François de Paule Adrien Versteylen

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François de Paule Adrien Versteylen
Image illustrative de l’article François de Paule Adrien Versteylen
Un vestige de l'abbaye de Parc toujours active en 2021.
Biographie
Naissance
Zillebeke
Ordre religieux Ordre des Prémontrés
Ordination sacerdotale
Décès (à 35 ans)
Abbaye de Parc
Abbé de l'Église catholique
Bénédiction abbatiale
45e abbé de Parc
–
Précédent Alois Jacques Franck Quirin Gilles Nols Suivant
Autres fonctions
Fonction religieuse
Blason
Per crucem ad lucem[note 1],[1]
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François de Paule Adrien Versteylen fut chronologiquement le 45e abbé de l'établissement religieux prémontré fondé près de Louvain, dans le duché de Brabant, en 1129. L'abbaye repose, en 2021, près de 900 ans plus tard, au même endroit, à Heverlee, en Belgique, dans le Brabant flamand.

Cet abbé administra son monastère de 1887 à sa mort en 1897. Il s'est surtout attaché à renforcer la discipline, la charité et les études. Il voulait d'autre part rendre à son abbaye son rayonnement d'antan et a fait faire pour cela un plan d'ensemble de tous les bâtiments afin de les restaurer dans leur état de construction primitive, mais il est mort avant l'exécution de ce plan.

Il fut malgré tout un abbé actif et par exemple étendit le champ d'action de ses religieux à une mission au Brésil.

Chronologie[modifier | modifier le code]

François de Paule Adrien Versteylen est né à Zillebeke, le , de parents turnhoutois, Antoine de Paule Adrien Versteylen et Charlotte de Fierlant[1].

Il entre à l'abbaye de Parc le , est profès en 1880, sacristain en 1881, prêtre en 1884, chantre en 1884, sous-prieur et maître des novices la même année, prieur en 1887[1]. Après être ainsi passé par tous les grades, il est élu abbé de Parc le et mitré le 27 décembre[1].

Il meurt à l'abbaye de Parc le [1].

Abbatiat[modifier | modifier le code]

Jeune et fervent, l'abbé François de Paule Adrien Versteylen s'attache à renforcer la discipline, la charité et les études[1]. Il gouverne paternellement[1]. Il s'engage à rendre à son abbaye son rayonnement d'antan et fait faire, par l'architecte d'Anvers Joseph Schadde, un plan d'ensemble de tous les bâtiments afin de les restaurer dans leur état de construction primitive[1]. Cependant, l'abbé meurt avant l'exécution de ce plan[1]. Cela dit, rétrospectivement, il a été très actif[1] :

Postérité[modifier | modifier le code]

Petite phrase[modifier | modifier le code]

Le cardinal Goossens a dit de l'abbé Versteylen : « La piété, la modestie, la prudence ont fait du gouvernement si court par la durée du Rme abbé Versteylen un règne fécond et prospère à l'égal des plus longs règnes. »[2].

  • Le cardinal Pierre-Lambert Goossens.
    Le cardinal Pierre-Lambert Goossens.
  • Tableau des armes des abbés de Parc.
    Tableau des armes des abbés de Parc.

Portrait[modifier | modifier le code]

Le portrait de l'abbé François de Paule Adrien Versteylen est conservé à l'abbaye de Parc[1].

Armes de l'abbé[modifier | modifier le code]

Le blasonnement des armes de l'abbé François de Paule Adrien Versteylen est : « Écartelé : aux I et IV, coupé d'azur à la croix de saint-André d'or et d'or à quatre pals de sable abaissés ; aux II et III, parti d'argent et de gueules, à la quintefeuille de l'un en l'autre ». Ce blasonnement est un peu différent de l'énoncé que l'on trouve dans l'ouvrage de référence de J.E. Jansen[note 2], mais il n'est pas héraldiste. Par contre, on peut se fier à la représentation du blason de l'abbé François de Paule Adrien Versteylen qui figure sur le tableau des armes des abbés de Parc[note 3],[1].

La devise associée à ce blason est : Per crucem ad lucem[note 1],[1].

Ces armes, avec l'obit de l'abbé, sont présents à l'abbaye de Parc[1]. Il est possible de les rapprocher de celles de tous les autres abbés du monastère en consultant l'article : « Armorial des abbés de Parc ».


Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b Cette devise est en latin et se traduit : « Par la croix jusqu'à la lumière ».
  2. ↑ J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique.
  3. ↑ Le blasonnement indiqué par J.E. Jansen dans son ouvrage de référence est : « Écartelé, au 1 et 4 d'or à 4 pals de sable au chef d'azur broché d'une croix de saint André d'or, au 2 et 3 coupé parti d'argent parti de gueules broché d'une quintefeuille de gueules et d'argent », lequel présente plusieurs anomalies. D'abord, les parties supérieure et inférieure du coupé présent aux quartiers I et IV sont inversés. Ensuite, il n'est pas fait mention de « pals abaissés » contrairement à ce que montre le dessin. Enfin, l'expression « coupé parti d'argent parti de gueules » est incompréhensible en héraldique.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f g h i j k l m et n J.E. Jansen 1929.
  2. ↑ J.E. Jansen 1929, p. 236.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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