Saint-Léger-aux-Bois (Seine-Maritime)
Saint-Léger-aux-Bois | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle | ||||
Maire Mandat |
Rémy Ternisien 2020-2026 |
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Code postal | 76340 | ||||
Code commune | 76598 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Léodégariens, Léodégariennes | ||||
Population municipale |
485 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 04″ nord, 1° 36′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 153 m Max. 221 m |
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Superficie | 11,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eu | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Saint-Léger-aux-Bois est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bouelles à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 838,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Léger-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), forêts (20,9 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Sancto Leodegario au XIIe siècle[14] en 1151, de Sancto Leodegario en 1165, Ecclesie sancti Leodegarii fin du XIIe siècle[15] et vers 1240, Parrochia Saint Ligier ou bos en 1312[16], Saint Léger en 1715 et 1738, Saint Léger au Bosc en 1740, Saint Léger au Bois en 1757[17].
Saint-Léger est un hagiotoponyme et un patronyme inspirés de Saint Léger d'Autun, VIIe siècle.
Le déterminant locatif aux-Bois est dû à la partie du territoire communal située dans la Forêt d'Eu.
Histoire[modifier | modifier le code]
Selon l'Abbé Cochet[18], « deux ou trois cercueils de pierre, qui pourraient bien remonter à l'époque franque, ont été découverts en 1864 ».
Il indique également : « au lieu dit le Grand-Marché il y eut autrefois une verrerie, l'une des plus anciennes du pays. Elle existait dès 1429, et ne disparut qu'en 1781 ».
- Seconde Guerre mondiale
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village a subi un bombardement le dans le cadre de l'opération Crossbow[19],[20].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Blangy-sur-Bresle[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Eu.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune était membre de la communauté de communes de Blangy-sur-Bresle, créée fin 2001 et qui succédait au SIVOM de Blangy-sur-Bresle, créé au afin de gérer le ramassage et le traitement des odures ménagères ainsi que le ramassage scolaire.
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercimmunalité fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle dont est désormais membre la commune.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2021, la commune comptait 485 habitants[Note 2], en diminution de 3,77 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Principaux équipements[modifier | modifier le code]
La commune dispose d'une école et d'une salle des fêtes, qui accueille la cantine scolaire..
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Préau extérieur de l'école.
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Jardin fleuri de l'école.
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Salle des fêtes.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Léger, dont la flèche est inclinée. L'abbé Cochet indiquait en 1871[18] : « L'église, sous le vocable de Saint-Martin, est généralement récente par son appareil, qui dénote surtout le XVIIe et le XVIIIe siècle. Il n'y a d'un peu ancien que la corniche intérieure de la nef, qui est de bois sculpté au XVIe siècle. On y voit, comme partout dans ce pays, une vigne sculptée chargée de fruits et d'oiseaux et entrecoupée de têtes ou bossets saillants ».
- Tour du duc de Mailly, construite en briques au XVIe siècle par Adrien de Mailly, vestige du château démoli pendant la Révolution française. Elle contient un remarquable escalier hélicoïdal en voute sarazine qui relie les 4 niveaux de l'édifice. L'ensemble est couronné d'une toiture en poivrière supportée par une charpente en chêne édifiée sur un poinçon central. Malgré son allure défensive, c'est avant tout une tour de prestige. Elle est labellisée « Patrimoine rural d’intérêt départemental[29].
- Deux circuits de randonnée parcourent la commune, celui du Moulin à vent, vers Foucarmont, long de 9 km, et le Circuit de la Tour de Mailly vers Rétonval, long de 5 km.
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La Tou de Mailly et l'église Saint-Léger.
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La tour de Mailly
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Façade de l'église
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La mare et la façade de l'église
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Le curieux clocher penché de l'église
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Rue du village.
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Le monument aux morts
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La mare.
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Une ferme.
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Le puits.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Jérôme de Mailly, dernier seigneur de Saint-Léger-aux-Bois ayant vécu au château seigneurial, mort en 1755 repose dans la chapelle du village[29].
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Dossier complet : Commune de Saint-Léger-aux-Bois (76598) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Léger-aux-Bois »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Saint-Léger-aux-Bois » sur Géoportail.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Léger-aux-Bois et Bouelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Bouelles » (commune de Bouelles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 7 H (charte de Jean comte d'Eu).
- Archives de Seine-Maritime, 8 H 6 — charte de Jean comte d'Eu).
- Archives de Seine-Maritime, G.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 912.
- Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 652 p. (lire en ligne), p. 190, lire en ligne sur Gallica.
- Norbert Dufour et Christian Doré (préf. Daniel Pégisse), L'Enfer des V1 en Seine-Maritime durant la Seconde Guerre mondiale, Luneray, Bertout, , 295 p. (ISBN 978-2-86743-179-1), p. 102-103.
- Bernard Garnier (dir.), Michel Pigenet (dir.), M. Dandel, G. Duboc, A. Kitts et E. Lapersonne (préf. Antoine Rufenacht), Les Victimes civiles des bombardements en Haute-Normandie. 1er janvier 1944-12 septembre 1944, CRHQ-IRED-La Mandragore, , 350 p., relié (ISBN 978-2-912468-02-4, LCCN 2001351420), p. 49.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 5 avril 2014, p. 16.
- « Liste des maires élus en 2014 » [PDF], Liste des élus, Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ).
- « À Saint-Léger-aux-Bois, de nouveaux candidats sur la liste : Rémy Ternisien, maire de Saint-Léger-aux-Bois, a pris la décision d'être candidat à sa succession. S'il est élu, la priorité sera de terminer les projets commencés. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
- « Saint-Léger-aux-Bois 76340 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « D’un siècle à l’autre. Le clocher et la Tour Mailly à Saint-Léger-aux-Bois », Le Réveil de Neufchâtel édition Pays de Bray, no 3702, , p. 8.