José Antonio de Mendoza
| José Antonio de Mendoza | ||
 José Antonio de Mendoza, vice-roi du Pérou. | ||
| Fonctions | ||
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| Vice-roi du Pérou | ||
| – (9 ans, 10 mois et 11 jours) |
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| Monarque | Philippe V | |
| Prédécesseur | José de Armendáriz | |
| Successeur | José Antonio Manso de Velasco | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | José Antonio de Mendoza Caamaño y Sotomayor, troisième marquis de Villagarcía de Arousa | |
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Espagne | |
| Date de décès | ||
| Lieu de décès | Cap Horn (Chili) | |
| Nationalité |  Espagnole
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| Profession | militaire | |
| Religion | catholique | |
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| Vice-roi du Pérou | ||
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José Antonio de Mendoza Caamaño y Sotomayor, troisième marquis de Villagarcía de Arousa (parfois marquis de Villa García) (né en 1667 en Espagne – mort le au Cap Horn) était un administrateur colonial espagnol aux Amériques. Du au , il fut vice-roi du Pérou.
Début de carrière[modifier | modifier le code]
José Antonio de Mendoza était natif de Galice [1] et était un chevalier de l'Ordre de Santiago. Il a été ambassadeur à Venise et vice-roi de Catalogne quand le roi Philippe V le nomma vice-roi du Pérou en 1735. Il prit son office à Lima l'année suivante, à l'âge de 68 ans, en 1736.
Durant son mandat, la guerre entre l'Espagne et l'Angleterre éclata, la Guerre de l'oreille de Jenkins, de 1739 à 1748. Le vice-roi Mendoza organisa la défense de la côte pacifique et améliora l'armée et la milice. En 1742, il dispersa la flotte du port de Callao pour aller défendre la côte chilienne.
Rapport à la science[modifier | modifier le code]
En 1736, des scientifiques espagnols, Jorge Juan y Santacilia et Antonio de Ulloa, envoyé par l'Académie française pour une expédition géodésique en vue de mesurer le degré d'arc de méridien à l'équateur, arriva à la colonie. Jorge Juan y Santacilia avait navigué sur le même navire que le vice-roi Mendoza. À leur retour, ils rapportèrent la désorganisation et la corruption dans le gouvernement et la contrebande. Le rapport fut publié de manière posthume sous le titre Noticias Secretas de Américas (Nouvelles Secrètes d'Amérique). La contrebande augmenta encore durant cette période. La pratique était tellement profitable que les marchands acceptaient les risques.
Une autre influence française sur la science dans la colonie fut Louis Godin, un autre membre de l'expédition méridienne. Il fut nommé cosmógrafo mayor par le vice-roi Mendoza.[2] Le devoir du cosmógrafo mayor incluait de publier des almanacs et des instructions de navigation. D'autres scientifiques français étaient au Pérou à ce moment-là, comme Charles Marie de La Condamine et Pierre Bouguer.
Fin de carrière[modifier | modifier le code]
Sous son mandat également, des indigènes se révoltèrent pour leur liberté à Oruro (1739) et une autre révolte fut conduite par Juan Santos Atahualpa qui éclata en 1742 à Oxabamba. Cette dernière révolte prit de l'ampleur car elle fut soutenue par toutes les tribus du territoire et aussi par les Métis et les Espagnols pauvres. Les révolutionnaires essayèrent de faire partir les Espagnols du Pérou.Ils n'y arrivèrent pas, mais les Espagnols ne furent pas capables de les battre.
En 1740, la vice-royauté de Nouvelle-Grenade fut séparée de la vice-royauté du Pérou. Elle l'avait déjà été plus tôt, de 1717 à 1724. La nouvelle vice-royauté incluait les territoires de Bogota, Quito, le Panama et le Venezuela, ainsi que quelques territoires plus directement reliés à Lima Maynas, Jaén, Tumbes et Guayaquil.
Mort[modifier | modifier le code]
Le vice-roi Mendoza fut relevé de ses fonctions péruviennes en 1745. José Antonio de Mendoza mourut lors de son voyage de retour vers la Castille la même année. Et, cinq ans avant de mourir son fils Juan Antonio de Mendoza avait acheté des terres En Galice pour la production de noix. Depuis la Famille de Mendoza a obtenu le nom de « Nogueira » comme planteur de noyer (NOGUEIRA = plantation de noix, étymologie. )
Sources[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « José Antonio de Mendoza, 3rd Marquis of Villagarcía » (voir la liste des auteurs).
