Jean Adolphe Roger Bouan
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Grade militaire | |
---|---|
Conflit |
Jean Adolphe Roger Bouan (Agen, né le et mort en mer de Norvège le ), est un officier de marine français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre à l'École navale en et en sort aspirant en . Il part alors sur le cuirassé Mirabeau en Méditerranée. Enseigne de vaisseau de 1re classe (), second du torpilleur Voltigeur toujours en Méditerranée, il passe ensuite sur le croiseur cuirassé Pothuau comme officier de tir et sert en Syrie et en mer Rouge (1916-1917) puis dans l'Atlantique sur l'aviso Meuse (1918).
En , nommé lieutenant de vaisseau et officier en second de l'escadrille des sous-marins de Bizerte, il navigue sur l'Astrée et le Sané et commande en 1920 le sous-marin Louis Dupetit-Thouars à Toulon.
Mis sur sa demande en congé d'études pour suivre les cours de l’École supérieure d'électricité, il devient en instructeur d'électricité à l’École de navigation sous-marine et travaille à sa vaste étude sur les appareils électriques utilisés sur les sous-marins.
En 1923, il commande le sous-marin Henri Fournier à Toulon, devient membre de la Commission d'études pratiques des sous-marins puis commande le Jean Roulier (1925) avec lequel il effectue une importante croisière dans l'Atlantique qui lui vaut un témoignage de satisfaction.
Capitaine de corvette (), il travaille au 3e bureau de l’État-major général dans la section réparation et entraînement des sous-marins. Il est alors désigné pour suivre les travaux d'achèvement du Vengeur à Cherbourg et effectue en compagnie du Redoutable une croisière d'endurance.
Sous-chef d'état-major de la Première région maritime à Cherbourg, il est promu capitaine de frégate en . Second du ravitailleur de sous-marins Jules Verne (1933), il commande en la 4e escadrille de sous-marins à Brest et est nommé en 1937 chef d’État-major de la 1re flottille de sous-marins en Méditerranée.
Auditeur au Centre des hautes études navales (1938), capitaine de vaisseau (juillet), affecté à l’État-major général, il reçoit le le commandement du Bison et de la 11e division de contre-torpilleurs. Le Bison gagne alors la mer du Nord et la Norvège () où il est chargé des missions d'escorte des transports de troupes.
Attaqué vivement par des escadrilles de Stukas, le Bison est gravement atteint par des bombes lors de l'évacuation de Namsos. Coupé en deux, envahi par les flammes, le bâtiment tirait encore lorsqu'il sombra définitivement le , engloutissant tous ses occupants.
Le commandant Bouan fut alors cité à l'ordre de l'armée de mer.
Postérité
[modifier | modifier le code]Son patronyme est donné à un sous-marin en 1947, puis à un aviso.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-84734-008-2), p. 60-61.