Montcalm (cuirassé)

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Montcalm
illustration de Montcalm (cuirassé)
L'Atalante, sister-ship du Montcalm, en 1876.

Type Corvette cuirassée
Classe Alma
Gréement Trois-mâts barque
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Architecte Henri Dupuy de Lôme
Chantier naval Arsenal de Rochefort
Quille posée [1]
Lancement
Armé
Statut Condamné en 1891
Équipage
Commandant Rozier (1869)
Regnier (1870)
Lespès (1873)
Franquet (1882)
Équipage 316 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 68,75 m
Maître-bau 14,13 m
Tirant d'eau 6,66 m
Déplacement 3 889 tonnes
Voilure 1 450 m2
Propulsion 1 hélice Mangin
Machine alternative trois cylindres
Chaudières Creusot
Gouvernail Joëssel
Puissance 1 830 ch aux essais
Vitesse 11,65 nœuds (21,6 km/h) aux essais
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 150 mm
Réduit : 150 mm
Tourelles barbette : 100 mm
Traverses : 120 mm
Armement 4 canons de 19 cm en réduit
2 canons de 19 en tourelles
4 canons de 120 mm
Rayon d'action De 1 310 à 1 620 milles marins (3 000 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Pavillon France

Le Montcalm est une corvette cuirassée de classe Alma construite à l'arsenal de Rochefort pour la Marine française. Lancé en 1868 puis armée l'année suivante, il sert notamment en mer du Nord, en Chine et dans l'océan Pacifique avant d'être désarmé en 1891.

Conception[modifier | modifier le code]

En 1865, la construction de la Belliqueuse selon des plans d'Henri Dupuy de Lôme donne des résultats encourageants. Il est alors décidé de lancer la construction de sept corvettes cuirassées basées là-dessus, mais dotées d'une vitesse plus grande et d'une artillerie plus puissante et mieux disposée : la classe Alma. Les dimensions sont quasiment identiques, tout comme le déplacement. Dotés d'une carène en bois, les cuirassés ont une ceinture blindée de 15 cm, et les œuvres mortes à l'avant et à l'arrière du réduit sont en tôle de 15 mm[2]. Ces navires, conçus eux aussi par Dupuy de Lôme disposent d'une propulsion hybride : grées en trois-mâts barque avec une surface de voile de 1 450 m2, ils sont propulsés par une hélice Mangin mue par une machine alternative à trois cylindres, elle-même alimentée par des chaudières Creusot[1].

Côté armement, la corvette dispose de six canons de 19 cm : 4 sont disposés dans un réduit central, et deux autres sur les gaillards dans des tourelles barbettes. Celles-ci ont un blindage de 10 cm et peuvent tirer en chasse et en retraite[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La construction du Montcalm commence le à l'arsenal de Rochefort. La corvette cuirassée est lancée le et armée le [1]. Aux ordres du capitaine de vaisseau Rozier elle passe par Brest puis Cherbourg avant de rallier la mer Méditerranée jusqu'en . Elle passe alors sous les ordres du commandant Regnier et part en campagne en mer du Nord. Le elle capture le trois-mâts barque Union, puis surveille la corvette prussienne SMS Arcona. Après une croisière dans l'Atlantique en 1871, le Montcalm est mis en réserve à Cherbourg[3].

En , il est réarmé sous les ordres du commandant Lespès et par pour la Chine afin de remplacer la Belliqueuse. Il part finalement de Cherbourg le pour effectuer sa campagne en Chine et au Japon. De retour à Cherbourg le , le navire est placé en réserve. En 1882, il effectue une campagne dans le Pacifique sous les ordres du commandant Franquet. Le Montcalm est finalement condamné le [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gille 1999, p. 42.
  2. a et b Gille 1999, p. 39.
  3. a et b Gille 1999, p. 41.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]