Lady Hamilton (film, 1941)

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Lady Hamilton
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Titre original That Hamilton Woman
Réalisation Alexander Korda
Scénario Walter Reisch
Robert Cedric Sherriff
Acteurs principaux
Sociétés de production Alexander Korda Films
United Artists
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film historique
Durée 128 minutes
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Lady Hamilton (That Hamilton Woman) est un film américain d'Alexander Korda sorti en 1941.

Synopsis[modifier | modifier le code]

À Calais, une Anglaise est attrapée alors qu'elle volait une bouteille de vin. Mise en prison, elle déclare à une autre prisonnière, Mary Smith, qu'elle est la célèbre « Lady Hamilton ».

En 1786, la jeune et belle Emma Hart arrive à Naples avec sa mère, Mme Cadogan-Lyon, au palais de Sir William Hamilton, l'ambassadeur britannique, qui est l'oncle de son amant, Charles Greville. Hamilton l'informe que Charles n'a jamais eu l'intention de l'épouser. Il lui offre une nouvelle vie et elle accepte de vivre avec lui, et même de devenir sa femme. Un matin, ils reçoivent la visite d'Horatio Nelson, un officier de la marine britannique, qui leur annonce que l'Angleterre est en guerre avec la France. Nelson est venu à Naples pour chercher une aide militaire, et Emma use de son influence sur la reine pour lui procurer des troupes. Toutefois, cinq années de guerre épuisent à la fois les ressources de la marine et la sympathie des pays européens, qui sont, au détriment de Nelson, trop intimidés par Napoléon Bonaparte pour aider l'Angleterre. Alors que son navire est à l'ancre près de Naples, Nelson reçoit la visite d'Emma, qui est horrifiée de voir qu'il a perdu un bras et qu'il est devenu borgne. Elle apporte une promesse d'aide de la part de la reine, et Nelson part battre Napoléon en Égypte. De retour à Naples, Nelson malade est soigné par Emma, dont il tombe amoureux. Nelson, qui est marié, part pour Malte, mais, désobéissant aux ordres, revient à Naples quand il apprend que la révolution y a éclaté. Il sauve la famille royale et les Hamilton, mais désapprouvé par l'Amirauté, il doit retourner seul en Angleterre.

Alors qu'ils attendent Nelson dans un hôtel de Londres, Lady Frances Nelson et son beau-père le Révérend Nelson reçoivent la visite de Lord Spencer, qui leur apprend que Nelson est déjà arrivé, accompagné d'Emma. Le lendemain, Emma s'évanouit à la Chambre des lords, et Lady Nelson, qui en conclut qu'Emma est enceinte, se met en colère contre son mari et lui jure qu'elle ne divorcera jamais. Le Révérend Nelson implore son fils que prendre la bonne décision, à savoir quitter Emma, mais Nelson refuse. Après qu'Emma donne naissance à une fille, Horatia, sa mère la pousse à se réconcilier avec Hamilton, qui est malade, ne serait-ce que pour protéger son héritage. Emma refuse et se retrouve sans le sou lorsqu'il meurt. Nelson et Emma déménagent dans une maison à la campagne, où ils vivent heureux jusqu'en 1805, quand Nelson est rappelé pour défendre l'Angleterre, qui a formé une alliance avec l'Espagne. Nelson conduit ses hommes à la victoire à la bataille de Trafalgar, mais est tué par un tireur d'élite. L'aide de camp de Nelson, le capitaine Hardy, en pleurs, apporte la nouvelle à Emma, et des années plus tard, dans la prison de Calais, elle se dit que l'histoire de sa vie s'est terminée à ce moment-là.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Et, parmi les acteurs non crédités :

Critique[modifier | modifier le code]

« Lady Hamilton était aux yeux de son réalisateur et producteur Alexander Korda un authentique film de propagande destiné à attirer l'attention du monde libre sur les dangers qui planaient sur l'Angleterre. Il n'est pas difficile de deviner derrière la menace napoléonienne celle de Hitler, la Marine britannique jouant le rôle plus tard dévolu à la Royal Air Force. [...] Même si la vérité historique est parfois malmenée, Lady Hamilton demeure un superbe roman d'amour, bénéficiant de la présence exceptionnelle du couple formé par Vivien Leigh et Laurence Olivier. »

— André Moreau, Télérama, 28 août 2010

Autour du film[modifier | modifier le code]

Le film était notamment le film préféré de Winston Churchill, qui l'a visionné une vingtaine de fois, souvent en pleurs. Il se voyait naturellement en Nelson.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Antoine Capet, Churchill : Le dictionnaire. Paris : Perrin, 2018 (862 p.), Rubrique "Cinéma", p. 118.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]