Saint-Julien-la-Genête

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Saint-Julien-la-Genête
Saint-Julien-la-Genête
L'église Saint-Julien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Confluence
Maire
Mandat
Joël Rougeron
2020-2026
Code postal 23110
Code commune 23203
Démographie
Population
municipale
220 hab. (2021 en diminution de 5,17 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 11″ nord, 2° 28′ 35″ est
Altitude Min. 415 m
Max. 522 m
Superficie 11,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Évaux-les-Bains
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Saint-Julien-la-Genête est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Le Chat Cros au lieu-dit le Chat Cros.

Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de Saint-Julien-la-Genête s'étend sur 11,91 km2[1]. Elle est traversée du sud au nord sur quatre kilomètres par le Chat Cros, un affluent de la Tardes.

L'altitude minimale avec 415 mètres[1] se trouve localisée à l'extrême nord, là où le Chat Cros quitte le territoire communal et entre sur celui d'Évaux-les-Bains. L'altitude maximale avec 522 mètres[1] est située à l'extrême sud-est, au lieu-dit les Souhaits et les Rondelles, en limite de la commune de Fontanières.

À 700 mètres de la route départementale (RD) 996, le bourg de Saint-Julien-la-Genête est situé, en distances orthodromiques, trois kilomètres au sud-sud-ouest d'Évaux-les-Bains, et trente-deux kilomètres au nord-est d'Aubusson.

Le GR 41 fait une incursion de trois kilomètres sur le territoire communal, passant à proximité du bourg.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auzances à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 898,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

Aucune aire protégée ne concerne le territoire communal.

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[13].

Le site « bois d'Évaux » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[Note 2] située sur quatre communes ; il englobe une partie nord-est de la commune de Saint-Julien-la-Genête, sur environ un demi-kilomètre carré, vers la Chassagne[14].

Représentant au total une superficie de 447,75 hectares, cette ZNIEFF présente une diversité biologique importante avec 48 espèces animales recensées dont six espèces déterminantes d'oiseaux, ainsi que 77 espèces végétales dont une déterminante[15].

Le site « Vallée de la Tardes et du Cher » est une ZNIEFF de type 2[Note 3] dont une minuscule partie d'environ deux hectares concerne le nord du territoire communal, au niveau de la confluence du Chat Cros et de son affluent le ruisseau de Myette, en limite de la commune d'Évaux-les-Bains[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-la-Genête est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,7 %), prairies (30,1 %), terres arables (18,5 %), forêts (4,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport routier[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Julien-la-Genête est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Julien-la-Genête.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 20,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Julien-la-Genête est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune dont le nom était également écrit Saint-Julien-la-Geneste, porte le nom de La Geneste[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-la-Genête fait partie des très nombreuses communes créées dans les débuts de la Révolution française[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie en 2022.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mai 2020 Georges Chirade DVD Agriculteur retraité
mai 2020 En cours Joël Rougeron    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 220 habitants[Note 5], en diminution de 5,17 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
390454426474503600552620583
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
557578570555551541565575574
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
560562566456468450410334288
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
309262216186211213234240236
2018 2021 - - - - - - -
218220-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Étienne Perrichont (1817-1899), entrepreneur de travaux publics et conseiller municipal de Paris, est né à Saint-Julien-la-Genête.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Julien-la-Genête et Auzances », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Auzances_sapc » (commune d'Auzances) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Auzances_sapc » (commune d'Auzances) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Julien-la-Genête », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Julien-la-Genête », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Julien-la-Genête », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Carte du bois d'Évaux (en vert foncé) à Saint-Julien-la-Genête » sur Géoportail., consulté le .
  15. [PDF] Espaces Naturels du Limousin, Guerbaa et Chabrol, Bois d'Évaux - (Identifiant national 740006139), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  16. « Carte du bois d'Évaux (en vert clair) à Saint-Julien-la-Genête » sur Géoportail., consulté le .
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Julien-la-Genête », sur Géorisques (consulté le ).
  24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Julien-la-Genête », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  28. EHESS-Cassini[1] donne Lagenette comme nom de l'an II, La Geneste est avéré en tant que nom révolutionnaire sur Archives départementales de la Creuse, p. 6.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Église Saint-Julien, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]