Pierre Puvis

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Pierre Puvis
Description de l'image Pierre Puvis.JPG.
Contexte général
Sport exercé gymnastique artistique masculine
Période active 1966-2004
Biographie
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (80 ans)
Paris, France
Distinction(s) Médaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatifVoir et modifier les données sur Wikidata
Club Loquidy (Nantes)
Entraîneur René Def

Pierre Puvis est un gymnaste et entraîneur français né le à Paris, fortement attaché à la ville de Nantes et à la Fédération sportive et culturelle de France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Paris où ses parents se sont repliés pendant l'Occupation, avant de revenir rapidement à Nantes dont ils étaient originaires, il commence sa scolarité à l'école primaire Saint-Stanislas en 1949[N 1] avant de la poursuivre au lycée Saint-Joseph-du-Loquidy. Remarqué alors par René Def, il s'engage fortement dans la gymnastique[1].

Pierre Puvis est marié et père de 5 enfants qui pratiquent — ou ont pratiqué — la gymnastique à haut-niveau.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Professeur d'éducation physique en 1966, il est nommé au collège Victor-Hugo de Nantes où il est responsable de la section sport-études de gymnastique masculine de 1978 à 1988. Il prend sa retraite en 2004 au lycée Nicolas-Appert d'Orvault[2].

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Équipe 2014 du Loquidy de Nantes.

De 1969 à 1975 il est gymnaste de haut niveau, ce qui lui vaut d'être retenu trois fois en équipe de France et sélectionné olympique[1]. Il a été également, de nombreuses fois, sélectionné et médaillé au titre de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF)[1] où, sous les couleurs du Loquidy, il est champion national des patronages en 1970 et 1975 [3].

Ses nombreuses sélections en équipe fédérale pour des rencontres bilatérales[4] et les championnats de la Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive (FICEP)[5] où il fait ses débuts en 1968[6], lui valent la responsabilité de capitaine qui lui revient eu égard à ses qualités d'encadrement. Il met fin à sa carrière sportive en 1989. Son fils Olivier lui succède au titre de champion de France FSCF en 2001, 2002 et 2004[3].

L'éducateur[modifier | modifier le code]

Dès son retour à Nantes en 1966, il seconde René Def au Loquidy avant de lui succéder. En 1978 il prend la responsabilité de la section sport-études de gymnastique masculine[1]. Le , lors des championnats de France de Nantes, son élève Jacques Def réalise à la barre fixe le Def, mouvement qui porte son nom depuis[7]. Outre son fils Olivier déjà cité, les frères Jacques et Pierre Def sont respectivement champions nationaux de la FSCF en 1979 et 1984[3].

Il s'investit également en gymnastique féminine auprès de l'Association sportive et culturelle Bonne Garde (ASCBG) de Nantes[8],[9] qu'il amène au titre de championne de France par équipe de la FSCF en 1995 et 1999[10]. Parmi ses élèves, Claire Lebrun est championne nationale de gymnastique FSCF en 2004[10]. Des gymnastes masculins du Loquidy et des gymnastes féminines de l'ASCBG relevant de sa direction technique ont souvent été sélectionnés dans les équipes fédérales de la FSCF. Son départ à la retraite en 2004 ne change rien à son engagement auprès de ces deux clubs[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le collège-lycée Saint-Stanislas a accueilli des classes primaires jusqu'en 1969.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « La gymnastique a toujours été sa passion », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  2. « Pierre Puvis est un retraité qui s'ignore », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  3. a b et c Fédération sportive et culturelle de France, programme fédéral de gymnastique masculine 2014, annexe.
  4. Fédération sportive et culturelle de France, « Deux de nos gymnastes à Bréda (Pays-Bas) », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
  5. Fédération sportive et culturelle de France, « Sur la lancée des Jeux, les championnats de la FICEP », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
  6. Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 340.
  7. Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 356.
  8. a et b Michel Crétin, Yves Laigle et Éric Rousseau 2021, p. 236.
  9. « La Nantaise revient dans le Top 12 », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  10. a et b Fédération sportive et culturelle de France, programme fédéral de gymnastique féminine 2014, annexe.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Michel Crétin, Yves Laigle et Éric Rousseau, À Nantes ... mutation d'un patronage en association de quartier "Bonne Garde" 1901-2021, Nantes, Association sportive et culturelle Bonne Garde, , 396 p. (ISBN 978-2-9575197-0-5) . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Marie Jouaret (préf. Gérard Cholvy), Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 646 p. (ISBN 2-9528387-0-4, BNF 41363915) . Document utilisé pour la rédaction de l’article