José Luis Borau

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José Luis Borau
Nom de naissance José Luis Borau Moradell
Naissance
Saragosse
Nationalité Drapeau de l'Espagne Espagnole
Décès (à 83 ans)
Madrid
Profession Réalisateur
Films notables Furtivos
Leo

José Luis Borau (né à Saragosse le , et mort à Madrid le [1]) est un réalisateur espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

José Luis Borau étudie initialement le droit à Saragosse, sa ville natale. Il est d'abord employé au Ministère du Logement à Madrid en 1957. Il aborde le cinéma en devenant critique pour le journal régional Heraldo de Aragón. Il s'inscrit ensuite à l'IEC (Instituto de Investigaciones y Experiencias de Cinematográfia) à Madrid. Ses premiers longs métrages sont des œuvres de commande : Brandy (1963), un western, et Crimen de doble filo (1964), un thriller.

Devenu producteur indépendant, il réalise, en collaboration avec Manuel Gutiérrez Aragón, son meilleur film, Furtivos (Braconniers) en 1975. « Ce film clé, photographié par Luis Cuadrado, opérateur de Carlos Saura, est à l'origine de bien des vocations cinématographiques en Espagne. »[2] Il tourne beaucoup plus tard une coproduction Río abajo (1984) sur le drame des espaldas mojadas (littéralement dos mouillés), ces Mexicains qui traversent le Río Grande dans l'espoir d'améliorer leur condition sociale.

En 1993, il adapte pour TVE avec l'écrivaine Carmen Martín Gaite[3], la saga Celia, œuvre de littérature de jeunesse de l'autrice Elena Fortún[4].

Leo décrit les liens entre le monde de la drogue et le travail illégal à travers le parcours d'une infiltrée de la police. Ce film, apprécié par la critique, obtient le Goya du meilleur réalisateur en 2001.

José Luis Borau fut directeur de la Société Générale des auteurs-éditeurs (SGAE) en Espagne entre 2007 et 2011 et fut également membre de l'Académie royale espagnole de 2008 jusqu'à sa mort.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chicago Tribune
  2. in : Dictionnaire mondial du cinéma, Éditions Larousse, 1986 pour la première édition.
  3. (es) « Celia, lo que dijo | Fundación Juan March », sur www.march.es (consulté le )
  4. José Luis Borau, Doña Benita, (lire en ligne)
  5. (es) Juan Carlos Ier et Javier Solana Madariaga, « REAL DECRETO 1688/1987 de 30 de diciembre por el que se concede la Medalla al mérito en las Bellas Artes en su categoria de Oro a las personas que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 158,‎ , p. 34661 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]