Aller au contenu

Saint-Maurice-sur-Dargoire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Maurice-sur-Dargoire
Saint-Maurice-sur-Dargoire
Aqueduc romain du Gier : le pont des Granges.
Blason de Saint-Maurice-sur-Dargoire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité Communauté de communes du pays Mornantais (COPAMO)
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Martine Surrel
2017-2020
Code postal 69440
Code commune 69228
Démographie
Population 2 293 hab. (2014 en augmentation de 6.31 % par rapport à 2009)
Densité 141 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 59″ nord, 4° 37′ 55″ est
Altitude Min. 204 m
Max. 535 m
Superficie 16,27 km2
Élections
Départementales Mornant
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Chabanière
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Maurice-sur-Dargoire
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Maurice-sur-Dargoire
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte topographique du Rhône
Saint-Maurice-sur-Dargoire
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte administrative du Rhône
Saint-Maurice-sur-Dargoire

Saint-Maurice-sur-Dargoire est une ancienne commune française située à 470 m d’altitude dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a disparu depuis sa fusion, au avec les communes de Saint-Didier-sous-Riverie et de Saint-Sorlin pour former la nouvelle commune de Chabanière.

Les habitants de cette commune s'appellent les Saint-Mauriciens. Sobriquet : les Chats[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Village des monts du Lyonnais situé entre le carrefour intercommunal de Bellevue (sur la D 342 reliant Lyon à Saint-Étienne) et le village de Saint-Didier-sous-Riverie.

Ce village est situé à 20km de Lyon.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Son territoire s'étend du nord au sud sur 10 km. Sa superficie est de 16 km2. À l'ouest, le village est séparé du département de la Loire sur 6 km par le Bozançon (ruisseau), qui se jette dans le Gier au niveau du hameau de la Madeleine. Sur cette distance, aucun pont carrossable ne franchit la vallée du Bosançon, obligeant tout véhicule à passer par Rive-de-Gier ou Saint-Didier-sous-Riverie, ce qui crée un gros détour pour rallier Saint-Maurice à Saint-Joseph, par exemple.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Désille-sur-Dargoire[2].

Sport et Culture

[modifier | modifier le code]

Le club de volleyball ESSM Volley a été fondé en 1971. Entre 2000 et 2010, l'équipe féminine évolua pendant 7 saisons au niveau Nationale 3 ; Saint-Maurice est le village le moins peuplé de France ayant eu une équipe féminine à un tel niveau.

Le Tennis Club des Chats (TCC) a été créé en 1988.

La troupe de théâtre amateur L'Emporte Pièces a été créée en 2009, mais existait sous le nom de Théâtre de Saint-Maurice depuis 1979. Depuis 2009, la troupe est commune aux villages de Saint-Maurice-sur-Dargoire et Saint-Didier-sous-Riverie. Un spectacle par saison est monté, dont les représentations sont généralement données en automne.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes

Les armes de Saint-Maurice-sur-Dargoire se blasonnent ainsi :

Parti, au premier de gueules à saint Maurice en légionnaire romain d'argent tenant de sa senestre une palme de martyr d'or, au second coupé au I de sinople à l'épi de blé d'or posé en fasce, surmonté d'un marteau et d'une tenaille d'argent passés en sautoir, et au II d'argent au chat couché de sable allumé de sinople, surmonté d'un chêne arraché d'azur.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? ? Jean Pierre Besson (1878-1967)    
1919 ? Jean Marie Merle (1885-1973)    
? 1977 Antoine Ollagnier    
1977 1986 Pierre Merle    
juin 1995 décembre 2016 Martine Surrel UDI Retraitée de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.

Liste des maires délégués

[modifier | modifier le code]
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 en cours Martine Surrel UDI Retraitée de l'enseignement
2e adjointe au maire de Chabanière

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 2 293 habitants, en évolution de +6,31 % par rapport à 2009 (Rhône : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0711 0771 1261 2001 3191 4401 5491 5051 445
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3781 4161 2431 2051 2431 2811 2781 1591 185
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1901 1641 1421 0191 0261 0381 0421 0371 107
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
1 1361 2361 2961 5601 9162 1002 1662 1622 293
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Aqueduc gallo-romain du Gier avec notamment :
    • Le pont des Granges inscrit Monument historique[6]
    • Le pont de Jurieux inscrit Monument historique[7]
  • Chêne quadricentenaire.
  • La Roussillière : ancien membre de la commanderie de Chazelles-sur-Lyon au sein du grand prieuré d'Auvergne. Les Hospitaliers détenaient un pré et une terre sur la paroisse de Saint-Martin-la-Plaine et percevaient des rentes féodales et foncières avec directe sur les paroisses de Dargoire, Saint-Didier, Saint-Martin et Saint-Maurice. Ils levaient également une dîme sur le blé et le vin mais uniquement sur le territoire de la Roussillière[8].

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. SDnet, « Saint Maurice sur Dargoire », sur www.saintmauricesurdargoire.fr (consulté le )
  2. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  6. Notice no PA00118148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Notice no PA00118147, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  8. Maurice de Boissieu, « Excursion archéologique de la société de la DIANA à Saint-Galmier, Saint-Médard, Chevrières et Chazelles-sur-Lyon le 21 juillet 1898 (compte-rendu) », Bulletin de la Diana,‎ , p. 465, lire en ligne sur Gallica