SAS Queen Modjadji

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SAS Queen Modjadji
illustration de SAS Queen Modjadji
Le SAS Queen Modjadji

Type Sous-marin d'attaque conventionnel
Classe Classe Héroïne (type 209/1400)
Histoire
A servi dans  Marine sud-africaine
Commanditaire  Marine sud-africaine
Constructeur Nordsee Werke, Emden Drapeau de l'Allemagne Allemagne[1]
Lancement 18 mars 2006
Commission 22 mai 2008
Statut en service actif
Équipage
Équipage 30
Caractéristiques techniques
Longueur 62 m
Maître-bau 7,6 m
Tirant d'eau 5,8 m
Déplacement 1454 tonnes en immersion
Propulsion Diesel-électrique, 4 moteurs diesel, 1 arbre d'hélice
Puissance 6100 ch (4 500 kW)
Vitesse 10 nœuds (19 km/h) en surface
21,5 nœuds (40 km/h) en immersion
Profondeur 500 m (1600 pieds)
Caractéristiques militaires
Armement 8 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
14 torpilles AEG SUT 264
intégration du missile UGM-84 Harpoon en option
Électronique
  • Capteurs et systèmes de traitement :
    Sonar STN Atlas CSU-90 ; réseaux montés sur la coque et les flancs
    Radar de Recherche de surface en bande I
  • Optique : Mât optronique Zeiss non pénétrant dans la coque étanche
  • Guerre électronique et leurres :
    ESM Grintek Avitronics, détecteur d’interception + alerte radar
    ELINT : Mesures de soutien électronique tactique Saab S/UME-100
Rayon d'action 11000 milles marins (20000 km) à 10 nœuds en surface
8000 milles (15000 km) à 10 nœuds au schnorchel
400 milles (740 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) en immersion
Carrière
Port d'attache Simonstown

Le SAS[Note 1] Queen Modjadji (numéro de coque S103), est un sous-marin de classe Héroïne actuellement en service dans la marine sud-africaine. Cette classe est une variante du sous-marin d'attaque conventionnel diesel-électrique type 209 développé par Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW) en Allemagne. Il a été nommé le 14 mars 2007 d’après la reine de la pluie sud-africaine par la marraine du navire, Mme Rita Ndzanga, lors d’une cérémonie à Emden, en Allemagne[2],[3]

Contexte[modifier | modifier le code]

En juillet 2000, l’Afrique du Sud a signé avec Howaldtswerke-Deutsche Werft (HDW) et Thyssen Nordseewerke un contrat pour la construction de trois sous-marins de type 209/1400. Ces sous-marins remplacent les sous-marins de classe Daphné construits en France (les SAS Spear, SAS Assegaai et SAS Umkhonto) qui ont été mis hors service en 2003. Certains observateurs considèrent que ces bateaux sont les premiers « vrais » sous-marins de la marine sud-africaine, conçus pour être plus à l’aise sous l’eau qu’en surface, contrairement aux submersibles de classe Daphné pour lesquels c’était l’inverse[4].

Historique[modifier | modifier le code]

Le Queen Modjadji est arrivé à Simon's Town le 22 mai 2008[5].

Le commandant Handsome Thamsanqa Matsane est devenu le premier officier noir à commander un sous-marin sud-africain lorsqu’il a pris le commandement du Queen Modjadji en avril 2012 [6]. Le SAS Queen Modjadji a été impliqué dans un accident le 17 juillet 2012 lorsque le sous-marin a heurté le fond marin pendant l’entraînement. Une bosse de 1,5 mètre sur 1,5 mètre a été faite dans la coque extérieure[7].

Le sous-marin a participé en mars 2012 à l’exercice naval conjoint Good Hope V entre la marine sud-africaine et la Marine allemande. L’exercice a également inclus la Force aérienne sud-africaine. Le sous-marin a participé à deux autres exercices navals en 2012 :

  • entre le 24 septembre et le 10 octobre 2012, l’exercice maritime multinational Atlasur IX entre les marines de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, du Brésil et de l’Uruguay[8]
  • et du 10 au 26 octobre 2012 l’exercice IBSAMAR III, un exercice naval trilatéral entre le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.

En août 2021, le Queen Modjadji aurait un besoin urgent d’un carénage, mais le financement n’était pas immédiatement disponible. Le ministère de la Défense a déclaré que les plans de radoub du sous-marin seraient finalisés « sur la base de la disponibilité d’un financement progressif pour permettre le début progressif de [son] radoub. Le coût moyen d’un radoub de sous-marin a été évalué à 660 millions de rands, a déclaré le ministère[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les navires de la Marine sud-africaine reçoivent le préfixe SAS, acronyme de South African Ship (en français : Navire d'Afrique du Sud.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fact file: Heroine-class diesel-electric submarine » [archive du ], sur defenceweb.co.za (consulté le )
  2. SIYAKHULA/070323_Sitrep08/article.htm
  3. « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  4. Engelbrecht, Leon, « SA gets third submarine », ITweb, (consulté le ).
  5. « Queen Modjadji 1 arrives in Simon's Town » [archive du ], sur ports.co.za, (consulté le )
  6. Nashia Davids, « Mariner's Crowning », Times Live,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  7. « SAS Queen Modjaji's hull received 1.5 x 1.5 m dent in accident », sur defenceweb.co.za, (consulté le )
  8. Ally Rakoma, « Exercise Good Hope Concludes » [archive du ], Department of Defense of South Africa, (consulté le )
  9. Guy Martin, « Refit of SA Navy frigates and submarines stalled by lack of funding », sur DefenceWeb.co.za, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]