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Manuel Álvarez Ortega

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Manuel Álvarez Ortega
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Manuel Álvarez Ortega (né à Cordoue le – mort à Madrid le ) est un écrivain, traducteur et poète espagnol. Il est membre fondateur et directeur de la revue Aglae, répandue entre les années 1949-1954. Il mène à bien une grande partie de son œuvre à Madrid, ville où il s’installera en 1951.

Biographie

Manuel Álvarez Ortega naît le 4 mars 1923 au numéro 4 de la rue Santa Victoria, dans la capitale cordouane. Il est le cinquième fils de Mariano Álvarez Berard et son épouse, Paula Ortega Soria. Son baptême a lieu le 6 avril 1923, à l’Église du Salvador et Santo Domingo de Silos. Depuis l’année 1935, il intègre le collège provincial comme élève, où il fait la connaissance de Luis Jiménez Martos, parmi la rencontre d’autres belles amitiés. En 1942, après le Baccalauréat, il fait ses études supérieures de vétérinaire, à la Faculté de Cordoue — laquelle, auparavant, aurait appartenue à l’Université de Séville —. En 1951, il devient vétérinaire, après avoir passé le concours de l’Académie de Santé Militaire à Madrid. Néanmoins, en 1972 Álvarez Ortega renonce cette charge publique, laquelle prétenduement devait lui seoir bien, vue l’éclosion de son étape marquée par le ton des « Services Civiles » (où il exerce en tant que commandeur vétérinaire), et car sa puissante volonté le conduit à se consacrer entièrement à la littérature. Il décède le 14 juin 2014, à l’âge de 91 ans. Il est bel et bien connu comme le frère du peintre et poète Rafael Álvarez Ortega.

Parcours littéraire

Le mois d’avril de l’année 1948 il devient méritoire de reconnaissance grâce à la parution de son premier livre, La huella de las cosas (une sélection de poèmes écrits entre 1941 et 1948 et édités par lui-même, à Cordoue). Une année plus tard, également en avril et sans tarder, le premier numéro de la revue Aglae, présenté sous forme d’anthologie, voit le jour. Ensuite, en mars 1950, son deuxième livre, Clamor de todo espacio, est publié, introduit dans la (ici dite) collection Aglae. Quatre annuités plus tard (1954), l’œuvre Hombre de otro tiempo est derechef publiée par ce même sceau, tandis que le mois de décembre de cette date Álvarez Ortega est nommé finaliste du prix Adonais, avec son recueil de poèmes Exilio, publié l’année suivante. En 1955, conjoint avec José García Nieto, López Anglada, Leopoldo de Luis, Ramón de Garciasol et d’autres intellectuels, il échafaude la collection Palabras y Tiempo, rattachée à la maison d’édition Taurus.

En 1960, à la suite de la traduction de Crónica (Saint-John Perse), et en raison de la publication d’un numéro extraordinaire de la revue Poesía española, laquelle rend hommage au distingué du prix Nobel à l’époque, il se plonge dans une étape de traduction immuable: une mer qui baignera son corps, éduquera son âme et galvanisera son souffle jusqu’à la fin de sa vie. Parmi d’autres auteurs, il traduira la voix poétique de René Char, Bataille, Bonnefoy, Jaccottet, Desnos, Tzara, Artaud, Michaux, Aragon, Ponge, Leiris, Queneau, Senghor, Lanza de Vasto, Péret, Éluard, Laforgue, Breton, De La Tour du Pin, Jarry, Lautréamont, Oscar Milosz ou Apollinaire.

En avril 1962, une nouvelle parution est signalée: celle de ses œuvres Dios de un día et Tiempo en el Sur, appartenant à un seul volume, dans la collection « Palabra y Tiempo », par Taurus, respectivement. En décembre 1963, il obtient l’accessit du prix Adonais, à bonne enseigne du livre Invención de la muerte, divulgué deux mois après. Le mois de septembre de l’année 1964 il collabore quant à l’écriture de l’anthologie Poesía contemporánea, publiée chez Aguilar. Après celle-ci, d’autres créations émérgeront aux yeux lecteurs, portant haut et fort la puissance d’un remarquable succès : Poesía francesa contemporánea (1967), avec laquelle il est lauréat au Grand prix national de traduction ; Poesía simbolista francesa (1975) et Veinte poetas franceses del siglo veinte (2001). Le mois de mai 1967 il apporte sa pierre à l’édifice de « Televisión Española », tout en s’adhérant au programme El oro del tiempo, dirigé par le poète José García Nieto. Préalablement à cette coopération, il avait eu part à El alma se serena, une autre émission télévisée de la chaîne mentionnée (« Televisión Española »), dirigée par le chantre Juan Van-Halen. Cette même année, la parution de deux titres d’Álvarez Ortega est pareillement mémorable: Despedida en el tiempo et Oscura marea symbolisent cette cérise sur le gâteau comme assaisonnement d’une création prolifique. Le mois de décembre, son œuvre règne à bon escient dans la scène théâtrale : Fábula de la Dama y los alpinistas est dramatisée en un seul acte. Concernant Oficio de los días et Reino memorable, il s’agit de parutions datées du 1969. En 1972, le poète publie Carpe diem et, chez Devenir, son Antología Poética (1941-71) surgit, avec un préface dont Marcos Ricardo Barnatán prend la plume. L’année suiveuse de cette parution, Tenebrae éclore comme cahier spécial de la revue Cuadernos Hispanoamericanos, et en janvier 1975 Génesis jaillit, chez Visor.

Après le fleurissement de plusieurs œuvres mineures (Fiel, infiel ; Escrito en el Sur ; Templo de la mortalidad ; Lilia culpa ou Sea la sombra), en 1988 se dévoile Gesta, et en 1990 Código ressort. L’on ne peut négliger que, dans les deux cas, les parutions ont lieu grâce à Devenir, maison d’édition dirigée par Juan Pastor. En 1992, Álvarez Ortega publie en livre et cassette — sa voix en devient le sceau — Génesis, chez Ediciones Portuguesas. L’année ultérieure, Liturgia bourgeonne, tandis qu’Intratexto se fraye un chemin (textuel, en guise de redondance) en 1977 (œuvres pareillement parues chez Devenir). En avril 1998, cette même édition lance un livre-hommage, Dedicatoria, où des ballades de nombreux poètes amis et une étude évasée de son œuvre y afférent rayonnent. En 2001, sa candidature pour l’Académie suédoise est proposée et conséquemment acceptée, pour la première fois, pour le prix Nobel. Subséquemment (2002), Desde otra edad fait irruption dans le panorama littéraire, avant une seconde candidature pour le prix Nobel, en 2003. Ensuite, l’année 2005 est marquée par la publication de Despedida en el tiempo. Antología poética (1971-2001), œuvre éditée par Marcos-Ricardo Barnatán. L’année 2006, son œuvre poétique [Obra poética (1941-2005)] est publiée chez Visor, et un an plus tard Devenir édite Antología Poética (1941-2005). Dans cette même date, la parution d’Adviento est émérite, pendant qu’en 2007 Mantia Fidelis sera un ouvrage saillant, publié chez Huerga y Fierro. Les deux derniers recueils de poèmes parvenus à la connaissance du public ont été Cenizas son los días (Devenir, 2010) et Ultima necat (Abada, 2012).

Fondation Manuel Álvarez Ortega

Le mois de novembre de l’année 2015 la Fondation Manuel Álvarez Ortega a été constituée – fmao.es —, avec signature devant notaire des statues fondateurs, selon la volonté exprimée, au fil de la plume (dans un sens littéral et métaphorique) par le poète et traducteur cordouan. Le Patronat de la Fondation, présidé par Juan Pastor, exécuteur testamentaire, ligué à Jaime Siles et Margarita Prieto, compte sur les contributions de personnalités importantes, telles que lesdits Antonio Colinas, Marcos Ricardo Barnatán, César Antonio Molina, Fanny Rubio et Margarita Prieto (secrétaire). Le but de cette entité consiste à appuyer la conservation, l’étude et la diffusion des fonds documentaires, bibliographiques, picturales et épistolaires d’Álvarez Ortega. Le mois de juin 2021, la collection de fonds bibliographiques et archivistiques de la Fondation Álvarez Ortega a été déposée à l’Université de Cordoue. Cet héritage contient, parmi d’autres matériaux, la correspondance de l’auteur et d’œuvres toujours inédites, comme élan d’un sentier où, reposant au cœur des lettres, Álvarez Ortega se laisse enfermer par l’intime et infini voyage que les mots lui offrent, pour ainsi s’ériger : une indomptée sagesse jaillit de sa création.

Poésie

  • La huella de las cosas (Imprenta Ibérica, Cordoue, 1948)
  • Clamor de todo espacio (Aglae, Cordoue, 1950)
  • Hombre de otro tiempo (Aglae, Cordoue, 1954)
  • Exilio (Adonais, Madrid, 1955)
  • Dios de un día / Tiempo en el Sur (Taurus, Madrid, 1962)
  • Invención de la muerte (Adonais, Madrid, 1964)
  • Despedida en el tiempo (Pájaro Cascabel, Mexique et Madrid, 1967)
  • Oscura marea (Librairie El Guadalhorce, Malaga, 1968)
  • Oficio de los días / Reino memorable (Arbolé, Madrid, 1969)
  • Carpe diem (Provincia, León, 1972)
  • Antología 1941-1971 (Plaza y Janés, Barcelone, 1972)
  • Tenebrae (Cuadernos hispanoamericanos – Institut de Culture Hispanique, Madrid 1973)
  • Génesis (Visor, Madrid, 1975)
  • Fiel infiel (Provincia, León, 1977)
  • Escrito en el Sur (prix littéraires Ville d’Irun, Saint-Sébastien, 1979)
  • Templo de la mortalidad (Fondation Rielo, Madrid, 1982)
  • Sea la sombra (Cuadernos Hispanoamericanos - Cooperación Iberoamericana, Madrid, 1984)
  • Lilia Culpa (Antorcha de Paja, Cordoue, 1984)
  • Gesta (Devenir, Barcelone, 1988)
  • Código (Devenir, Madrid, 1990)
  • Liturgia (Devenir, Madrid, 1993)
  • Obra Poética (1941.1991) (Édition non commerciale, Madrid, 1993)
  • Clautro del día (Antelia, Madrid, 1996)
  • Corpora Terrae (Antelia, Madrid, 1998)
  • Desde otra edad (Devenir, Madrid, 2002)
  • Égloga de un tiempo perdido (Antelia, Madrid, 2003)
  • Despedida en el tiempo (1941-2001) Antología poética. (Huerga y Fierro, Madrid, 2004)
  • Visitación (Antelia, Madrid, 2005)
  • Obra poética (1941-2005) (Visor, Madrid, 2006)
  • Antología Poética (2041-2005) (Devenir, Madrid, 2007)
  • Adviento (Antelia, Madrid, 2007)
  • Mantia Fidelis (Huerga y Fierro, Madrid, 2008)
  • Cenizas son los días (Devenir, Madrid, 2010)
  • Ultima necat (Abada, Madrid, 2012)

Essai

  • Intratexto (Devenir, Madrid, 1997)
  • Diálogo (Devenir, Madrid, 2013)

Théâtre

  • Fábula de la dama y los alpinistas (Antelia. Édition non commerciale, Madrid, 2008)
  • La travesía (Un sueño, o no) (Antelia. Édition non commerciale, Madrid, 2009)

Enregistrements

  • Génesis. Texte complet récité par la voix de l’auteur. Livre et cassette (Ediciones portuguesas, Valladolid, 1992)

Anthologies

  • Poesía belga contemporánea. Avec d’autres traducteurs (Aguilar, Madrid, 1964)
  • Poesía francesa contemporánea (Taurus, Madrid 1967; 2a ed. Akal, Madrid, 1983)
  • Poesía simbolista francesa (Editora Nacional, Madrid, 1975; 2a ed. Akal, Madrid, 1984)
  • Veinte poetas franceses del siglo veinte (Devenir, Madrid, 2001)

Traductions

  • Crónica (par Saint-John Perse, Poesía Española, 95, Madrid, 1960)
  • Salmos (par Patrice de la Tour du Pin, Plaza y Janés, Barcelone, 1972)
  • Antología poética (par Apollinaire, Visor, Madrid, 1973)
  • Estelas (par Victor Segalen, Visor, Madrid, 1974)
  • El amor, la poesía (par Paul Éluard, Visor, Madrid, 1975)
  • Poemas (par Jules Laforgue, Plaza y Janés, Barcelone, 1975)
  • Pájaros y otros poemas (par Saint-John Perse, Visor, Madrid, 1976)
  • Poemas. 2 Vols. (par André Breton, Visor, Madrid, 1978)
  • El gran juego (par Benjamin Péret, Visor, Madrid, 1978)
  • Antología (par Alfred Jarry, Visor, Madrid, 1982)
  • Obra Completa (par Lautréamont, Akal, Madrid, 1988)
  • Sinfonías/Salmos (par O.V. de L. Milosz, Antelia, Madrid, 2004)
  • Cántico del conocimiento (par O.V de L. Milosz, Antelia, Madrid, 2005)
  • Antología poética (par O.V. de L. Milosz, Devenir, Madrid, 2008)

Translations de ses œuvres

  • Poemas / Poems. Version en anglais par Louis Bourne (Antelia, Madrid, 2002)
  • Genèse / Domaine de l'ombre. Version en français par Jacques Ancet (Le Taillis Pré, Châtelineau, 2012)

Livres portant sur son ouvrage

  • VV.AA. A Manuel Álvarez Ortega. Dedicatoria (Devenir, Madrid, 1998)
  • Asunción Córdoba: Fábula muerta. En torno al universo simbólico en la poesía de Manuel Álvarez Ortega (Devenir, Madrid, 2008). [Thèse doctorale soutenue à l’Université d’Alicante (1991) avec le paratexte suivant: Fábula muerta: el universo simbólico de Álvarez Ortega]
  • Ruiz Soriano, Francisco. La poesía de Manuel Álvarez Ortega (Devenir, Madrid, 2013) [Publié préalablement chez Antelia, comme édition non commerciale, Madrid, 2009]
  • Ruiz Soriano, Francisco. Aglae (1949-1953) de Manuel Álvarez Ortega, una revista de postguerra (Huerga y Fierro, Madrid, 2016)
  • Sánchez Dueñas, Blas (ed.). Manuel Álvarez Ortega y su tiempo (Devenir, Madrid, 2018)
  • Alarcón Sierra, Rafael (ed.). La poética de la modernidad y la obra de Manuel Álvarez Ortega (Devenir, Madrid, 2019)
  • Torralbo Caballero, Juan de Dios (ed.). Manuel Álvarez Ortega. Traducción poética, lucidez, crítica social y denuncia (Devenir, Madrid, 2020)

Études de cas dans des revues spécialisées

  • AA.VV. « Manuel Álvarez Ortega » (Coord. Marcos Ricardo Barnatán), Fablas. Revista de Poesía y Crítica, n.º 34-35, 1972
  • Antorcha de Paja, Pliego de Poesía, nº 3, Cordoue, février 1974
  • Culturas, Supplément du journal Córdoba, Cordoue, 20 mai 1986
  • AA.VV. « Manuel Álvarez Ortega » (Coord. Francisco Ruiz Soriano), Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, 1999
  • AA.VV. « Manuel Álvarez Ortega » (Coord. Juan Pastor), La Manzana Poética, nº 32, 2013

Lauréats

  • 1954: Accessit au prix Adonais, pour le livre Exilio
  • 1963: Accessit au prix Adonais, pour le livre Invención de la Muerte
  • 1967: Grand prix national de traduction, pour l’anthologie Poesía francesa contemporánea
  • 1976: prix de la IV Biennale de Poésie de León, pour le livre Fiel infiel
  • 1978: prix Ville d’Irun, pour Escrito en el Sur.
  • 1981: I prix de Poésie Mystique de la Fondation Fernando Rielo de Madrid, pour Templo de mortalidad.
  • 1999: prix des Lettres de Cordoue, octroyé par la préfecture de la même ville

De glorieuse mémoire : les traces du semé

  • 2001 : Candidature au prix Nobel par le biais de l’Université St. Gallen. Admise par l’Académie suédoise
  • 2003 : Candidature aux prix Nobel par le biais du Cercle des Beaux Arts de Madrid. Admise par l’Académie suédoise
  • 2007 : Médaille d’Or de l’Andalousie, par la Junte d’Andalousie

Notes et références

Bibliographie

  • Andreu, Blanca. « Carta a Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Argullol, Rafael. « La estética poética de Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Barjau, Teresa. « Aspectos del simbolismo en la poesía de Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Barnatán, Marcos Ricardo. « Medio siglo de poesía francesa: Poesía Francesa contemporánea de Manuel Álvarez Ortega », Cuadernos Hispanoamericanos, n.º 219, Madrid, mars 1968.
  • Barnatán, Marcos Ricardo. « Álvarez Ortega: personalidad de un poeta », Cuadernos Hispanoamericanos, n.º 248-49, Madrid, août-septembre 1970.
  • Barnatán, Marcos Ricardo. « Homenaje a un poeta excepcional », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Bernal, Jordi. « Invención del envés de la muerte ». Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Bouza, Antonio L. « Poesía simbolista francesa de Álvarez Ortega », Jano, n.º 195, Barcelona, octobre 1975.
  • Carnero, Guillermo. « Manuel Álvarez Ortega: Alegoría del mar frente al Dios/niño », Fablas. Revista de Poesía y crítica, n.º 34-35, Las Palmas de Gran Canaria, septembre-octobre, 1972.
  • Carrión, Manuel. « Invención de la muerte, Álvarez Ortega », Rocamador, n.º 38, Palencia, 1963.
  • Casado, Miguel. « Los libros del año. Código, Manuel Álvarez Ortega », EL Urogallo, n.º 52-53, Madrid, septembre-octobre 1990.
  • Champourcin, Ernestina de. « Fiel infiel de Manuel Álvarez Ortega », Poesía Hispánica, n.º 294, Madrid, juin 1977.
  • Colinas, Antonio. « Álvarez Ortega: un reconocimiento », Fablas. Revista de poesía y crítica, n.º 34-35, Las Palmas de Gran Canaria, septembre-octobre 1972.
  • Colinas, Antonio. « Perse: La palabra metálica y antigua en traducción de Álvarez Ortega », Informaciones de las Artes y Las Letras, Madrid, 6 janvier 1977.
  • Colinas, Antonio. « Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Córdoba Torregrosa, Asunción. « Elementos simbólicos en la poesía de Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Crémer, Victoriano. « La huella de las cosas por Manuel Álvarez Ortega », Espadaña n.º 36, León, 1948.
  • Entrambasaguas, Joaquín de. « El poeta Álvarez Ortega », Revista de Literatura, Madrid, 1954.
  • Fernández, Miguel. « Té con Yerbabuena », Fablas, n.º 34-35, Las Palmas de Gran Canaria, septembre-octobre 1972.
  • Gamoneda, Antonio. « Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • García López, Ángel. « Manuel Álvarez Ortega: Carpe diem », La Estafeta Literaria, n.º 497, Madrid, août 1972.
  • García Velazco, Macerlino. « Álvarez Ortega, Dios de un día », Rocamador, n.º 26, Palencia, 1962.
  • Gil, Idelfonso-Manuel. « Elegía de otro tiempo », Cuadernos Hispanoamericanos, n.º 67, Madrid, juillet 1955.
  • Gimferrer, Pere. « Manuel Álvarez Ortega », Barcarola, Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Gómez Niza, Pío. « Manuel Álvarez Ortega La huella de las cosas », Manantial, n.º 4, Melilla 1949.
  • Gómez Yebra, Antonio. « Un Dios sin rostro y sin nombre », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • González Lozano, Laura. « Manuel Álvarez Ortega y Saint-John Perse: la heterodoxia poética », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Gutiérrez, José. « Álvarez Ortega: Reflexión desde la ausencia », Ínsula, n.º 470, Madrid, janvier 1986.
  • Herrera, Ángel Antonio. « El infierno o el delirio Álvarez Ortega: Lilia culpa », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 16-17, Albacete, 1984.
  • Iglesias Laguna, Antonio. « Manuel Ávarez Ortega, Invención de la muerte », La Estafeta Literaria, n.º 293, Madrid, juin 1964.
  • Jiménez Martos, Luis. « Manuel Álvarez Ortega: Dios de un día », La Estafeta Literaria, Madrid, avril 1963.
  • Jiménez Martos, Luis. « Álvarez Ortega: Despedida en el tiempo », La Estafeta Literaria, n.º 381-382, Madrid, octubre-novembre 1967.
  • Jiménez Martos, Luis. « Álvarez Ortega: Oscura marea », La Estafeta Literaria, n.º 412, Madrid, janvier 1969.
  • López, José Ramón. « Sílaba ciega, sedimento de vida. La poesía de Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • López Gorgé, Jacinto. « Manuel Álvarez Ortega: Hombre de otro tiempo », Ketama, n.º 5, Tétouan, 1954.
  • López Gorgé, Jacinto. « Manuel Álvarez Ortega: Exilio », Ketama, n.º 6, Tétouan, 1955.
  • López Gradolí, Alfonso. « Ahora apagando un pitillo en el mármol de los veladores del literario Café Gijón », Fablas, n.º 34-35, Las Palmas de Gran Canaria, septembre-octobre 1972.
  • López Luna, Antonio. « Manuel Álvarez Ortega. Oficio de los días », Cuadernos Hispanoamericanos, n.º 248-249, Madrid, août-septembre 1970.
  • López Luna, Antonio. « Carta a Manolo Álvarez Ortega », Fablas, n.º 34-35, Las Palmas de Gran Canaria, septembre-octobre 1972.
  • López Martínez, José. « Poemas de Jules Laforgue. Versión de Álvarez Ortega », Poesía Hispánica, n.º 285, Madrid, septembre 1976.
  • Luis, Leopoldo de. « Hombre de otro tiempo por Álvarez Ortega », Poesía Española, n.º 36, Madrid, 1954.
  • Luis, Leopoldo de. « Exilio de Manuel Álvarez Ortega », Poesía Española, n.º 53, Madrid, mai 1956.
  • Luna Borge, José. « Un poema de Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Manrique de Lara, José. « Dios de un día de Álvarez Ortega », Poesía Española, n.º 119, Madrid, 1962.
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  • Mercader, Trina. « La huella de las cosas », Al-Motamid, n.º 16, Larache, 1949.
  • Miró, Emilio. « Álvarez Ortega: Despedida en el tiempo », Ínsula, n.º 270, Madrid, mai 1969.
  • Miró, Emilio. « Crónica de Poesía. La continuidad de cuatro poetas », Ínsula, n.º 278, Madrid, janvier 1970.
  • Miró, Emilio. « Poetas andaluces. Álvarez Ortega », Ínsula, n.º 383, Madrid, octobre 1978.
  • Miró, Emilio. « Gesta, Álvarez Ortega: Belleza y Temporalidad », Ínsula, n.º 511, Madrid, juillet 1989.
  • Miró, Emilio. « Intratexto: el misterio y la verdad de la poesía », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Moga, Eduardo. « La poesía es verdad porque es imposible », Lateral, n.º 30, Barcelone, juin 1997.
  • Moga, Eduardo. « La inteligencia del tiempo », Turia, n.º 41, Instituto de Estudios Turolenses, juin 1997.
  • Moga, Eduardo. « Manuel Álvarez Ortega: la intel·ligència de l’emoció », Le Pou de Lletres, n.º 10, Barcelone, été 1998.
  • Moga, Eduardo. « La otra claridad: ensayo de análisis estilístico de Despedida en el tiempo de Manuel Álvarez Ortega », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Molina, César Antonio. « Saint-John Perse: Pájaros y otros poemas, versión de Álvarez Ortega », Ínsula, n.º 366, Madrid, mai 1977.
  • Montobbio, Santiago. « La ceniza dicta su verdad. Gesta de Manuel Álvarez Ortega », El Ciervo, n.º 449-450, Barcelone, juillet-août 1988.
  • Morcillo, Françoise. « Quand un poète traduit un altre poète. Manuel Álvarez Ortega et Miguel Veyrat », Anales de Filología Francesa, décembre 2004.
  • Murciano, Carlos. « Despedida en el tiempo de Manuel Álvarez Ortega », Poesía Española, n.º 181, Madrid, janvier 1968.
  • Murciano, Carlos. « Carpe Diem de Manuel Álvarez Ortega », Poesía Hispánica, n.º 242, Madrid, juin 1973.
  • Nicolás, César. « Carpe diem o el rito de la salamandra », Fablas. Revista de poesía y crítica, n.º 34-35, Las Palmas de Gran Canaria, septembre-octobre 1972.
  • Núñez, Vicente. « Manuel Álvarez Ortega: Hombre de otro tiempo », Caracola, n.º 28, Malaga, février 1955.
  • Pastor, Miguel Ángel. « Dejación y olvido voluntario », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Pereda, Rosa. « Boceto para un retrato. Manuel Álvarez Ortega: Cincuenta años de poesía y más », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, novembre 1999.
  • Prieto de Paula, Ángel Luis. « Álvarez Ortega y los poetas del 68 », Barcarola. Revista de Creación Literaria, n.º 58-59, Albacete, juin 1999.
  • Quiñonero, Pedro. « Segalen y Álvarez Ortega », Informaciones de las Artes y Las Letras, Madrid, 14 novembre 1974.
  • Quiñones, Fernando. « Manuel Álvarez Ortega: Invención de la muerte », Cuadernos Hispanoamericanos, n.º 174, juin 1964.
  • Quiroga Clérigo, Manuel. « Teorías de Álvarez Ortega », Cuadernos del Sur, Diario Córdoba, 17 avril 1997.
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Sources

  • «D. Manuel Álvarez Ortega, veterinario militar y poeta, comunicación de Luis Ángel Moreno Fernández-Caparrós y José Manuel Pérez García, en la web del Ministerio de Defensa, consultada el 1/1/2016». Archivado desde el original el 30 de septiembre de 2018. Consultado el 1 de enero de 2016.
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  • Fallece el poeta cordobés Manuel Álvarez Ortega, en diario El Mundo, 15/06/2014
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  • Córdoba y Madrid homenajearán a Manuel Álvarez Ortega, en diario ABC, 25/10/2014
  • Fidelidad a una poesía, por Marcos-Ricardo Barnatán, en diario El País, 24/08/1977
  • El osario de Orfeo, por César Antonio Molina, en diario El País, 19/10/2002
  • La Fundación Manuel Álvarez Ortega se constituye en Madrid, en el diario El Día de Córdoba, 14/11/2015
  • Oficio de años, de Manuel Rico, en diario El País, 06/08/2005
  • Manuel Álvarez Ortega, Premio Provincia de León, de poesía, en diario El País, 04/12/1976
  • Manuel Álvarez Ortega, en diario El País, 01/11/1978
  • Manuel Álvarez Ortega, ganador del primer Premio de Poesía Mística Fernando Rielo, en diario El P

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