Henri de Bruxelles
Henri de Bruxelles | ||||||||
L'église de l'abbaye de Parc. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | de Bruxella | |||||||
Naissance | XIIe siècle Bruxelles |
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Ordre religieux | Ordre des Prémontrés | |||||||
Décès | ||||||||
Abbé de l'Église catholique | ||||||||
11e abbé de Parc | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Diplomate intervenant entre le duc de Brabant et le comte de Flandre | ||||||||
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Henri de Bruxelles fut à la tête de l'abbaye de Parc entre 1226 et 1239, en tant qu'abbé de cet établissement prémontré, le onzième de la liste de ses prélats. Durant treize années d'abbatiat, il déploya une grande activité aussi bien dans l'administration temporelle que spirituelle de l'abbaye. Il se montra en outre un diplomate habile.
L'abbaye de Parc a été fondée en 1129 dans le duché de Brabant, près de Louvain. Elle est toujours active en 2021, située dans le Brabant flamand de Belgique.
Chronologie
[modifier | modifier le code]Henri de Bruxelles est issu d'une famille noble, né à Bruxelles d'une mère prénommée Aleide[1],[2].
Il est d'abord chanoine au sein de l'abbaye Saint-Martin de Laon, abbé de Dilighem de 1220 à 1226, puis abbé de Parc de 1226 à 1239[1]. Il meurt le [1].
Abbatiat
[modifier | modifier le code]Intendance
[modifier | modifier le code]Du temps de l'abbé Henri de Bruxelles, 28 religieux furent acceptés à l'abbaye, dont 15 convers[1].
Tâches architecturales
[modifier | modifier le code]L'abbé Henri de Bruxelles fait achever le nouveau chœur de l'église en une année[2]. Cette construction ayant démarré sous l'administration de son prédécesseur l'abbé Jean de Bierbeek, la nouvelle église est consacrée en 1228 par le suffragant de l'évêque de Liège Jacques de Vitry en l'honneur de la vierge Marie et de saint Jean l'Évangéliste[3].
Affaires religieuses
[modifier | modifier le code]En 1227, le duc de Brabant Henri accorde à l'abbaye de Parc le patronage de l'église de Tervuren avec droit de faire desservir la paroisse par un de ses religieux[4]. Il approuve aussi la donation faite par le chevalier de Rode d'une partie des dîmes de ce lieu ainsi que la moitié du patronage de son église[4]. Toutes ces donations sont approuvées par l'évêque de Liège Hugues de Pierrepont, comme le sont également celles de Werchter et des dépendances de Haecht et Warckerzele[4].
En 1230, l'archidiacre de Brabant B. De Vallibus scelle un acte dans lequel il déclare que l'hospitalité qu'il a toujours reçu à l'abbaye de Parc ne pourra donner lieu à aucune prétention de la part de ses successeurs dans la même dignité[4]. Un tel acte, scellé par le doyen du concile de Louvain, a également été retrouvé dans les archives de l'abbaye[4].
En 1233, le pape Grégoire IX donne une bulle dans laquelle il approuve la possession accordée aux religieux de l'abbaye de Parc des cures de Werchter, de Rode, de Tervuren et de Lubbeek, ainsi que de la chapelle de Haecht[5].
En 1238, le duc de Brabant Henri obtient, de l'évêque de Cambray Gui Ier, la confirmation du patronage de l'église de Tervuren[4].
Affaires diplomatiques
[modifier | modifier le code]L'abbé Henri de Bruxelles a été le premier prélat de l'abbaye de Parc à se dévouer publiquement au bien du pays, au début du XIIIe siècle, puisqu'il a été envoyé comme intermédiaire par le duc de Brabant au comte de Flandre Ferrand de Flandre, pour traiter ainsi avec son ennemi sur le point d'entrer en guerre avec lui[1].
Dans une lettre adressée à l'abbé général de l'ordre des Prémontrés Gervais, l'abbé Henri de Bruxelles développe le point de tension entre le duc de Brabant et le comte de Flandre. Il précise qu'il est mêlé à cette intrigue en étant désigné comme membre de la députation vers le comte de Flandre[5],[note 1].
Postérité
[modifier | modifier le code]Indication posthume
[modifier | modifier le code]Dans son ouvrage cité plus bas, J.E. Jansen[note 2] accompagne la chronologie de l'abbé d'une indication en latin qu'un traducteur automatique renvoie par « Lié à l'industrie, il n'en est pas moins considéré fidèle par ses prédécesseurs. », ce qui reste assez énigmatique[note 3].
Armes de l'abbé
[modifier | modifier le code]Le blasonnement des armes de l'abbé Henri de Bruxelles est : « de gueules à la roue d'or »[1]. Cet énoncé est conforme à la représentation de ce blason sur le tableau des armes des abbés qui figure dans l'abbaye de Parc. Ce blason apparaît aussi dans l'armorial des abbés de Parc.
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans cette intrigue, l'abbé Henri de Bruxelles, aux avant-postes comme membre de la députation vers le comte de Flandre, suscite la haine d'un protagoniste du conflit, le fils du seigneur d'Algeren. Craignant pour l'intégrité de son abbaye, il prie au général de l'ordre d'écrire au comte de Flandre pour qu'il retienne les possibilités de vengeance de son seigneur d'Algeren.
- J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique.
- L'indication posthume relative à l'abbé Henri de Bruxelles est Praedecessori nobilitate non inferior pietate et industria nulli secundus.
Références
[modifier | modifier le code]- Jansen 1929.
- Raymaekers 1858, p. 485.
- Raemaykers 1858, p. 485-486.
- Raymaekers 1858, p. 486.
- Raymaekers 1858, p. 487.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, .
- F.J. Raymaekers (professeur et chronologiste), « Recherches historiques sur l'ancienne abbaye de Parc », Revue catholique - Recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, Louvain, P.J. Verbiest, sixième, vol. premier, année 1858, p. 401-418, 481-490, 527-541, 588-598, 661-676 et 712-722.