Heinrich Schickhardt

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Heinrich Schickhardt
Image illustrative de l'article Heinrich Schickhardt
Portrait de Heinrich Schickhardt.
Présentation
Naissance
Herrenberg
Décès (à 76 ans)
Stuttgart
Nationalité Allemande
Mouvement Renaissance
Activités Architecte d'Etat (Wurtemberg)
Œuvre
Réalisations temple Saint-Martin, Montbéliard

Tour Frédéric du Château, Montbéliard
Plans de Freudenstadt

Heinrich Schickhardt est un architecte, urbaniste et ingénieur militaire allemand, né le à Herrenberg et mort le à Stuttgart.

Il construit églises, châteaux, écoles, moulins et autres édifices les plus divers. Il édifie, à Montbéliard, la « Tour Frédéric » du château, ainsi que le temple Saint-Martin ; ce dernier est le plus ancien édifice construit en France pour le culte luthérien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Heinrich Schickhardt est le fils d'une famille bourgeoise d'artisans[1]. Après son apprentissage en 1578, il est le disciple de l'architecte de la cour des Wurtemberg, Georg Beer[2]. Son travail lui permet de se faire remarquer par le prince Frédéric 1er qui s'attache ses services. Il réalise alors les grands projets de Montbéliard au cours de la période 1600-1610 (temple Saint Martin, une partie du château, l'aménagement de la Neuville). En 1599, il commence la construction de Freudenstadt en Forêt-Noire, dans un style Renaissance, remarquable par son plan carré et géométrique. En 1608 il est nommé architecte du duc. Dans le même temps, il réaménage la place Schiller de Stuttgart (1600-1610).

Ingénieur reconnu, il réalise aussi de nombreux mécanismes qui lui vaudront le surnom de « Léonard Souabe » : grand puits à muire et chaudière à houille de la saline de Saulnot[3], roue à eau et machine hydraulique du château de Montbéliard...

En 1632, il publie ses mémoires, « Invatarium », où il décrit l'ensemble de ses biens ainsi que ses ouvrages.

Il est assassiné le par des soldats à Stuttgart pendant la Guerre de Trente Ans.

Inspiration[modifier | modifier le code]

Schickhardt fait deux séjours en Italie, un premier en 1598 où il étudie l'architecture de la Renaissance et un deuxième, entre 1599 et 1600, où il s'intéresse notamment aux aspects techniques et plus particulièrement à l'architecture des jardins.

Réalisations[modifier | modifier le code]

En Allemagne[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gauthier, Jules : « L’architecte wurtembergeois Henri Schickhardt et ses travaux au Pays de Montbéliard in Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Besancon », Besançon, 1894, p 237-252 ;
  • Bouvard, André : « L’Architecte wurtembergeois Heinrich Schickhardt et ses travaux dans la Principauté de Montbéliard. La Renaissance à Montbéliard » in Pochette Pédagogique, 8, Montbéliard, 1981 ;
  • Jacob, Jean-Paul et Mangin, Michel : « De la mine à la forge en Franche-Comté dès origines au XIXe siècle » in Annales littéraires de l’Université de Besancon. 2e partie : Argent et autres métaux non ferreux, 410. Série Archéologie, 37, Paris, 1990.
  • Claus Bernet, « Heinrich Schickhardt », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 24, Nordhausen, (ISBN 3-88309-247-9, lire en ligne), col. 1319-1342
  • Sylvie Debras, Du sel dans nos ballades, Mille et un chemins, coll. « En vadrouille » (no 11), (ISBN 979-10-90357-02-0, ISSN 2103-7361). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]