel…)[2],[1].

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

  • Le sujet des snuff movies est utilisé dans une fraction non négligeable de l'intrigue du diptyque Golden Gate (2000) / Shadow (2002), 11e et 12e volumes de la série Largo Winch.
  • Une série appelée "Le Réseau Bombyce" de Cecil et Corbeyran qui se déroule dans un XIXe siècle imaginaire est apparue récemment chez Les Humanoïdes associées.
  • Milo Manara, en 1988, dans son recueil Courts métrages, avait déjà traité ce thème dans une histoire courte intitulée Acherontia atropos.
  • Dans le manga Gunslinger Girl, Triela est retrouvée à moitié morte, victime de snuff movie.

Romans[modifier | modifier le code]

  • Maurice G. Dantec aborde ce sujet dans son roman la Sirène rouge. La jeune héroïne fuit sa mère après avoir découvert qu'elle était productrice de snuff movies.
  • Jacques Vettier a écrit un roman policier dans lequel le snuff movie est la toile de fond de l'intrigue : Nécroprocesseurs.
  • Gregory Mcdonald raconte l'histoire des 3 derniers jours de Rafael Brown qui accepte de jouer dans un snuff movie pour sauver sa famille du besoin dans Rafael, derniers jours, adapté au cinéma sous le titre de The Brave.
  • Laurent Fétis raconte l'histoire d'un réalisateur de snuff movies dans Le lit de béton.
  • Dans Monsieur Malaussène de Daniel Pennac, les méchants sont des snuffers multirécidivistes.
  • Le Costume du mort de Joe Hill sorti en 2007 met en scène un vieux musicien qui collectionne les objets bizarre, dont un Snuff qu'on lui a offert.
  • Snuff de Chuck Palahniuk, à paraître en septembre 2009 en France. Intitulé Snuff, le livre nous plongera dans l’univers glauque des snuff-movies, plus précisément, le livre suivra Cassie Wright, une reine du porno, qui tente de battre le “record du monde de la fornication”, en s’offrant devant une caméra à six-cent hommes.
  • Jean-Luc Bizien :"La mort en prime time", raconte l'histoire de jeunes gens enfermés dans un loft pensant être là pour gagner beaucoup d'argent....
  • In tenebris de Maxime Chattam, second volet de sa trilogie du mal, y fait référence lors du passage de Joshua Brolin dans la cour des miracles. Chattam en fait le sujet d'intrigue principal dans son roman La Promesse des ténèbres.
  • Le roman La mort leur va si bien (titre original : "Looking good dead", 2006), de Peter James est un thriller ayant pour thème la création et la diffusion de snuff movies par des malfaiteurs.
  • Dans Bikini, de James Patterson, publié en version française en 2009, le personnage principal enquête sur un Serial killer qui vend ses services à un groupe de riches amateurs de Snuff Movies en filmant ses exécutions.
  • Dans Hell.com, de Patrick Senécal, un personnage s'adonne au visionnage de tels films.
  • Dans le roman Moviola de Serguei Dounovetz (éditions Le Dilettante, 1994), le principal protagoniste est un acteur de série Z suicidaire qui signe un contrat pour mourir dans un snuff movie.
  • Dans Moins que zéro et Suite(s) impériale(s) de Bret Easton Ellis

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Dans le jeu-vidéo KGB, le joueur enquête dans les deux premiers chapitres sur un trafic de snuff movies.

Manhunt est centré autour de la thématique du snuff movie.

Vampire: The Masquerade - Bloodlines fait une référence au snuff movie dans une mission où le joueur doit récupérer une K7 vidéo contenant un film montrant d'horribles meurtres.

Bloody Good Time met en scène des acteurs qui doivent s'entretuer devant les caméras d'un réalisateur.

  1. a b c et d Romain Le Vern, Le snuff movie au cinéma, Excessif.com, 27 juillet 2007, (page consultée le 12 janvier 2011).
  2. a b et c Manu, Tesis, Trouver Objet Caché, 30 septembre 2001, (page consultée le 12 janvier 2011).
  3. Black Emanuelle en Amérique, Psychovision.net, (page consultée le 12 janvier 2011).