Liste des espèces végétales non cultivées protégées sur l’ensemble du territoire algérien

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La liste des plantes protégées en Algérie est fixée par le décret exécutif no 12-03 du 10 Safar 1433 correspondant au fixant la liste des espèces végétales[1] non cultivées protégées, publié au Journal officiel de la République Algérienne no 03 du [2].


Selon l'article 4, sont interdits : la destruction, la coupe, la mutilation, l’arrachage, la cueillette de végétaux de ces espèces ou de leurs fructifications, ou de toute autre forme prise par ces espèces au cours de leur cycle biologique, leur transport, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, ainsi que la détention des spécimens prélevés dans leur milieu naturel.


Méthodologie de révision[modifier | modifier le code]

La liste du décret comportant de nombreuses erreurs typographiques ou nomenclaturales, elle a été corrigée grâce à la Base de données des plantes d'Afrique et au World Checklist of Selected Plant Families[3].

Quand deux noms sont accolés par le signe égal, le deuxième est celui du décret, le premier est le nom actualisé. Comme la liste ne donne pas de noms d'auteurs, il a été recherché dans la Nouvelle Flore d'Algérie pour éviter toute confusion.


Ptéridophytes[modifier | modifier le code]

Lichens 95 espèces protégées[modifier | modifier le code]

Spermatophytes[modifier | modifier le code]

Gymnospermes[modifier | modifier le code]

En danger critique d'extinction.
En danger.

Angiospermes[modifier | modifier le code]

Monocotyledones[modifier | modifier le code]

Endémique algérienne
Vulnérable.
Quasi menacé.
Endémique algérienne.
En danger critique d'extinction (CR).
Endémique algérienne, présente dans le Hoggar.
En danger (EN).

Dicotyledones[modifier | modifier le code]

Quasi menacé.
Quasi menacé.
En danger critique d'extinction
Quasi menacé.
Endémique algérienne
En danger critique d'extinction.
Quasi menacé
Quasi menacé
Quasi menacé
Endémique algérienne.
En danger critique d'extinction (CR).
Quasi menacée (NT).
Endémique algérienne
En danger (CR).
Quasi menacée (NT).
Quasi menacée (NT).
Quasi menacé.
Vulnérable.
En danger critique d'extinction.

Autres plantes méritant une protection[modifier | modifier le code]

Les plantes suivantes ne sont pas mentionnées dans le décret, mais mériteraient de l'être.

Même si l'UICN ne demande pas sa protection légale, elle est quasi-menacée (NT).
Beddiar A. et Mekadem M. demandent sa protection dans le nord-est algérien, tout en soulignant la nécessité de gérer les boisements[44].
Si elle n'est pas disparue[45], cette fougère doit être protégée.

* Balanites aegyptiaca Delile
Même si cette espèce est cultivée dans certains pays, ses populations naturelles en Algérie sont très rares dans la partie Nord du Sahara et méritent d'être sauvegardées sous peine de disparaître petit à petit. Leur remplacement pas d'autres provenances ne connaîtra pas meilleur sort.
Menacée de disparition selon Benbelkacem Sofia, 2011, p.16.
Même si l'UICN ne demande pas sa protection légale mais des études sur sa distribution et son abondance, elle a le statut de quasi-menacée (NT).
E. Véla et S. Benhouhou, 2007, p. 600 « téléchargeable en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) mentionnent la rareté de cette endémique, partagée entre le cap de Garde, en Algérie, et le cap Bon, en Tunisie.
L'UICN demande que cette espèce quasi-menacée (NT) soit protégée en Algérie, où une seule station est connue.
Même si l'UICN ne demande pas sa protection, elle a le statut de quasi-menacée (NT), et n'a pas été revue récemment en Algérie.
Même si l'UICN ne demande pas sa protection, elle a le statut de quasi-menacée (NT).
L'UICN considère cette espèce comme vulnérable (VU). Il demande une protection ex-situ.
L'UICN considère cette espèce comme quasi-menacée (NT). Il demande une protection ex-situ.
L'UICN considère cette espèce comme quasi-menacée (NT). Il demande qu'elle soit protégée et mieux étudiée, et que des actions de sensibilisation à sa protection soient menées.
Même si l'UICN ne demande pas sa protection, elle a le statut de quasi-menacée (NT).
Même si l'UICN ne demande pas sa protection, elle a le statut de quasi-menacée (NT).
L'UICN considère cette espèce comme quasi-menacée (NT). Il demande qu'elle soit protégée.
L'UICN considère cette espèce comme vulnérable (VU). Il demande qu'elle soit protégée.
L'UICN considère cette espèce comme vulnérable (VU). Il demande qu'elle soit protégée.
L'UICN considère cette espèce comme vulnérable (VU). Il demande qu'elle soit protégée.
Même si l'UICN ne demande pas sa protection légale, elle a le statut de quasi-menacée (NT).
L'UICN considère le mouron à feuilles charnues comme quasi-menacé (NT). Il demande qu'il soit protégé en Afrique du Nord et géré à des fins conservatoires.
Même si l'UICN ne demande pas sa protection, elle a le statut de quasi-menacée (NT).
Classée par l'UICN comme espèce en danger (EN), qui demande sa protection
Classée par l'UICN comme espèce en danger (EN).
Très rare[46], dans les gorges du Djendjen au Sud de Texenna.
L'UICN la classe comme espèce en danger critique d'extinction (CR) et demande sa protection et sa conservation rapides.
L'UICN demande la protection de cette espèce vulnérable (VU).
Même si l'UICN ne demande pas sa protection, elle a le statut de quasi-menacée (NT).

« Cette espèce reste tout de même une plante rare et menacée en Algérie ; aucun inventaire précis n’est disponible. Elle ne figure pas sur la liste des espèces à protéger bien que son milieu naturel soit progressivement soumis à l’altération (déforestation, incendie, mise en valeur des terres, etc.) »

— El-Heit Kaddour et al., Caractérisation ampélométrique, ampélographique et moléculaire de la diversité des Vitis vinifera autochtones de la Kabylie en Algérie téléchargeable en ligne

.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ne sont pas mentionnés ici les lichens listés dans le décret.
  2. « Décret exécutif no 12-03 du 10 Safar 1433 correspondant au 4 janvier 2012 fixant la liste des espèces végétales non cultivées protégées, publié au Journal officiel de la République Algérienne no 03 du 18 janvier 2012 » (consulté le )
  3. Ce dernier ne mentionne que les Monocotylédones
  4. L'UICN mentionne sa rareté en Algérie et la nécessité de la gérer à des fins conservatoires.
  5. Le décret distingue les deux espèces, aujourd'hui synonymes selon l'UICN.
  6. Sur la situation du cèdre de l’Atlas dans les Aurès, voir l'article d'Abdallah BENTOUATI en ligne.
  7. En remplacement d'Ephedra alata subsp. decaisnei (Stapf) Maire, combinaison invalide selon la Base de données des plantes d'yfrique.
  8. Sur la valeur patrimoniale de cette espèce, lire la thèse de Rachid Meddour, 2010, p.307 téléchargeable en ligne.
  9. L'UICN (2012), relayant les travaux de Pastor and Valdés (1983), doute de sa présence en Afrique du Nord. Le Floc'h et al (2002) téléchargeable en ligne proposent d'ailleurs son retrait de la liste.
  10. Carex mairei et non mairii comme le propose l'UICN.
  11. Elle n'est présente que dans un site en Algérie, selon l'UICN.
  12. Sur l'importance écologique des herbiers à Posidonie en Algérie, lire Semroud, 1996 en ligne.
  13. Cette synonymie est donnée selon Le Floc'h et al., 2010, p. 344, téléchargeable en ligne.
  14. La variété numidica n'est pas reconnue.
  15. La sous-espèce viscosa est rejetée par la Base de données des plantes d'Afrique
  16. En remplacement de la sous-espèce uzzararum (Maire) Maire, invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  17. Le statut nomenclatural de cette espèce est incertain selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  18. En remplacement de Callitriche hermaphroditica subsp. clausonis (Hegelm.) Maire, combinaison invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  19. Le décret exécutif n° 12-03 donne également Callitriche palustris subsp. polymorpha auct. rejeté par la Base de données des plantes d'Afrique.
  20. La sous-espèce brevipes (Pomel) Quézel & Santa est une combinaison invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  21. La liste des espèces protégées distingue E. macropoda et E. hydropiper pedunculata, mais la Base de données des plantes d'Afrique les donne synonymes.
  22. La liste des espèces protégées distingue ces deux espèces, mais la Base de données des plantes d'Afrique les donne synonymes.
  23. La variété kabilicus Debeaux n'est pas reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique; toujours est-il que dans sa thèse, Rachid Meddour, 2010, p.298 téléchargeable en ligne souligne le degré « rarissime » de ce taxon en Algérie.
  24. La variété vaillantii est rejetée par la Base de données des plantes d'Afrique.
  25. La variété fontanesii (Boiss. & Reut.) Emb. & Maire n'est pas reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique.
  26. La variété velutinum (Pomel) Murb. n'est pas reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique.
  27. En remplacement de Heliotropium luteum Poir., nom illégitime selon la Base de données des plantes d'Afrique
  28. En remplacement de Picris comosa var. rubiginosa (Pomel) Maire, nom invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique
  29. En remplacement de Launaea anomala (Batt.) Maire, combinaison invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  30. En remplacement de Limonium linguum (Pomel) Pons & Quézel, nom invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique
  31. En remplacement de Limonium multiceps (Pomel) Pons & Quézel, nom invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique
  32. En remplacement de Limonium spathulatum subsp. rusicadense (Maire) Quézel & Santa, nom invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique
  33. La sous-espèce gracilescens (Pomel) Viano n'est plus reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique
  34. En remplacement de Chrysanthemum reboudianum (Pomel) Quézel & Santa, nom invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  35. En remplacement de Oenothera mollissima subsp. stricta (Link) Quézel & Santa, nom invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  36. La variété inconstans (Pomel ex Batt.) Maire n'est plus reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique
  37. Voir le type en ligne « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  38. La variété mauritanica (Dode) Maire n'est plus reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique
  39. Est également synonyme homotypique de ≡ Laurentia michelii var. bicolor Batt. (1917), pour laquelle le type « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) et le protologue sont en ligne.
  40. En remplacement de Spergularia salina subsp. microcarpa (Batt.) P.Monnier, combinaison invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  41. En remplacement de Teucrium mauritanicum de Noé, nom illégitime selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  42. En remplacement de Thlaspi bulbosum subsp. atlanticum (Batt.) Quézel, combinaison invalide selon la Base de données des plantes d'Afrique.
  43. La variété glabratum Chab. inscrite dans le décret n'est pas reconnue par la Base de données des plantes d'Afrique.
  44. Lire en ligne
  45. Voir Vela et Benhouhou, 2007, p.600 « en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  46. D'après Quezel et Santa, 1962, p. 448

Articles connexes[modifier | modifier le code]