Sphenosuchia
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Règne | Animalia |
| Embranchement | Chordata |
| Sous-embr. | Vertebrata |
| Classe | Sauropsida |
| Sous-classe | Diapsida |
| Infra-classe | Archosauromorpha |
| — non classé — | Archosauria |
| — non classé — | Crurotarsi |
| Super-ordre | Crocodylomorpha |
Familles de rang inférieur
- † Sphenosuchidae
Les Sphenosuchia ou sphénosuchiens sont un sous-ordre éteint des crocodylomorphes archaïques, apparu au Trias et ayant vécu jusqu'au Jurassique supérieur. La plupart d'entre eux étaient des animaux de petite taille, graciles, avec une posture érigée sur les membres.
Répartition stratigraphique[modifier | modifier le code]
Les premiers membres connus du groupe (i.e. Hesperosuchus) ont vécu au début du Norien et ont été trouvés dans le membre de Blue Mesa de la Formation de Chinle. On connait actuellement un seul sphénosuchien ayant vécu au Jurassique moyen, Junggarsuchus, dont les fossiles ont été découverts dans le bassin de Junggar (Formation de Shishugou) en Chine dans les formations attribuées soit au Bathonien soit au Callovien (il y a environ 165 Ma)[1]. On pensait que le plus ancien sphénosuchien connu était Macelognathus qui a vécu en Amérique du Nord au Jurassique supérieur (Kimméridgien et Tithonien (157 - 145 Ma) . Il est aujourd'hui considéré comme un crocodylomorphe basal de la famille des Hallopodidae[2].
Phylogénie[modifier | modifier le code]
La monophylie du groupe est débattue, bien que plusieurs synapomorphies caractérisent le clade, comme les membres d'une extrême finesse, un carpe compact et un processus coracoïde allongé.
En 2002, Clark et Sues ont pensé avoir trouvé un clade possible des sphénosuchiens avec Dibothrosuchus, Sphenosuchus et éventuellement Hesperosuchus et Saltoposuchus avec d'autres genres de positions non résolues (Kayentasuchus, Litargosuchus, Pseudhesperosuchus et Terrestrisuchus)[3]. Plus récemment, toutefois, Clark a plaidé pour une paraphylie du groupe, affirmant que des caractères morphologiques avaient été secondairement perdus chez les crocodylomorphes plus évolués[1]. Une étude plus approfondie est nécessaire avant que la monophylie du groupe ne soit résolue avec certitude. Une analyse phylogénétique parfaite est, à l'heure actuelle, impossible à cause de la rareté des restes fossiles montrant des caractères phylogénétiquement informatifs.
Liste des genres de sphénosuchiens[modifier | modifier le code]
En raison de l'incertitude actuelle entourant la monophylie des sphénosuchiens, aucun arbre phylogénétique n'est présenté dans l'article, cependant, les genres actuellement classés comme sphénosuchiens sont:
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Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sphenosuchia » (voir la liste des auteurs).
- Clark, J.M., et al. (2004).A Middle Jurassic 'sphenosuchian' from China and the origin of the crocodylian skull Nature 430:1021-1024.
- (en) Juan Martin Leardi, Diego Pol et James Matthew Clark, « Detailed anatomy of the braincase of Macelognathus vagans Marsh, 1884 (Archosauria, Crocodylomorpha) using high resolution tomography and new insights on basal crocodylomorph phylogeny », PeerJ, vol. 5, , e2801 (PMCID 5251941, DOI 10.7717/peerj.2801)
- (en) Clark, J.M., and Sues, H.-D. (2002). Two new species of basal crocodylomorphs and the status of the Sphenosuchia. Zoological Journal of the Linnean Society 136:77−96
- (en) S. G. Lucas, « Dyoplax O. Fraas, a Triassic sphenosuchian from Germany », Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde, B, vol. 263, , p. 1–13
- (en) J. M. Clark, « A new specimen of Hesperosuchus agilis from the Upper Triassic of New Mexico and the interrelationships of basal crocodylomorph archosaurs », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 20, no 4, , p. 683–704 (DOI 10.1671/0272-4634(2000)020[0683:ANSOHA]2.0.CO;2)
- (en) Jerald D. Harris, « A new and unusual sphenosuchian (Archosauria: Crocodylomorpha) from the Lower Jurassic Lufeng Formation, People's Republic of China », Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, Abhandlungen, vol. 215, no 1, , p. 47–68
