Philippe de Chasteigner
| Philippe de Chasteigner | ||||||||
| Biographie | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom de naissance | Philippe de Chasteigner | |||||||
| Naissance | La Roche-Posay |
|||||||
| Ordre religieux | Bénédictin | |||||||
| Décès | Après 1557 | |||||||
| Abbesse de l'Église catholique | ||||||||
| Abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lès-Thouars | ||||||||
| – | ||||||||
| ||||||||
modifier  |
||||||||
Philippe de Chasteigner est une religieuse française[N 1] issue de la famille de Chasteigner née le à La Roche-Posay.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Philippe de Chasteigner est la fille de Jean de Chasteigner de La Rocheposay et de Claude de Monléon[2]. Elle est la troisième d'une fratrie de 16 enfants[3].
Vocation religieuse[modifier | modifier le code]
En 1543, elle devient abbesse de l'abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lès-Thouars en remplacement de sa tante Louise de Chasteigner[4],[5]. Toutefois, en attendant qu'elle obtienne ses bulles de Rome, les biens meubles de l'abbaye sont saisis sur ordre du roi François Ier[6].
Le 28 juin 1548, le roi Henri II lui accorde la permission de démissionner au profit de sa sœur Françoise mais elle ne le fait pas[7].
Tout en maintenant sa charge d'abbesse, et alors qu'elle issue d'une famille très catholique, elle devient protestante vers 1549 et entretient alors des échanges épistolaires avec Jean Calvin[8],[9],[10]. Elle rejoint finalement ce dernier à Genève en 1557, avec huit de ses religieuses toutes converties au protestantisme[11], n'en laissant qu'une seule au sein de l'abbaye de Saint-Jean-de-Bonneval (les autres ayant probablement désertées)[12].
Ce départ fait partie des toutes premières manifestations du protestantisme à Thouars et ses environs[13],[14].
Blason[modifier | modifier le code]
Un blason à ses armes est représenté à gauche de l’autel de l’église Saint-Pierre de Missé[15].
Postérité[modifier | modifier le code]
Une rue porte son nom dans la commune de Saint-Jean-de-Thouars[16].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Note[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Hugues Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, , 415 p., p. 383
- André Du Chesne, Histoire généalogique de la maison des Chasteigners : Seigneurs de La Rochepozay, de Saint Georges de Rexe, de Lindoys, de la Rochefaton & autres lieux, Sébastien Cramoisy, , 582 p., p. 256
- Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, chevaliers, commandeurs et officiers de l'ordre du Saint-Esprit, t. 9, Paris, Librairie de Firmin Didot, , p. 509
- Henri Beauchet-Filleau et Paul Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, t. 2, Poitiers, Imprimerie Oudin et Cie, , 792 p., p. 277
- Pierre Dez, Histoire des protestants et des Églises réformées du Poitou, t. 1, La Rochelle, Imprimerie de l'Ouest, , 470 p., p. 45
- Académie des sciences morales et politiques, Catalogue des actes de François Ier, roi de France, t. 4, Paris, Imprimerie nationale, , 788 p.
- M. Clabault, Généalogie historique de la maison de Chasteigner en Poitou, Paris, Auguste-Martin Lottin, (lire en ligne), p. 74
- Nelly Maillet, « Louis de Chasteigner de la Roche-Posay, 52e baron de Preuilly », Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, vol. XXXVIII, , p. 721-733 (lire en ligne)
- Hugues Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, , 415 p., p. 378
- Madeleine Lazard, Les Avenues de Fémynie : Les femmes et la Renaissance, Paris, Fayard, , 365 p. (lire en ligne), p. 289
- Jean-Luc Tulot, « L'église réformée de Thouars au XVIIe siècle », Cahiers du Centre de généalogie protestante, no 87, , p. 6/54 (lire en ligne, consulté le )
- Charles Colbert de Croissy, État du Poitou sous Louis XIV : Rapport au roi et mémoire sur le clergé, la noblesse, la justice et les finances, Fontenay-le-Comte, imprimerie de Pierre Robuchon, , 641 p., p. 139 et 140
- Jean-Luc Tulot, SHPF, « L'église réformée de Thouars au XVIIe siècle », Cahiers du centre de généalogie protestante, no 87, (lire en ligne, consulté le )
- Eléna Guillemard, L'adieu aux ordres : Les sécularisations des religieuses au moment de la Réforme (XVIe siècle, France, Suisse, Angleterre), , 609 p. (lire en ligne), p. 60
- Centre théologique de Poitiers, « Missé (Deux-Sèvres) - L'église Saint-Pierre », sur parvis.poitierscatholique.fr, (consulté le ).
- Communauté de communes du Thouarsais, « Livret découverte de Saint-Jean-de-Thouars (page 3) », sur thouars-communaute.fr, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- André Du Chesne, Histoire généalogique de la maison des Chasteigners : Seigneurs de La Rochepozay, de Saint Georges de Rexe, de Lindoys, de la Rochefaton & autres lieux, Sébastien Cramoisy, , 582 p.
- Nelly Maillet, « Louis de Chasteigner de la Roche-Posay, 52e baron de Preuilly », Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, vol. XXXVIII, , p. 721-733 (lire en ligne).
