Union technique du bâtiment

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Union technique du bâtiment (UTB)
logo de Union technique du bâtiment
Logo de l'Union Technique du Bâtiment

Création 1933
Forme juridique SCOP SA à capital variable
Siège social Romainville[1]
Drapeau de la France France
Direction Charles-Henri Montaut
Activité Métiers du bâtiment
Effectif 1 237[2]
SIREN 572064145[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR62572064145Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web https://www.utb.fr/

Fonds propres 24 900 000 euros (2021)[1]
Dette 14 000 000 euros (2021)[1]
Chiffre d'affaires 168 000 000 euros (2021)[1]
+32 %[1]
Résultat net 559 000 euros (2021)[1]
+193 %[1]

L'Union technique du bâtiment ou UTB est un groupe français des métiers du bâtiment fondé en 1933 à Pantin[4]. Il est spécialisé dans les métiers du second œuvre (plomberie, couverture, charpente, climatisation…)[5]. C'est l'une des plus grandes Scop de France[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Union technique du bâtiment est créée en Scop en 1933[6],[7],[8]. L'entreprise est alors spécialisée dans le plomb, la couverture et le chauffage[7].

Après la seconde guerre mondiale, l'entreprise se développe du fait des besoins de reconstruction. En parallèle de son activité traditionnelle, l'entreprise acquiert progressivement un savoir-faire dans le domaine de la restauration des Monuments Historiques[7]

En 1973, la Scop élit à sa tête Claude Bordier[7].

Dans les années 80, l'entreprise développe un activité complémentaire d'entreprise générale du bâtiment pour se positionner sur le marché de la rénovation des logements sociaux[7].

En 1995, UTB installe son siège social à Pantin[9]

En 1996, Charles-Henri Montaut est élu PDG en remplacement de Claude Bordier[7].

Dans les années 2000, la Scop multiplie agences et filiale à Lagny (77), Orléans (45), Villejuif (94), Saint-Nicolas-les-Cîteaux (21) et Puteaux (92)[7]. En 2012, UTB possède cinq implantations en Île-de-France et cinq filiales en province[9].

Organisation coopérative[modifier | modifier le code]

Une partie des salariés d'UTB sont sociétaires de l'entreprise et détiennent la totalité de son capital social[9]. En 2012, c'est le cas de 400 salariés sur 1000[9]. Ces sociétaires se réunissent chaque année en assemblée générale pour décider les grandes orientations de l'entreprise, désigner les administrateurs de la société et décider de la répartition des bénéfices[7],[9],[10].

Le conseil d'administration compte 12 administrateurs[1]. C'est lui qui élit le PDG de la Scop.

Prestations et qualifications[modifier | modifier le code]

UTB réalise des prestations de couverture, étanchéité, charpente, ornementation, électricité, plomberie, chauffage, ventilation, climatisation, serrurerie-métallerie, taille de pierre, marbrerie, bardage, ossature bois, et traitement de l'amiante[2],[7].

UTB réalise des prestations de dépannage, notamment en plomberie, électricité, chauffage, ventilation, climatisation[11].

Depuis les années 80, UTB intervient comme entreprise générale du bâtiment[7].

UTB est qualifié pour intervenir sur les bâtiments classés Monuments historiques. UTB est ainsi notamment intervenu sur le Petit Palais, le château de Vaux-le-Vicomte, les Grands Moulins de Pantin, le Printemps Haussmann, et l'église Saint-Sulpice de Paris[6],[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h « UTB (UNION TECHNIQUE DU BATIMENT) », sur pappers.fr (consulté le )
  2. a et b « Groupe utb », sur utb.fr (consulté le )
  3. Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  4. Marie Piquemal et Elodie Auffray, « Trois Scop au microscope », Libération,‎ (lire en ligne)
  5. a et b Coralie Donas, « Industrie, services télécoms : zoom sur les quatre plus grandes scop de France », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  6. a et b Patrick Désavie, « La coopérative UTB en phase avec son temps », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  7. a b c d e f g h i j et k Laurent Perrin, « UTB : l'histoire d'une entreprise de bâtisseurs », batiweb,‎ (lire en ligne)
  8. latribune.fr, « Économie sociale et solidaire : ces SCOP qui marchent et qui perdurent », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  9. a b c d et e Par, « UTB, l'entreprise aux 400 patrons », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  10. Marie Bartnik, « Scop : quels sont les risques pour le salarié ? », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  11. Bruno Mouly, « UTB optimise la gestion de ses dépannages », Le Moniteur,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]