Alain Maucorps

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Alain Maucorps
Alain Maucorps.
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Chapelain
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Alain Ismet MaucorpsVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le Bel espoir : trois voyages avec les drogués (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Alain Maucorps, né le à Constantinople (Turquie) et mort le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est un jésuite, préfet du lycée Saint-Louis-de-Gonzague de 1945 à 1957, recteur de l'école Sainte-Geneviève de Versailles de 1957 à 1962 et conseiller ecclésiastique de la Fédération sportive de France de 1958 à 1962.

Après s'être particulièrement consacré à la réinsertion des délinquants et des drogués par les activités maritimes de 1968 à 1974, en collaboration avec le père Michel Jaouen, il dirige le Centre d'études pédagogiques de 1976 à 1979 avant d'assumer la responsabilité de la paroisse francophone de Tokyo et y enseigner à l’université Sophia jusqu'en 1983.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Alain Ismet Maucorps naît à Constantinople[2] du mariage d'Edmond Frédéric Maucorps — colonel, attaché militaire dans cette ville de 1910 à 1914 —[3] et de Suzanne Gervais[4].

Il a un frère aîné, Paul Hassan Louis Maucorps (1911-1969), licencié ès sciences et ès lettres, diplômé de l'École navale, de l'Institut d'ethnologie et de l'Institut de psychologie, capitaine de corvette puis directeur scientifique en sociologie au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)[5],[4].

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires au lycée de Metz, il entre au noviciat de la Compagnie de Jésus à Laval en . Après diverses expériences d'enseignement dans les collèges de Tours et de Brest, il est ordonné prêtre en 1943[2].

Ministère[modifier | modifier le code]

Enseignant[modifier | modifier le code]

Le lycée Sainte-Geneviève dit « Ginette ».

Après un an passé aux États-Unis, il est nommé[6],[7],[8] simultanément à diverses tâches d'aumônerie. Il retourne ensuite au lycée Saint-Louis-de-Gonzague comme professeur de rhétorique et aumônier[9]. Il y est préfet pendant douze ans jusqu’en 1957. À cette date, il est nommé recteur du lycée Sainte-Geneviève de Versailles[8], poste qu'il occupe jusqu’en 1962[10].

Dans tous ces postes, il encourage vivement et facilite la pratique sportive des élèves[2].

Le sport[modifier | modifier le code]

Alain Maucorps est en effet un ancien sportif de haut-niveau. Sélectionné en équipe de France amateur de football, il est aussi, après son service militaire, membre de la première équipe de basket-ball de Villeurbanne lors d'un séjour à Fourvière avant son ordination. Ses convictions l'amènent très vite à des responsabilités à l’Union générale sportive de l'enseignement libre (UGSEL)[H 1], dont il assure l'aumônerie[M 1] ainsi que celle de l'Institut libre d'éducation physique supérieur (ILEPS)[H 1] où il est professeur de psychologie avant Alexandre Rey-Herme et dont il assure quelques mois la direction intérimaire[2].

En 1958, il succède au chanoine Jean Wolff à la charge de conseiller ecclésiastique de la Fédération sportive de France (FSF)[11],[J 1], alors présidée par Gilbert Olivier. La fonction est alors encore à mi-temps et il fait tout son ministère sous cette unique présidence. La période est difficile du fait de la prise de distance de certaines paroisses à l'égard de leurs patronages et la hiérarchie religieuse tient à confier la gestion morale de cet épineux problème à une personnalité reconnue. Le père Maucorps s'efforce de définir et de bien limiter la place de l'aumônier, trop souvent « homme à tout faire », dans l'association sportive[J 2] tout en préparant les laïcs à leur ministère spécifique à travers une série de fiches de réflexion.

Après avoir réussi à assurer simultanément pendant quatre ans l'aumônerie de l'UGSEL, l'ILEPS, la FSF[11] et la direction du lycée Sainte-Geneviève de Versailles[8], il se retire en 1962 pour reprendre un simple poste d'enseignant dans son premier établissement, laissant place à Jean Berthou[11] à la FSF[J 3].

Accompagnement des scolaires puis des drogués sur le Bel espoir[modifier | modifier le code]

En 1968, il répond à l'appel d'un de ses anciens élèves du collège de Brest, Michel Jaouen[12],[13],[14],[15],[16] et l’accompagne pendant quatre ans à bord du navire à voile Bel espoir[N 2],[12],[14],[15],[16],[18],[19], propriété de l'Aumônerie des jeunes délinquants (AJD), d'abord en 1971 pour une traversée de l'Atlantique avec quinze scolaires dont il est l'enseignant principal puis comme accompagnateur pour aider à la réhabilitation de jeunes drogués, en 1972, 1973 et 1974[2],[20],[21]. À partir de 1972, l'initiative est soutenue par Joseph Comiti et en 1973 l'AJD fait l'acquisition de la goélette à trois mâts Rara-Avis. Chacun de ces voyages en mer fournit l'occasion à vingt jeunes drogués volontaires de s'en sortir ; au vu des résultats, l'État subventionne complètement l'opération, au bénéfice des volontaires à la réinsertion qui peuvent s'inscrire au centre de désintoxication qu'ils ont fréquenté, à l'organisme qui les a pris en charge ou « directement au Père Alain Maucorps[21] ». Le mensuel catholique La Nef consacre alors un article au bateau Le bel espoir, évoquant « le voilier qui emmène chaque année vingt ou vingt-cinq anciens drogués ou ex-délinquants sous la responsabilité de Michel Jaouen et d'Alain Maucorps[15] », relevant au passage combien « la presse à sensation s'empare de ces images d'aventures qui, en France, cadrent mal avec l'image que l'on se faisait des religieux confinés dans les sacristies, les dévotions et les collèges »[15].

La revue Études, quant à elle, relève que « la grande presse, écrite ou télévisée, télévisée, décrit, avec une sympathie parfois ambiguë, les « croisières » du Bel Espoir Il », précisant cependant que « ce ne sont ni des photos de voiles et de mer ni les réponses sans complaisance du Père Michel Jaouen aux questions rusées des journalistes qui peuvent donner une idée exacte du projet Bel Espoir, de sa réalisation et de ses conséquences[12] ». Le journal Le Monde quant à lui écrit que « selon le Père Maucorps, un autre jésuite qui travaille avec le Père Jaouen, un tiers des jeunes peuvent être complètement remis en selle, un tiers restent fragiles mais peuvent reprendre une vie sociale, pour un tiers, enfin, le voyage est un échec ». Dans ces conditions, une journée de mer revient à l'État, par toxicomane, à 120 F, ce qui est environ la moitié du prix de journée dans un hôpital et certainement moins onéreux, comme le fait remarquer le Père Maucorps, que les séjours en prison. Alain Maucorps relate le fruit de cette expérience dans un ouvrage à succès[22],[23]. Chantal Loiselet en évoque l'existence dans une interview au cours de laquelle elle parle d'« un livre datant des années 1970 écrit par le Père Maucorps, « Trois voyages avec les drogués » qui raconte les premières traversées du Bel Espoir[18] ». Un autre écrit émanant de Louis Beirnaert relève en outre que l'auteur « y consacre quelques pages amicales mais franches à son rude employeur : M. Jaouen »[12] ; le père Beirnaert considère ce récit comme représentant « un document unique, âpre, sans concession, qui témoigne — le bel espoir — que pour faire un homme, la mer est une meilleure alliée que les promesses et les paperasses des ministères »[12].

Fin de ministère presbytéral[modifier | modifier le code]

Supérieur de 1976 à 1979 du Centre d'études pédagogiques[24] (CEP) fondé par Pierre Faure, il part au Japon comme responsable de la paroisse francophone de Tokyo et enseigne à l'université Sophia. En 1983, il revient dans le diocèse de Versailles comme curé de Voisins-le-Bretonneux puis à partir de 1988 comme vicaire-auxiliaire de Saint-Germain-en-Laye. Il meurt le [9]. Les contributions d'Alain Maucorps à la réflexion sur les activités physiques et à la réinsertion des jeunes marginalisés ont été particulièrement notoires en leur temps.

Apports théoriques[modifier | modifier le code]

Philosophie[modifier | modifier le code]

Pour François Hochepied, docteur en sciences de l'éducation œuvrant à l'ILEPS, affilié à l'Institut catholique de Paris (ICP), la préhension christique d'Alain Maucorps fait état de l'indissociabilité « corps, âme, esprit », ce qui l'amène à s’interroger sur les fondements d'une « pratique sportive spécifiquement chrétienne qui cherche à s'inscrire dans les institutions et collèges de l'enseignement libre à l'instigation de René Barbier de la Serre et dont l'aumônier général de l'UGSEL, le Père A. Maucorps, brosse les contours »[H 1]. Dans un article paru en avril 1948 dans la revue de l'UGSEL, Maucorps postule que « nous ne possédons que des notions éparses sur le caractère sacré du corps, sur ses rapports avec l'âme, sur sa valeur de signe, sur sa destinée glorieuse dans le monde ressuscité, sur sa mission sacramentelle d'union et d'expression »[H 2],[M 2]. C'est pourquoi, selon lui, le sport serait en mesure de constituer « un moyen d'expérience religieuse pour vérifier la profondeur et la solidité de ses principes religieux et constater la concordance des exigences évangéliques et des obligations sportives »[H 3],[M 1]. La vision exégétique de cet ecclésiaste argue en outre que « c'est la quête de la symbiose corps-âme qui s'avère être le combat permanent et la réelle mission divine de l'éducateur chrétien-entraîneur : d'une part, au niveau de la gestion de la vie quotidienne de son athlète et, d'autre part, au niveau de la réflexion purement théologique, puisque le travail de pensée n'a pas encore été fait et est terriblement éprouvant »[H 2],[M 1],[M 3]. Somme toute, selon Maucorps, « il s'agit de se faire une âme à ce point claire et rayonnante qu'elle transfigure le corps et fasse parler de Dieu »[H 3],[M 1],[M 3].

Libération[modifier | modifier le code]

La Nouvelle revue théologique esquisse les prémices de l'approche thérapeutique proposée par le père Alain Maucorps aux jeunes drogués en proie à leur dépendance :

« Bel Espoir II[N 2], c'est le nom de la goélette à bord de laquelle Alain Maucorps, depuis longtemps directeur de Pédagogie[16],[25], a fait trois voyages avec les drogués. Il accompagnait son confrère le P. M. Jaouen, âme de marin et apôtre des jeunes délinquants, qui, après une croisière offrant des classes de mer à des scolaires en difficulté, renouvelait l'expédition au bénéfice d'un groupe bien spécifique. Il s'agissait de ménager à ceux-ci, après la cure de sevrage par où commence la thérapeutique des toxicomanes, une « post-cure » qui exploite « les immenses ressources pédagogiques de l'Océan ». Sur la base de notes prises sur le vif au jour le jour, le P. Maucorps a rédigé la relation circonstanciée des trois expéditions transatlantiques accomplies entre la France et les Antilles : un récit nullement teinté de rose. Si le bilan est positif, les progrès acquis sont précaires et les « résultats » modestes. Une réhabilitation stable exigerait encore, on le sait, tout un «service de suite». Devant le délabrement causé par la drogue, la science médicale et l'art de guérir n'en sont qu'à leurs débuts. »

— Nouvelle revue théologique, 1976[16]

.

Réinsertion[modifier | modifier le code]

En 1975, année où il est « adjoint du père Jaouen pour les croisières du Bel Espoir »[14],[N 2], Alain Maucorps est interviewé par la Revue internationale de criminologie et de police technique. Il y déclare : « Nous ne sommes pas un office de conformisme social »[14]. En effet, même si « d'autres structures existent en milieu urbain », à l'image notamment du foyer de postcure de Sartrouville, il se trouve que « ni les unes, ni les autres, ne se vouent uniquement à la réinsertion dans la société »[14]. Alain Maucorps part du principe que « ces tentatives sont isolées et ne concernent que quelques dizaines de toxicomanes ». Par ailleurs, « il ne faut pas négliger, non plus, le rôle de postcure que peuvent jouer les parents et les éducateurs »[14]. L'échange se poursuit sur une citation de Robert Boulin, alors ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale qui, en 1972, écrivait : « En matière de toxicomanie, il n'existe pas une doctrine rigoureuse et définitive, mais, au contraire, une pluralité de modes d'approche et de nombreuses expériences se déroulant aussi bien en France qu'à l'étranger »[14].

Publications[modifier | modifier le code]

Rédacteur en chef de la revue Pédagogie[16],[25], Alain Maucorps rédige un grand nombre d’articles. Il est connu du grand public par son ouvrage le plus médiatique — Le bel espoir — publié en 1975 aux éditions du Pen Duick[M 4] puis réédité à sept reprises en sus de se voir diffusé à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires[26] avant de paraître en italien chez Ugo Mursia Editore (it) en 1978 sous le titre La route de l'espoir[M 5] puis une nouvelle fois en français en 1979[M 6] chez France Loisirs[M 6]. Roger Joseph, du journal L’Impartial, qualifie l’œuvre de « document humain, d'une grande richesse » et la présente comme « la chronologie passionnante d'une aventure hors du commun »[27]. Louis Beirnaert, de la revue Études, évoque le « témoin actif » qu'a été le Père Alain Maucorps en 1972, 1973 et 1974 « non en reporter pour écrire un livre, mais en compagnon, en interlocuteur accueillant mais lucide, ami vrai et donc sincère »[12].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Alain Maucorps (ill. Louis Ponchelet, photographies de Marc Salaun et Hilaire de Malglaive[28]), Le Bel espoir[12],[18] : trois voyages avec les drogués, Paris, éditions du Pen Duick[28], , 282 p. (ISBN 978-2-85513-004-0, BNF 34555853) : sept rééditions entre 1975 et 1979 ;

Traduit en italien en 1978 :

  • (it) Padre Alain Maucorps, La rotta della speranza : sessanta giovani drogati a bordo del "Bel Espoir" per ritrovare se stessi e la gioia di vivere [« La route de l'espoir : soixante jeunes drogués à bord du Bel espoir avec pour dessein de se réconcilier avec eux-mêmes en recouvrant la joie de vivre »], Milan, Ugo Mursia Editore (it), coll. « Biblioteca del mare. Crociere regate », , 235 p. (ISBN 8842587052 et 9788842587057, OCLC 797799316)

Réédité en 1979 sous les références :

Récompense[modifier | modifier le code]

Le livre d'Alain Maucorps — Le Bel espoir — a obtenu le prix Drakkar en 1976[26] décerné en présence du navigateur français Éric Tabarly[23].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'Association des archivistes français (AAF) indique que « les archives de la Province de France des jésuites (AFJ) sont actuellement en dépôt à Vanves. Elles représentent un équivalent de l’ordre de 3 km linéaires et couvrent une période allant pour l’essentiel de 1814 à nos jours. Le fond comprend les archives des quatre provinces initiales (Paris, Champagne, Lyon et Toulouse) ainsi que des missions associées des XIXe et XXe siècles. À partir de 1976, la province France est unique. Elles se répartissent entre archives d’institutions ou de communautés et archives de personnes[1]. »
  2. a b et c L'auteur Erik Avranson relate le parcours du voilier Bel Espoir II en précisant qu'il a été construit en 1944 « à Svendborg au Danemark en 1944 par le chantier J. Ring Andersen (architecte) pour A. E. Sorensen sous le nom de Nette S. Il a été ensuite rebaptisé Annette S en 1946, puis Peter Most. Il appartient alors à H. Sorensen. En 1955, il est acheté par le British Outward Bound Trust avant d'être rebaptisé Prince Louis II puis immatriculé à Glasgow. Il est alors exploité comme voilier école par Moray Sea School. En 1968, il est acheté par l'association Amis de Jeudi-Dimanche : c'est alors qu'il acquiert son nouveau nom — Bel II — immatriculé au Havre[17]. »

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Alain Maucorps :
  • François Hochepied :
  1. a b et c François Hochepied 2006, p. 67.
  2. a et b François Hochepied 2006, p. 75.
  3. a et b François Hochepied 2006, p. 74.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « La Compagnie de Jésus (Congrégation des Jésuites) », archivistes.org, AAF : Association des archivistes français,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d et e Fiche d'Alain Maucorps, Vanves[1], Archives de la province de France de la compagnie de Jésus[1] (AFJ), document consulté le 10 décembre 2012[N 1]
  3. Raymond Poincaré, « Au service de la France : Neuf années de souvenirs », sur books.google.fr (consulté le )
  4. a et b « Cote LH/19800035/978/13367 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. Jean Cazeneuve, « In memoriam : Paul Hassan Maucorps (1911-1969) », sur persee.fr, Revue française de sociologie, , p. 109-111
  6. « Maucorps, Alain (1912-1990) », BNF 11915193.
  7. « Maucorps, Alain (1912-1990) », sur Système universitaire de documentation.
  8. a b et c Alain Maucorps, L'Armitière, avec le soutien du Centre national du livre (CNL) (lire en ligne)
    « Biographie : jésuite, directeur de l'école Sainte-Geneviève (de 1957 à 1962) »
  9. a et b Henri Fraisse, homélie pour l'enterrement d'Alain Maucorps, consultée le 10 décembre 2012 aux archives de la province de France de la compagnie de Jésus.
  10. « Alain Maucorps », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  11. a b et c Archives nationales du monde du travail : Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) 1898-2002 et du Rayon sportif féminin (RSF) 1936-1984, Archives nationalesservice interministériel des Archives de Franceministère de la Culture et de la Communication, , 56 p. (lire en ligne [PDF]), p. 46
    → page 46 :
    « Annexe 3 – chronologie des aumôniers de la FSCF
    1948 – 1958 : chanoine Jean Wolff
    1958 – 1962 : révérend père Alain Maucorps
    1963 – 1972 : abbé Jean Berthou
    1972 – 1979 : abbé Michel Viot
    1979 – 1982 : Abbé Gabriel Gonnet
    1983 – 1987 : abbé Jean-Marie Sarron
    1988 – 1992 : frère Gilles Mallet
    1993 – 1999 : abbé Bernard Le Moine »
  12. a b c d e f et g Louis Beirnaert et al., Études, vol. 344, Paris, , revue mensuelle fondée en 1856 par des Pères de la Compagnie de Jésus (OCLC 764356988, lire en ligne), Alain Maucorps, Le Bel Espoir : trois voyages avec les drogués, pp. 315-316.
  13. Michel Jaouen.
  14. a b c d e f et g Revue internationale de criminologie et de police technique, vol. 28 à 29, Centre international d'études criminologiques, (ISSN 0035-3329, OCLC 717371619, BNF 34508072, lire en ligne).
  15. a b c et d Lucie Meyer Faure, Robert Aron, « Paris et sa région : l'avenir de dix millions de Français », La Nef, Paris, éditions Tallandier, no 56,‎ , p. 112 (ISSN 1146-4461, OCLC 3233614, lire en ligne [210 pages]).
  16. a b c d et e université catholique de Louvain (1834-1968), Faculté de théologie, Centre de documentation et de recherche religieuses de la compagnie de Jésus à Louvain, Collège philosophique et théologique de la Compagnie de Jésus, Nouvelle revue théologique, vol. 98, Tournai, éditions Casterman, coll. « Museum Lessianum (section théologique) », , microfilm. St. Louis, Mo. : Vatican Film Library. microfilm réels ; 35 mm (ISSN 0029-4845, OCLC 14758559, lire en ligne), p. 182.
  17. Erik C Abranson, Frank William Beken, Alfred Keith Beken, Kenneth John Beken (trad. Florence Herbulot, préf. S.A.R. le prince de Galles, ill. Frank William Beken, Alfred Keith Beken, Kenneth John Beken), Les grands voiliers du monde [« Sailing ships of the world »], Paris, Albin Michel, , 206 p. (ISBN 2226079130 et 9782226079138, OCLC 47440519), pp. 46-47.
  18. a b et c Jean-Louis Mahé, « « Démerdez-vous pour être heureux ! » Le Bel Espoir du Père Jaouen », écho des caps, Ville de Saint-Pierre « Témoignage de Claude Poirier », no 1266,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  19. [PM29001448] cf. notice no  PM29001448, base Palissy, Bretagne, Finistère, Brest, ministère français de la Culture, bateau de charge : trois-mâts goélette dit Bel Espoir II ; matériaux : bois, structure : à air, description : coque en bois, dimensions : l h.t. = 37,20 m ; l coque : 29,90 m ; la = 7,10 m ; tirant d'eau : 2,60 m ; motorisation : Baudoin 288 cv (lire en ligne)
  20. Chantal Loiselet et Patrick Deschamps 2015, p. 71.
  21. a et b « Le trois-mâts Bel-Espoir prépare une nouvelle croisière », Le Monde,‎ (lire en ligne) Accès payant.
  22. « Dernier embarquement pour le P. Michel Jaouen, jésuite et marin », sur .jesuites.com (consulté le )
  23. a et b [12687-859] Éric Tabarly, Portrait Photographique Original, (lire en ligne)
    « Tirage argentique (24 × 16 cm) légendé dans la marge inférieure : cliché de presse représentant Éric Tabarly en conversation avec les Pères Maucorps et Jaouen à l'occasion de la remise du prix Drakkar 1976 pour le livre Le bel espoir. »
  24. Du CEP au CEP-Ignatien.
  25. a et b (en) Maucorps, Alain, « École et initiation chrétienne (School and Christian Initiation) », Pédagogie, Institute of Education Sciences (en), no 9,‎ , pp. 810-814 (résumé)
    « Special issue dedicated to reveiwing aspects of Catholic training in French schools (DS). »
  26. a et b Éric Tabarly, Michèle Lemaître, Histoire d'un record, éditions du Pen Duick, coll. « Actualité », , 190 p. (lire en ligne), p. 4
    « Alain Maucorps, Le bel espoir, Prix Drakkar 1976 (25e mille) »
  27. Roger Joseph, « Les libraires proposent... », L’Impartial « Le bel espoir : trois voyages avec les drogués, par le père A. Maucorps »,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  28. a b et c Fiche bibliothécaire, fonds d'archives de l'université de Namur (lire en ligne [PDF]), Hilaire de Malglaive, « Maucorps, Alain : Le Bel espoir », p. 468.
  29. Cf. source bibliothécaire de la Société de géographie.
  30. a et b Maucorps, Alain [S.J.], fonds d'archives de l'université de Namur, fiches bibliothécaire nos 644284 et 438469 répertoriées sous les références 5.017B.35 et 5.017B.38 (lire en ligne [PDF]), p. 388.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Noël Grandhomme et Isabelle Sandiford-Pellé, La guerre ne tardera pas: Correspondance de Maurice Pellé, attaché militaire de France à Berlin de 1909 à 1912, Armand Colin (ISBN 2-20029-259-7, lire en ligne).
  • François Hochepied (docteur en sciences de l'éducation, Institut libre d'éducation physique supérieur (Institut catholique de Paris)), Penser l'éducation : philosophie de l'éducation et histoire des idées pédagogiques, université de Rouen (no 20), (lire en ligne [PDF]), « René Barbier de la Serre (1880-1969) : l'expression d'une vision chrétienne de l'éducation physique et des sports au sein de l'UGSEL », pp. 67, 79
  • Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), (ISBN 2-95283-870-4, BNF 41363915). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Marie Jouaret, La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L’Harmattan, (ISBN 978-2-29655-969-1, BNF 42598758). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Chantal Loiselet et Patrick Deschamps, Démerdez-vous pour être heureux ! : Le Bel Espoir du Père Jaouen, Grenoble, éditions Glénat, (ISBN 2-82330-000-7 et 978-2-82330-000-0, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Alain Maucorps, « Pourquoi l’UGSEL ? », UGSEL, archives de l'UGSEL,‎
  • Alain Maucorps, « Sommes nous prêts ? », UGSEL, archives de l'UGSEL,‎
  • Alain Maucorps, « Le bienfait de l'oubli », UGSEL, archives de l'UGSEL,‎
  • Archives jésuites de la province de France, 15, rue Raymond-Marcheron 92170 Vanves, consultées le

Liens externes[modifier | modifier le code]