Industrie pétrolière en Iran

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L'Iran produit 60 à 70 % de son équipement industriel domestiquement, y compris les raffineries, pétroliers, foreuses, plates-formes pétrolières et instruments d'exploration[1].

L'industrie pétrolière en Iran tient un rôle important dans l'économie et le statut de superpuissance énergétique du pays[2],[3],[4]. En 2004 l'Iran a produit 5,1 % du pétrole brut mondial (3,9 millions de barils par jour), ce qui a généré des recettes d'exploitation de 25 à 30 milliards de dollars US, et fut la première source de devises étrangères du pays[5],[6]. Aux niveaux de production de 2006, les revenus pétroliers représentaient environ 18,7 % du produit national brut (PNB). Cependant, l'importance du secteur des hydrocarbures dans l'économie iranienne est bien plus élevée. En effet, l'industrie du pétrole et du gaz a été le moteur de la croissance économique, avec des conséquences directes sur les projets de développement publics, le budget annuel du gouvernement et la majorité des sources de devises étrangères[5].

Au cours de l'exercice financier 2009-2010, par exemple, le secteur représentait 60 % des recettes publiques et 80 % du total de la valeur annuelle des exportations et des recettes en devises[7]. Les recettes pétrolières et gazières sont affectées par la valeur du pétrole brut sur le marché international. Il a été estimé qu'au niveau de quota défini par l'OPEC en décembre 2004, un changement de un dollar dans le prix du pétrole brut sur le marché international modifierait les revenus pétroliers de l'Iran de 1 milliard de dollars[5].

En 2012, l'Iran, qui exporte environ 1,5 million de barils de pétrole brut par jour, était le second plus grand exportateur des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole[8]. La même année, les autorités iraniennes estiment que les revenus annuels générés par cette industrie pourraient atteindre 250 milliars de dollars en 2015[9]. Selon une estimation de l'IHS CERA, les revenus pétroliers de l'Iran ont augmenté d'un tiers sur l'exercice 2011 pour atteindre 100 milliards de dollars, malgré les sanctions américaines[10]. L'Iran prévoit d'investir un total de 500 milliards de dollars dans le secteur pétrolier avant 2025[11].

Histoire

Le premier ministre d'Iran Mohammad Mossadegh et le président américain Harry S. Truman en octobre 1951.

L'ère du contrôle international (1901–1979)

L'histoire de l'industrie pétrolière en Iran débute en 1901, lorsque l'homme d'affaires britannique William D’Arcy obtient de Mozaffaredin Shah un accord de concession pétrolière, autorisant le Royaume-Uni à explorer et exploiter les ressources pétrolière du sud de l'Iran pour une durée de 60 ans. La découverte de pétrole en 1908 dans les environs de Masjed Soleiman mène à la formation de l'Anglo-Persian Oil Company (APOC), basée à Londres. En achetant une majorité des actions de l'entreprise en 1914, le gouvernement britannique prend le contrôle direct de l'industrie pétrolière iranienne, contrôle auquel il ne renoncera pas pendant 37 ans. Après 1935, l'APOC est renommée Anglo-Iranian Oil Company (AIOC). Un nouvel accord de 60 ans signé en 1933 établit un paiement forfaitaire à l'Iran de quatre livres sterling pour chaque tonne de pétrole brut exportée, et refuse à l'Iran tout droit de contrôle sur les exportations pétrolières[5].

En 1950, la demande populaire incite à un vote au parlement iranien (Majlis) pour la nationalisation l'industrie pétrolière. Un an après, le gouvernement du premier ministre Mohammad Mossadegh forme la National Iranian Oil Company (NIOC). Le coup d'État de 1953 (Opération Ajax), mené par le Royaume-Uni et les États-Unis et exécuté par la CIA met un terme à la politique nationaliste du gouvernement Mossadegh et ouvre la voie à un nouvel accord pétrolier[12],[13]. En 1954, un nouvel accord divise équitablement les bénéfices entre la NIOC et un consortium multinational, une holding appelée Iranian Oil Participants Ltd (IOP) et groupant l'AIOC (rebaptisée British Petroleum), cinq compagnies américaines, la Royal Dutch Shell et la Compagnie française des pétroles[14]. En 1973, l'Iran signe une nouvelle concession de 20 ans avec le consortium[5].

Dès la fin des années 1950, de nombreux accords pétroliers internationaux avec l'Iran n'ont pas les résultats escomptés. Même les entreprises qui réussissent à extraire du pétrole dans les zones qui leur sont réservées ne contribuent que très peu à la production totale de pétrole du pays[réf. nécessaire]. La production de pétrole iranienne culmine en 1974 à 6,1 millions de barils par jour[15].

À l'époque de la révolution islamique de 1978-1979, les cinq plus grandes entreprises internationales à avoir des accords avec la NIOC ne représentent que 10,4 % de la production totale de pétrole[réf. nécessaire]. Pendant cette période, l'industrie pétrolière en Iran reste déconnectée des autres industries, particulièrement l'Industrie manufacturière ; cette séparation entraine des inefficacités dans l'économie de l'ensemble de l'industrie du pays[5].

L'ère de la nationalisation du pétrole (1979)

Installations de craquage catalytique à la raffinerie d'Abadan.

À la suite de la révolution, la National Iranian Oil Company prend le contrôle de l'industrie pétrolière iranienne et annule les accords pétroliers internationaux de l'Iran. En 1980, l'exploitation, la production, la vente et l'exportation de pétrole sont déléguées au Ministère du pétrole. Initialement, la politique pétrolière post-révolutionnaire est basée sur les besoins en devises et la préservation à long terme des ressources naturelles. Cependant, à la suite de la guerre Iran-Iraq, cette politique est remplacée par une approche plus agressive : maximiser les exportations et accélérer la croissance économique.

Entre 1979 et 1998, l'Iran ne signe d'accord pétrolier avec aucune compagnie pétrolière étrangère. Au début de la première administration du président Mohammad Khatami (en fonction de 1997 à 2005), le gouvernement accorde une attention particulière au développement de l'industrie pétrolière et gazière du pays. Le pétrole est défini comme capital intergénérationnel et comme un fondement indispensable du développement économique. Ainsi, entre 1997 et 2004, l'Iran investi plus de 40 milliards de dollars dans l'augmentation de la capacité des gisements pétrolifères existants, la découverte et l'exploration de nouveaux gisements et réserves.

Ces projets sont financés soit sous la forme d'investissements conjoints avec des entreprises étrangères, soit par des entrepreneurs nationaux, ou encore par des investissements directs de la NIOC. Conformément à la loi, l'investissement étranger pour la découverte de pétrole n'est possible que sous la forme de convention de rachat (buyback), en vertu de laquelle la NIOC est tenue de rembourser les frais et conserve l'entière propriété du gisement. La commercialisation du pétrole brut à des acheteurs potentiels est gérée par la NIOC et par une entreprise publique appelée Nicoo. Nicoo commercialise le pétrole iranien en Afrique, et la NIOC le commercialise en Asie et en Europe[5].

Production et réserves de pétrole

Production pétrolière et gazière historique et estimée de l'Iran (1970-2030), les chiffres historiques s’arrêtant en 2010
Production et consommation de pétrole en Iran (1977-2010)

La production totale de pétrole atteint un niveau record de 6,6 millions de barils par jour (Mbbl/j), soit 1 050 000 m3/j en 1976. Dès 1978, l'Iran devient le second producteur et exportateur de pétrole brut de l'OPEC, et le quatrième producteur au monde. Après un long déclin dans les années 1980, la production reprend et augmente de façon constante à partir de 1987. En 2008, l'Iran produit 3,9 Mbbl/j (620 000 m3/j) et exporte 2,4 Mbbl/j (380 000 m3/j[16]. Comptant pour 5 % de la production mondiale, l'industrie pétrolière iranienne retourne ainsi à la position de deuxième plus grand producteur de l'OPEC.

En 2006, l'Iran déclare des réserves en pétrole brut s'élevant à 132,5 milliards de barils (2,107 × 1010 m3), ce qui représente environ 15 % des réserves prouvées des pays de l'OPEC, et 11,4 % des réserves prouvées mondiales. Tandis que les estimations de réserves de pétrole brut restent relativement stable entre 2001 et 2006, à hauteur de 1 154 Gbbl (1,835 × 1011 m3), les estimations des réserves de pétrole de l'Iran sont révisées à la hausse lorsqu'un nouveau champ pétrolifère est découvert près de Bushehr. La valeur marchande des réserves de pétrole iranien, au prix des bruts de référence d'environ 75 dollars US par baril, s'élève à environ 10 000 milliards de dollars[17].

Au début des années 2000, des compagnies pétrolières internationales de Chine, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Norvège, Russie, Espagne et du Royaume-Uni concluent des accords avec la National Iranian Oil Company pour développer les gisements pétrolier et gazier iraniens. En 2007, à la suite d'un protocole d'accord remontant à octobre 2004, la Chine signe un contrat majeur pour l'achat de pétrole et de gaz à l'Iran, ainsi que pour le développement du champ pétrolier iranien de Yadavaran, dans le sud-ouest du pays[18]. La valeur de ce contrat est estimée à 150 à 200 milliards de dollars sur 25 ans[5],[19]. En 2009, la China National Petroleum Corporation (CNPC) signe un accord avec la National Iranian Oil Company par lequel la CNPC acquiert une participation de 70 % et promet de payer 90 % des frais de développement de la partie sud du gisement d'Azadegan, nécessitant des investissements à hauteur de 2,5 millards de dollars. Plus tôt dans l'année, la CNPC remporte également un contrat de 2 milliards de dollars pour développer la première phase de la partie nord du champ pétrolifère d'Azadegan[20].

Un accord plus modeste mais néanmoins important est signé avec l'Inde pour la prospection et la production de pétrole et de gaz naturel au sud de l'Iran. En 2006, la production décline de 8 % pour les champs pétroliers onshore existants (fournissant la majorité de la production), et de 10 % pour les champs offshores. Les menaces de sanctions économiques américaines liées à l'Iran Sanction Act réduisent les investissements bien en-deçà des niveaux désirés par l'Iran[21]. Ils ne permettent à l'Iran que de continuer à maintenir ses exportations de pétrole à un niveau inférieur aux quotas définis par l'OPEC[22]. Aujourd'hui, une grande partie de l'équipement industriel pétrolier de l'Iran est produit par des entrepreneurs nationaux majeurs[23]. En outre, l'Iran est parmi les rares pays à avoir atteint la technologie et le savoir-faire nécessaires pour le forage dans les eaux profondes[24].

Raffinage et consommation

Augmentation des capacités de raffinage de l'Iran entre 2007 et 2012 par l'extension et la construction de nouvelles raffineries.

En janvier 2013, les raffineries de la Société iranienne de raffinage et de distribution du pétrole (NIORDC) possèdent une capacité combinée de 1,45 Mbbl/j (231 600 m3/j)[25]. Les plus grandes raffineries ont les capacités suivantes[25] :

Raffinerie bbl/j m3
Abadan 350 000 56 000
Ispahan 280 000 45 200
Bandar Abbas 230 000 36 900
Téhéran 220 000 35 000
Arak 170 000 27 000
Tabriz 100 000 16 000

En 2004, les pipelines transportent 69 % des produits raffinés, les camions 20 %, les trains 7 % et les pétroliers 4 %. Le raffinage du pétrole produit une large gamme de produits pétroliers tels que du gaz de pétrole liquéfié (GPL), de l'essence, du fioul et des lubrifiants[5]. En 2011, l'Iran est un exportateur net de produits pétroliers grâce à d'importantes exportations de fioul lourd, mais les raffineries ne peuvent satisfaire la demande intérieure pour les distillats légers comme l'essence[25].

Entre 1981 et 2010, la consommation domestique de produits pétroliers augmente de 0,6 Mbbl/j à 1,8 Mbbl/j[25], avec un taux de croissance annuel moyen de 3,7 %. Entre 1981 et 2004, la consommation d'essence augmente de 6 % par an, mais la production domestique ne satisfait que 75 % de la demande pour ce produit. En 2004, l'Iran importe de l'essence à hauteur de 1,6 milliards de dollars US. En 2006, le pays importe 41 % de son essence, mais en 2010 ces importations baissent à 19,5 % de la consommation d'essence.

D'importants investissements visent à augmenter la capacité de raffinage pour faire de l'Iran un pays exportateur d'essence d'ici 2015[25]. La capacité de raffinage de l'Iran augmente de 18 % en 2010, la plus forte croissance parmi les pays de l'OPEC. Le dirigeant de la NIORDC annonce en 2011 que le pays vise à doubler sa capacité de raffinage pour atteindre 3,5 millions de barils par jour[26]. D'après FACTS Global Energy (FGE), les importations d'essence par l'Iran devraient cesser en 2013, à la suite de la mise à niveau des raffineries existantes[25].

Commerce du pétrole et des produits pétroliers

Treemap des recettes d'exportations de l'Iran pour l'année 2010. L'exportation du pétrole et des produits pétroliers représente cette année 73 % du total des recettes d'exportations iraniennes.

Selon l'Economist Intelligence Unit, les exportations de pétrole constituent 80 % du total des recettes d'exportation iraniennes, et 50 à 60 % des recettes du gouvernement[25]. En 2006, les exportations de pétrole brut totalisent 2,5 Mbbl/j, soit environ 62,5 % de la production du pays. La politique d'exportation de pétrole brut évolue après la révolution iranienne à cause de l'embargo commercial contre l'Iran et de la stratégie marketing de la National Iranian Oil Company. Initialement, la politique d'exportation post-révolutionnaire de l'Iran est fondée sur les besoins en devises et la nécessité de la préservation à long terme des ressources naturelles. Par ailleurs, le gouvernement décide d'élargir le commerce du pétrole avec d'autres pays en voie de développement. Alors que les exportations destinées à l'Europe, au Japon et aux États-Unis passent de 87 % des exportations avant la révolution à 52 % au début des années 2000, la part des exportations destinées à l'Asie de l'Est (Japon exclu) a considérablement augmenté. Outre les exportations de pétrole brut, l'Iran exporte des produits pétroliers. En 2006, le pays a exporté 282 000 barils (44 800 m3 de produits pétroliers, soit environ 21 % de sa production totale de produits pétrolier[27].

En 2010, l'Iran, qui exporte environ 2,6 million de barils de pétrole brut par jour, est le second exportateur parmi les pays de l'organisation des pays exportateurs de pétrole[28]. Plusieurs grandes économies dépendent du pétrole iranien : les importations de pétrole iranien représentent 10 % des importations de pétrole sud-coréennes, 9 % des importations indiennes et 6 % des importations chinoises[10]. Par ailleurs, le pétrole iranien constitue 7 % des importations de pétrole japonaises et 30 % des grecques (décembre 2011)[10]. L'Iran est également un fournisseur majeur de pétrole pour l'Italie et l'Espagne[28].

Selon une estimation de l'IHS CERA, les revenus pétroliers de l'Iran augmentent d'un tiers sur l'exercice 2011 pour atteindre 100 milliards de dollars (moyenne de 2,51 Mbbl/j[25]), malgré les sanctions américaines[10]. Pour l'exercice 2012, Agence internationale de l'énergie estime que ces revenus ont chuté à 69 milliards de dollars. Cette diminution est imputable au durcissement des sanctions appliquées par les États-Unis et l'Union européenne au cours de l'été 2012. C'est notamment le résultat de l'interdiction de l'UE frappant les importations de pétrole iranien ainsi que l'interdiction pour les assureurs et réassureurs européens (P&I clubs) d'indemniser les pétroliers transportant du brut iranien à compter du 1er juillet 2012[29]. Les exportations iraniennes chutent alors à moins de 1 million de barils par jour en juillet, pour revenir à une moyenne de 1,5 Mbbl/j sur l'année 2012, moyenne en baisse de 1 Mbbl/j par rapport à 2011[25]. La même année, la répartition des exportations de pétrole iranien est la suivante : 49,6 % pour la Chine et l'Inde, 20,9 % pour le Japon et la Corée du Sud, 14,4 % pour la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la Turquie, 8,5 % pour les pays non-membres de l'IEA et 1,3 % pour le reste des pays européens.

Gaz naturel

Industrie pétrochimique

Complexe pétrochimique d'Abadan

Au début des années 2000, un ambitieux projet d'état demande l'augmentation de la production pétrochimique annuelle de 9 millions de tonnes en 2001, à 100 millions de tonnes en 2015[30]. La capacité de sortie estimée en 2006 n'est que de 15 millions de tonnes. Le but de cette expansion est d'accroitre les exportations de produits transformés à base de pétrole, qui sont plus profitables que les matériaux bruts. En 2005, l'Iran exporte 1,8 milliards de dollars US de produits pétrochimiques (environ un tiers des exportations de produits non pétroliers). Recevant 30 % des exportations pétrochimiques de l'Iran, la Chine et l'Inde sont ses principaux partenaires commerciaux dans cette industrie. Ses ressources naturelles donnent à l'Iran un avantage comparatif unique dans la production pétrochimique lorsque les prix internationaux du pétrole brut augmentent. Le gain est encore plus important dans les usines qui utilisent du gaz liquide comme principal intrant. Pour l'année fiscale 2006, la part de l'industrie pétrochimique dans le PIB est estimée à 2 %[31].

Les industries pétrochimiques iraniennes absorbent une grande quantité des investissements privés et publics. Au début des années 2000, 43 % de ces investissements sont financés par la National Iranian Petrochemical Company, une filiale du Ministère du pétrole qui gère l'ensemble du secteur. Des créanciers étrangers détiennent 53 % (plus de 100 banques et sociétés étrangères), des banques domestiques 3 %, et le marché des capitaux 1 %. La majorité du capital physique de l'industrie pétrochimique est importé, et l'industrie n'a pas de liens solides en amont avec les industries manufacturières. En 2006, de nouvelles usines pétrochimiques sont entrées en fonction à Bandar-e Mahshahr et Assalouyeh, tandis que trois nouvelles constructions sont entamées[31]. La capacité de production de l'Iran National Petrochemical Company devrait dépasser 100 millions de tonnes par an en 2015, contre une estimation de 50 millions tpa en 2010, et devenir ainsi le second plus grand producteur de produits chimiques au monde après Dow Chemical[32].

Notes et références

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Bibliographie

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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