École régionale de Pforta
Fondation | 1543 |
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Type | Gymnasium (en) |
Académie | Saxe-Anhalt |
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Proviseur | Kathrin Volkmann |
Enseignants | 48 |
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Langue(s) des cours | allemand, latin, grec ancien, anglais, français, espagnol, russe |
Ville | Naumbourg |
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Pays | Allemagne |
Site web | http://www.landesschule-pforta.de |
Coordonnées | 51° 08′ nord, 11° 45′ est | |
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Géolocalisation sur la carte : Allemagne
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L’École régionale de Pforta (Landesschule Pforta), naguère Académie royale de Pforta, est un internat destiné aux lycéens les plus doués d’Allemagne. Cette institution d’élite jouit d’une tradition d’excellence qui remonte au XVIe siècle. Elle occupe les locaux de l’ancienne Abbaye de Pforta cistercienne à Schulpforte (faubourg de Bad Kösen) dans l’arrondissement du Burgenland, en Saxe-Anhalt.
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la Réforme, le duc Henri le Pieux avait fait fermer le cloître cistercien de Schulpforte en 1540 et dispersé les religieux. Après de longs pourparlers sur la nouvelle destination des bâtiments du couvent sécularisé, le duc Maurice de Saxe (qui devait devenir prince-électeur en 1547), y installa en 1543 l'une des trois écoles qu'il entendait créer, la Schulpforta[1]. Les deux écoles-sœurs furent le Lycée régional de Saxe Sainte Afra de Meissen et le Gymnasium Saint-Augustin de Grimma. 150 garçons de toutes les couches sociales pouvaient y recevoir une éducation supérieure, la scolarité étant gratuite[2]. Pour subvenir aux besoins matériels de l'institution, le duc Maurice avait confisqué les possessions de la confrérie de Schulpforte. L'Ecole fut aménagée entre 1573 à 1575.
Après les Guerres napoléoniennes, et au terme du Congrès de Vienne de 1815, le Royaume de Saxe dut concéder divers territoires à la Prusse, dont le Burgenland. C'est donc dans une institution désormais prussienne qu'en 1850 l'architecte Friedrich-August Stüler réalisa la Grande entrée de l’École.
En 1935 les autorités nationales-socialistes firent de la Schulpforta un établissement d'enseignement politique national (Nationalpolitische Erziehungsanstalten, NAPOLA ou NPEA), et elle devait conserver ce statut jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945.
Puis jusqu'en 1950, l'institution s'efforça de retrouver la fonction éducative qu'elle avait sous la défunte République de Weimar. Mais la Réforme agraire entreprise dans la Zone d'occupation soviétique se solda par l'évacuation de l’école, et avec la création de la RDA en 1949, la fondation de Schulpforte fut définitivement dissoute et, de 1958 à 1990, les locaux furent convertis en un de ces établissements secondaires qu'on appelait en RDA Erweiterte Oberschule, qui menait les élèves jusqu'au baccalauréat (Hochschulreife). C'est ainsi que les locaux accueillirent des jeunes filles pour la première fois de leur histoire. Il y avait 360 places dans cet internat. En 1981 et en 1982, les autorités y ajoutèrent deux écoles professionnelles (musique et interprétariat).
Mais à l’ouest, la sodalité des anciens élèves de la Schulpforta militait pour une reconstitution de la fondation princière : en 1968, ils firent ouvrir dans la petite ville de Meinerzhagen, en Westphalie, une école reprenant la tradition de leur vénérable école, l’Evangelische Landesschule zur Pforte[3],[4].
Comme par le passé, l'admission était conditionnée par l'excellence de l’impétrant, indépendamment des ressources de sa famille. À la fin des années 1990, la réunification ayant rendu possible la réouverture de la Landesschule Pforta originelle, les locaux de Meinerzhagen furent évacués, avant d'être rasés en 2005. Dès 1990, la vieille école de Schulpforte passa sous la tutelle du land de Saxe-Anhalt, avec une capacité d'accueil de 400 élèves. Dans les classes de la seconde à la terminale (9e à 12e selon le système éducatif allemand), on réintroduisit l'enseignement des langues classiques, de la musique et des sciences expérimentales. Par suite de la réforme du système scolaire en Saxe-Anhalt et l'entrée en vigueur de l’« Abitur en douze ans » pour tous les lycées du land, la Landesschule Pforta s'est alignée sur le cursus de l'Abitur. L’internat, où logent tous les élèves, et les travaux au bénéfice de la collectivité continuent de ponctuer la journée des pensionnaires. En 1992, la Stiftung Schulpforta fut rétablie avec le statut de fondation d'intérêt général relevant du droit public.
Avec le départ à la retraite en de l’ancien Rector Portensis, Karl Büchsenschütz, l'interim a été assuré par le Dr. Däumer. À l'issue d'un concours national, c'est finalement Bernd Westermeyer, jusque-là directeur du Séminaire Œcuménique de Magdebourg, qui a été choisi comme nouveau Rector Portensis. Il est entré en fonctions à l'automne 2007.
La vie lycéenne
[modifier | modifier le code]Principes fondamentaux
[modifier | modifier le code]Au premier jour de leur admission à la Schulpforta, les lycéens se voient attribuer des travaux collectifs, comme :
- la bonne tenue des chambres l'après-midi et le soir (Famulusdienst) ;
- l'office de sonneur (Keildienst) : l'internat ayant conservé, par atavisme, une sonnerie non-électrique, on continue de sonner les heures avec la cloche du lycée[5].
Les droits et devoirs des élèves sont gradués selon le niveau d'étude (plus que selon l'âge). À la différence des autres lycées publics, l’autogestion (Selbstverwaltung) est ici au cœur de la vie scolaire. Les traditions de l'École comportent aussi un évènement inaugural s'appelant le Neunerschwoof où les nouveaux·elles élèves participent à certaines tâches coopératives.
Les élèves sont réparti·e·s dans sept maisons. Les maisons II et VI sont réservées aux filles. Les autres internats comportent des étages de garçons et des étages de fille séparés. Les chambres comportent de 1 à 4 lits. Le plus souvent, les plus jeunes élèves (ceux de seconde) sont rassemblé·e·s à plusieurs dans les grandes chambres, les chambres individuelles étant réservées aux élèves de classe terminale.
Outre ses nombreuses traditions, la vie de l'internat est imprégnée du culte de l'étude : on y encourage la solidarité, la résolution des difficultés et conflits par la dialectique et la créativité coopérative. Ainsi les élèves se voient offrir des conditions idéales à l'épanouissement de leurs capacités.
Évolution de l'institution du XVIIIe au XXe siècle
[modifier | modifier le code]Les cours n'occupaient d'abord que la moitié de l'emploi du temps des élèves, entrecoupés de colles (Repetierzeiten) et d'heures d'études (Arbeitszeiten) : les élèves, par groupes de 10 à 18, s'installaient dans une salle où ils faisaient leurs devoirs sous la surveillance d'un aîné de terminale (12e classe) ou de première supérieure (13e classe), lequel travaillait lui-même sur une dissertation[6]. Les élèves étaient groupés à quatre ou cinq par table, à charge pour le doyen de tablée de faire revenir le calme si nécessaire. Parmi les aînés, certains étaient investis en tant que « surveillants » (Inspektoren) d'une responsabilité particulière dans le suivi des chambrées (ils avaient chacun une ou deux chambrées à charge), aux heures de repos et pour les sorties en ville. Ces surveillants pouvaient en contrepartie distribuer des punitions à tous les élèves jusqu'aux classes de première, même s'ils évitaient d'y recourir pour ces derniers. Les punitions les plus sévères étaient décidées par le collège des surveillants. Le professeur responsable pour la semaine (Hebdomadar) n'était mis au courant que dans le cas des manquements les plus graves, et l'élève pouvait alors être amené à comparaître devant le conseil de discipline (Synode).
Aujourd'hui les surveillants ont laissé la place aux « délégué·e·s de l'étage » et « délégué·e·s de classe » : les premiers sont tenus de vérifier l'état de leur chambre, le bon déroulement des tâches ménagères, au début du Silentium (les heures consacrés aux devoirs) qui commence à 20h 15 pour les élèves de seconde, puis un quart d'heure plus tard par année d'avancement dans le cursus ; les terminales sont dispensés des tâches d'entretien. Le service des repas est aujourd'hui également partagé : chaque élève l'effectue une année.
Le temps libre était laissé à la « récréation » : les élèves pouvaient sortir des salles d'étude et se promener (y compris par −15 °C) dans le parc du lycée. Longtemps, le droit de quitter l'enceinte du lycée pour aller en ville fut limité, même pour les terminales, à quelques heures seulement : normalement trois heures, voire exceptionnellement quatre pour les élèves qui s'étaient particulièrement distingués. L'influence des mouvements de jeunesse et de l’Éducation nouvelle ne fit évoluer cette réclusion que fort lentement : longtemps, les plus jeunes (classes de 3e et de seconde) ne purent sortir de l'enceinte de l'établissement que pour une à deux heures par semaine. Aujourd'hui, les élèves peuvent quitter l'internat dès lors qu'ils ont signé un cahier de décharge avec leur nom, la raison de leur sortie et l'heure de leur retour.
Une renommée inégalée
[modifier | modifier le code]Chaque année, les élèves de l'École se classent régulièrement aux premières places des épreuves du concours général allemand (Bundeswettbewerb) pour les sciences et les langues. Les chœurs de l'École (ainsi que la chorale des anciens), dirigés par les chef·fe·s Annabelle Weinhart et Matthias Jende, sont aussi souvent distingués pour leurs interprétations. Les concerts des deux chorales, celle des jeunes filles et celle des garçons, donnés dans la chapelle, sont très courus. Ces dernières années, des compositions d'élèves ou d'anciens de l'école ont été interprétées, comme celle de Raphael Michaelis avec son cycle Eine Reise mit Jesus ou le mélodrame John Maynard de Thomas Krüger. Le dernier a été donné au Phönix-Theaterwelt de Wittenberg.
On peut se promener librement dans le parc de l'Ecole pendant les cours. On peut également visiter la vieille chapelle avec son cimetière et le cloître.
Anciens élèves
[modifier | modifier le code]Forte de sa longévité, l'Institution de Schulpforta peut s'enorgueillir d'avoir formé d'illustres enfants du pays.
Outre Friedrich Nietzsche (qui étudia à la Schulpforta de 1858 à 1864[7]), les personnalités les plus célèbres ayant fréquenté l'établissement sont :
- Arthur Auwers ;
- Theobald von Bethmann Hollweg ;
- Joachim Wilhelm von Brawe ;
- Christian Gottfried Ehrenberg ;
- Johann Gottlieb Fichte ;
- Georg Groddeck ;
- Jacob Paul von Gundling ;
- Ernst Theodor Amadeus Hoffmann ;
- Friedrich Gottlieb Klopstock[8] ;
- Otto Koehler ;
- Karl Lamprecht[9] ;
- Karl Richard Lepsius ;
- Augustus Meineke ;
- August Ferdinand Möbius, fils d'un maître de danse de ce lycée ;
- Ernst Wilhelm Nay ;
- Erdmann Neumeister ;
- Wolf von Niebelschütz (de) ;
- Novalis ;
- Leopold von Ranke ;
- Johann Friedrich Röhr (de) ;
- Johann Hermann Schein ;
- Johann Christian Schöttgen (de) ;
- Ulrich von Wilamowitz-Moellendorff.
La bibliothèque
[modifier | modifier le code]Avec environ 80 000 volumes, la bibliothèque du lycée, fondée en 1570, possède l'un des fonds anciens les plus riches d’Allemagne. On y trouve les Schulprogramme (comptes rendus dressés annuellement par les professeurs pour la direction du lycée), le contenu des cours (y compris des cours manuscrits), les compositions et autres écrits d'anciens élèves de Pforte, ainsi qu'un abondant fonds Klopstock.
Les grandes orgues
[modifier | modifier le code]L'école s'est vu attribuer en 1884 un orgue de Friedrich Ladegast, un des représentants les plus célèbres de la facture d'orgue romantique. Son opus 106 comporte 11 registrations de deux claviers et pédalier dans un buffet de style néogothique, vraisemblablement dessiné par Carl Schäfer. Après des décennies de négligence et finalement le démontage de l'instrument, l'orgue, réparée par les soins des Ets Rösel & Hercher, est depuis 2005 de nouveau en service.
Enseignants illustres
[modifier | modifier le code]Les élèves bénéficiaient souvent de l'enseignement de professeurs remarquables, parmi lesquels on peut citer Sethus Calvisius (1582–1594). Johann Joachim Gottlob am Ende (de) est connu comme le maître du poète Klopstock. Le critique littéraire Karl August Koberstein, qui enseigna à la Schulpforta de 1820 à 1870, est le grand-père maternel de Georg Groddeck et l'un des maîtres de Friedrich Nietzsche. Les professeurs Christian Gottlieb Kluge le Jeune (de), Johann Adolf Schlegel, Wilhelm Paul Corssen (1848-1868), latiniste que Nietzsche eut pour professeur, et Friedrich Gottlieb Barth, recteur de 1787 à 1794, ont aussi enseigné dans l'établissement.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cf. Gerhard Arnhardt, Schulpforte., Verlag Volk und Wissen, , p. 15.
- Cf. Volker Beyrich, « 1549: Herzog Moritz macht Weg frei für Fürstenschule in Grimma – Kurfürst von Sachsen regelt freie Bildung und ermöglicht Söhnen ärmerer Stadtbürger den Zugang », Leipziger Volkszeitung, éd. de la Muldental, , p. 28.
- (de) Jürgen Beil, « 50 Jahre Landesschule Zur Pforte: Ehemalige organisieren Treffen », sur Come-on.de,
- Cf. Anon., « Schulpforta: Knaben im Coenakel », Der Spiegel, no 50, (lire en ligne)
- Cf. (de) Jule Lumma, « Naumburg und Schulpforte (Saale-Unstrut) », sur hashtag Reiselust, (consulté le ).
- D'après le mémoire dactylographié de (de) Joachim Böhme, Die Pförtner Erziehung, (lire en ligne), p. 38, mis en ligne par l’École régionale sous la direction de Walther Böhme.
- Janz, Curt Paul. (trad. de l'allemand), Nietzsche : biographie, Paris, Gallimard, 1984-, 512 p. (ISBN 2-07-070075-5, 978-2-07-070075-2 et 2-07-070269-3, OCLC 299782558, lire en ligne), tome 1, pp. 53-113
- Près du lycée, dans un méandre de la Saale, il y a une « source Klopstock ».
- Sa tombe se trouve dans le petit cimetière qui jouxte la chapelle de l'École.
Annexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Article sur l'histoire et l'inventaire de la bibliothèque dans le Handbuch der historischen Buchbestände
- L'association des anciens élèves : Pförtner Bund e.V.
- Emploi du temps des élèves au XVIIIe siècle et au XXe siècle : une comparaison...
- C. F. H. Bittcher, Pförtner Album: Verzeichniss sammtl. Lehrer und Schuler der Pforte, vol. 1543-1843
- Barbara Supp, « Ein Ort für Utopien », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gerhard Arnhardt: Schulpforte. Eine Schule im Zeichen der humanistischen Bildungstradition. Verlag Volk und Wissen, Berlin 1988, (ISBN 3-06-217746-2).
- Carl Friedrich Heinrich Bittcher (de): Pförtner Album. Verzeichnis sämtlicher Lehrer und Schüler der Königl. Preuß. Landesschule Pforta vom Jahre 1543 bis 1843. Verlag Vogel, Leipzig 1843.
- Karl Büchsenschütz: Damit es an gelahrten Leuten in unsern Landen nicht Mangel gewinne. In: Schulpforta, 450 Jahre Schulgeschichte. Edition Leipzig, Leipzig 1993, (ISBN 3-361-00409-8)
- Wilhelm Corssen: Alterthümer und Kunstdenkmale des Cisterzienserklosters St. Marien und der Landesschule zur Pforte. Halle, Buchhandlung des Waisenhauses 1868.
- Ralf Georg Czapla: Schulpforta und die Bibelepik des 18. Jahrhunderts. Klopstocks Lehrer Johann Joachim Gottlob am Ende als Dichter und Theologe. In: Daphnis. Zeitschrift für mittlere deutsche Literatur 34 (2005), pp. 287-326.
- Petra Dorfmüller: rectores portenses. Leben und Werke der Rektoren der Landesschule Pforta von 1543 bis 1935. Sax-Verlag, Beucha 2006, (ISBN 3-934544-96-7).
- Petra Dorfmüller, Eckart Kissling: Schulpforte. Zisterzienserabtei Sankt Marien zur Pforte, Landesschule Pforta. Dt. Kunstverlag, München 2004, (ISBN 3-422-06499-0).
- Jonas Flöter: Eliten-Bildung in Sachsen und Preußen. Die Fürsten- und Landesschulen Grimma, Meißen, Joachimsthal und Pforta (1868–1933). Köln/Weimar/Wien 2009, (ISBN 978-3-412-20319-1).
- Wieland Führ (Hrsg.): Vivat Porta. Bilder von Schulpforte aus dem 18. und 19. Jahrhundert. Koberger Verlag, Nürnberg 1993.
- Hans Gehrig (de): Schulpforte und das deutsche Geistesleben: Lebensbilder alter Pförtner, almae matri Portae, zum 21. Mai 1943 gewidmet, in Verbindung mit Otto von Auwers ... [et al.]. Buske, 1943, S. 151. (eingeschränkte Vorschau Online).
- Hans Heumann: Schulpforta. Tradition und Wandel einer Eliteschule. Verlagshaus Thüringen, Erfurt 1994, (ISBN 3-89683-016-3).
- Max Hoffmann (Hrsg.): Pförtner Stammbuch 1543–1893 zur 350jährigen Stiftungsfeier der Königlichen Landesschule Pforta. Berlin (1893).
- Wolfgang Pahncke (de): Die Entstehung und die Entwicklung der Leibesübungen und der Körpererziehung in der Fürsten- und Landesschule Schulpforte. Diss. Rostock, 1956.
- Karl Christian Gottlieb Schmidt, Friedrich Karl Kraft: Die Landesschule Pforte, ihrer gegenwärtigen und ehemaligen Verfassung nach dargestellt. Schleusingen, Selbstverlag 1814 (Digitalisat)
- Sigrid Schütze-Rodemann: Pforta. Das Zisterzienserkloster, die Landesschule. Schnell & Steiner, Ratisbonne 2001, (ISBN 3-7954-1419-9).
- Hartmut Vahl: Napola Schulpforta. 1943–1945. Hamburg 2000.
- Otto Wilde: Schulpforte, eine Brücke zwischen Ost und West. In: Hamburger Mittel- und Ostdeutsche Forschungen Bd. 2 (1960), pp. 193-228.
- Arno Werner: Musik und Musiker in der Landesschule Pforta. In: Sammelbände der Internationalen Musikgesellschaft, 8. Jahrg., H. 4. (1907), pp. 535-550