Mélissa Theuriau

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Mélissa Theuriau
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Mélissa Theuriau en 2008
Naissance (45 ans)
Échirolles
Profession
Conjoint
Jamel Debbouze (depuis 2007)
Famille
Léon et Lilah Debbouze (enfants)

Mélissa Theuriau est une journaliste, réalisatrice de documentaire et productrice[1] française née le à Echirolles[2].

Formation

Mélissa Theuriau est diplômée d'un Master en journalisme audiovisuel de l'Institut de la Communication et des Médias (ICM) d'Échirolles[2]. Elle a également obtenu un Diplôme universitaire de technologie en Information et communication à l'Institut universitaire de technologie (IUT) de l'université Pierre Mendes France de Grenoble[2].

Carrière

Après avoir effectué un travail de reporter pour l'émission J'y étais sur la chaîne Match TV en 2002, Mélissa Theuriau rejoint la chaîne d'information LCI, où le grand public la découvre à partir de 2003[2] et où elle connaît une ascension rapide et fulgurante.

Après une période de joker du journal télévisé de LCI, elle présente à partir de 2005 le journal LCI matin en duo avec Thierry Gilardi.

En mai 2006, elle crée la surprise en refusant la proposition de TF1 pour être « joker » de Claire Chazal, le week-end, ce qui ne correspondait pas à ses attentes (suite au départ pour Canal+ de Laurence Ferrari, qui officiait jusqu'ici à TF1). En juin 2006, Mélissa quitte le groupe TF1 où elle n'a alors jamais présenté le JT, et la chaîne info LCI, pour aller à M6.

Depuis septembre 2006, elle est la présentatrice et rédactrice en chef du magazine Zone interdite sur M6, et réalise des reportages pour l'émission 66 minutes sur M6.

En novembre 2006, elle écrit et présente Un jour, une photo, un module court diffusé sur la chaîne TV payante Paris Première. Elle y raconte la petite histoire d'une grande photo, en partenariat avec le magazine de presse Paris Match.

Depuis janvier 2007, elle anime un nouveau magazine culturel sur Paris Première (chaîne du groupe M6) : Deux, trois jours avec moi.

En mars 2007, elle lance, avec cinq autres journalistes (Claire Chazal, Marie Drucker, Laurence Ferrari, Béatrice Schönberg et Tina Kieffer), l'opération La Rose en association avec l'Unicef, pour aider les jeunes filles à accéder à l'éducation et aller à l'école.

Depuis 2006, elle soutient et aide l'association « Rêves » qui œuvre pour les enfants hospitalisés dont le pronostic vital est réservé. Elle revient à partir de septembre 2009 sur M6 pour présenter Zone interdite, après avoir donné naissance à son premier enfant.

Le , elle remplace Aïda Touihri, souffrante, à la présentation de 66 minutes.

Depuis le , elle prête sa voix à un programme intitulé Le Temps d’un poème sur la chaîne jeunesse Disney Junior.

En , elle arrête la présentation de Zone interdite[3] et quitte M6 car elle veut se consacrer à la réalisation de documentaires à travers sa société de production 416 prod.

Le est diffusée l'émission Rendez-vous en terre inconnue sur France 2, où Frédéric Lopez l'a emmenée chez les Maasaï, en Tanzanie.

Le , le Maine Libre, journal de presse locale du département de la Sarthe, titre sur l'acquisition des droits du livre de Marlène Schiappa "Pas plus de 4 heures de sommeil" (Stock) par Mélissa Theuriau pour une adaptation au cinéma[4].

Polémiques avec le syndicat Alliance

En septembre 2009, pour son retour à l'antenne après sa grossesse, Melissa Theuriau reçoit le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Un reportage précédant l'entretien résumait les tensions entre jeunes et policiers depuis les émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005. De retour en plateau, la journaliste relance le ministre par différentes réflexions :

« C'est un dialogue qui est rompu : on a un refus des jeunes de considérer les forces de l'ordre, et également un refus de la police de se soumettre à un règlement. Quand vous revoyez ces images de policiers qui bafouent leur code de déontologie... […] », glisse-t-elle avant de demander à Brice Hortefeux pourquoi les policiers impliqués dans des incidents polémiques sont « toujours en fonction », comme c'est le cas dans « beaucoup d'affaires récentes » comme « à Villiers-le-Bel ou à Montreuil ».

Le ministre poursuit en précisant, après avoir rappelé que l'enquête concernant Montreuil est encore en cours et que par conséquent les policiers en cause sont présumés innocents, que les policiers incriminés ont été placés en garde à vue, Melissa Theuriau lui coupe la parole et précise qu'ils ont été « relâchés dans la journée »[5]. La journaliste rappelle alors l'histoire du manifestant ayant perdu un œil en juillet 2009 à Montreuil à cause d'un tir de flashball[6] et interroge notamment sur « la question de la formation [des forces de l'ordre] quand on sait que la moyenne d’âge des policiers en Seine-Saint-Denis est de 22, 23, 24 ans »[7].

À la suite de la diffusion de l'émission, le secrétaire général du syndicat de police Alliance met en cause le comportement de la journaliste. Le policier parle d'un « dérapage verbal », juge ses propos « inadmissibles » et son attitude « irresponsable ». Il rajoute : « aveuglée par une haine non dissimulée de la police, son comportement extrêmement agressif l'a amenée à salir l'ensemble de la police en énonçant sans discontinuer des accusations mensongères contre les membres des forces de l'ordre », et l'auteur de demander que « M6 se désolidarise des agissements de Mélissa Theuriau (...) jeune journaliste qui ne paraît pas à la hauteur de la charge qu'elle a à assumer »[5]. Interrogé quelques jours plus tard par L'Express, le policier défend sa position : « Mélissa Theuriau fait des généralités et des amalgames. Quand elle dit que les policiers ne respectent pas les règlements, c'est mensonger. Elle laisse entendre que ce sont des gardiens de la paix qui sont responsables de la mort des deux adolescents à Clichy-sous-bois en 2005, c'est inadmissible. L'enquête est en cours et nos collègues ont droit à la présomption d'innocence comme les autres citoyens. Je l'invite par ailleurs à venir en tournée avec nous en banlieue pour qu'elle découvre ce métier. (...) Désormais, je vais appliquer une tolérance zéro envers ceux qui calomnient et qui bafouent la police[8] »

Nicolas de Tavernost, président de M6, apporte son soutien à la journaliste en soulignant qu'il estime qu'elle a fait son travail en toute objectivité[8],[9]. Richard Sénéjoux de l'hebdomadaire Télérama prend la défense de Mélissa Theuriau en ces termes : « La journaliste, formée à l'école LCI par l'ineffable Jean-Claude Dassier, nous paraissait jusqu'ici plutôt lisse, et plus encline à agiter les pages de la presse people depuis son mariage avec Jamel Debbouze qu'à ferrailler avec un ministre, fût-il de l'Intérieur. On avait tort. (...) Pugnace, connaissant parfaitement ses dossiers, relançant le ministre à bon escient, Mélissa Theuriau fait ce soir-là juste son… métier. Mais dans une société où l'information recule un peu plus chaque jour au profit de la communication, cela fait tache. Plus particulièrement à la télévision, plus particulièrement encore quand il s'agit d'interviews d'hommes politiques. Un constat pas franchement à la gloire de la communauté journalistique. Pire, cela "choque". (...). Si dérapage verbal il y a, il est plutôt à chercher du côté des forces de l'ordre…[10] »

Parcours professionnel

  • Chroniqueuse auprès de la chaîne Match TV en 2002
  • Journaliste au sein de la rédaction de LCI en janvier 2003
  • Présentatrice dans l'équipe du matin sur LCI en septembre 2004
  • Présentatrice de l'émission LCI matin en collaboration avec Thierry Gilardi en septembre 2005
  • Rédactrice en chef et présentatrice du magazine Zone interdite sur M6 de 2006 à 2012
  • Présentatrice de Un jour, une photo sur Paris Première en novembre 2006
  • Présentatrice de Deux, trois jours avec moi sur Paris Première depuis janvier 2007
  • Productrice pour Canal+ de L'Entrée des Trappistes, diffusé le mardi 7 février 2012 à 20h55, en crypté, sur Canal+
  • Productrice pour Téva de Gaza jeunesse sous surveillance, documentaire récompensé du Prix de la première œuvre audiovisuelle
  • Productrice pour M6 de Ils ont voté Front National diffusé le 5 mai 2013
  • Productrice pour France 2 de Villiers-le-Bel : la contre-enquête

Vie privée

Mélissa Theuriau et Jamel Debbouze au festival de Cannes 2010.

Le , Mélissa Theuriau se marie avec l'acteur et humoriste Jamel Debbouze[11], son compagnon depuis janvier 2007.

Ils ont un fils, Léon Ali Debbouze, né le et une fille, Lila Debbouze née le [12].

Elle participe au spectacle "Foresti Party Bercy" de Florence Foresti, durant lequel elle fait une apparition lors d'une parodie de Bref[13].

Notes et références

Liens externes