Parc national et réserve des Gates of the Arctic

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Gates of the Arctic
Géographie
Pays
État
Coordonnées
Ville proche
Superficie
34 287 km2
Point culminant
Administration
Nom local
(en) Gates of the Arctic National Park and PreserveVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
Visiteurs par an
11 623
Administration
Site web
Carte

Le parc national et réserve des Gates of the Arctic (Gates of the Arctic National Park and Preserve) est un parc naturel national situé en Alaska. Avec 34 297 km2, soit près de trois fois la superficie de la région Île-de-France, ou encore plus vaste que la Belgique, c'est le second plus grand parc national des États-Unis[1]. C'est également celui situé le plus au Nord, puisqu'il se trouve entièrement au-delà du Cercle polaire arctique. Le parc jouxte la Réserve nationale Noatak.

Description[modifier | modifier le code]

Comme son nom l'indique, ce parc ouvre sur la plaine arctique de l'Alaska. C'est le passage entre la taïga et la toundra. Situé au nord du Cercle Polaire Arctique, le parc protège notamment de vastes paysages de la chaîne de montagnes Brooks. Ce vaste paysage ne contient pas de routes ou de sentiers. Les visiteurs découvrent des écosystèmes intacts depuis des milliers d’années. Les rivières sauvages serpentent à travers les vallées sculptées par les glaciers, les caribous migrent le long de sentiers séculaires, la lumière estivale sans fin s’estompe dans le ciel nocturne éclairé par les aurores boréales de l’hiver.

Le parc comprend également six rivières sauvages et pittoresques :

Faune[modifier | modifier le code]

La majorité des espèces communes à l'Alaska est ici représentée. On dénombre 36 espèces de mammifères : les carnivores sont tous là, grizzli, ours brun (132 spécimen[2]), ours noir, ours polaire, loup, lynx du Canada, coyote, renard, glouton[3]. Les principaux herbivores sont le bœuf musqué, l'élan, le castor, la marmotte, le mouflon de Dall, la loutre et le rat musqué[4],[5]. Mais c'est le caribou qui est le plus nombreux : environ 200 000, ce qui constitue une des plus grandes hardes du monde. La grande migration de ces animaux, qui traversent des fleuves pour remonter vers le Nord, est un spectacle exceptionnel, et également une source de nourriture importante pour les peuples autochtones[6].

Les oiseaux les plus remarquables sont le pygargue à tête blanche (emblème des États-Unis), le balbuzard pêcheur, la chouette arctique, l'aigle doré et le faucon pèlerin.

Activités[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de routes dans le parc, ce qui fait que celui-ci est l'un des Parcs nationaux les moins visités des Etats-Unis (11 000 visiteurs par an)[7],[8]. Le camping est autorisé, mais avec des restrictions dans les zones où se trouvent encore des populations tribales.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

  1. « Gates of the Arctic Wilderness » [archive du ], Wilderness.net (consulté le )
  2. « Brown Bears », National Park Service (consulté le )
  3. « Wildlife », National Park Service (consulté le )
  4. "Park Species Lists". National Park Service. June 5, 2019. Retrieved July 25, 2019.
  5. « Britannica Academic », sur academic.eb.com (consulté le )
  6. « Caribou », National Park Service (consulté le )
  7. Stacey Leasca, « The 15 Least-visited National Parks in the US for Beautiful Views and Adventure Without the Crowds », sur Travel + Leisure, (consulté le )
  8. (en) Marnie Hunter, « The least-visited national parks in the United States », sur CNN, (consulté le )