Galgan

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Galgan
Galgan
Église de Galgan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Montbazens
Maire
Mandat
Jean Alaux
2020-2026
Code postal 12220
Code commune 12108
Démographie
Gentilé Galganais(e)
Population
municipale
371 hab. (2021 en augmentation de 3,34 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 12″ nord, 2° 10′ 46″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 492 m
Superficie 20,37 km2
Élections
Départementales Canton de Lot et Montbazinois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Galgan
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Galgan

Galgan (Galganh en occitan) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Entourée par les communes de Peyrusse-le-Roc, Les Albres et Valzergues, Galgan est située à 5 km au nord-ouest de Montbazens, la plus grande ville à proximité.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Les Albres, Aubin, Drulhe, Montbazens, Peyrusse-le-Roc, Valzergues et Vaureilles.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Ruisseau d'Audiernes, le Ruisseau de l'Estanquie et le Ruisseau des Flottes sont les principaux cours d'eau qui traversent Galgan.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Bas Ségala à 18 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le prieuré de Saint-Pierre fut uni en 1261 à la cathédrale Notre-Dame de Rodez. Il dépendait de l'Abbaye de Conques. La paroisse comprenait autrefois le château de Valzergues. L'église fut restaurée en 1618, refaite à l'époque contemporaine. La seigneurie était tenue au XIIIe siècle du comte de Toulouse : Odoin d'Albinh (Aubin), Guillaume de Morlhon, Olric de Cadresc, P. Castelnou en 1247, Guiral Hector (1267-1285), etc.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
... 1989 Jean-Claude Malrieu DVD  
1989 en cours Jean Alaux[7],[8]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

En 2021, la commune comptait 371 habitants[Note 1], en augmentation de 3,34 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1528375741 8752 2222 2091 3381 1251 334
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3331 3441 371904896850874828824
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
827820786728678639629567527
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
506505454417357324347350353
2017 2021 - - - - - - -
373371-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 163 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 377 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 810 [I 1] (20 640  dans le département[I 2]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 3] 3,1 % 7,4 % 9 %
Département[I 4] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 222 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (72,1 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 3],[I 3]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 6]. Elle compte 81 emplois en 2018, contre 79 en 2013 et 88 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 163, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 7].

Sur ces 163 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 58 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 78,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 8,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

27 établissements[Note 4] sont implantés à Galgan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 10]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 27 entreprises implantées à Galgan), contre 17,7 % au niveau départemental[I 11].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[13]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 67 48 36 31
SAU[Note 7] (ha) 1 375 1 507 1 747 1 560

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 67 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 48 en 2000 puis à 36 en 2010[15] et enfin à 31 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[16],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 375 ha en 1988 à 1 560 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 50 ha[15].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pierre de Galgan, de style gothique, qui présente des pierres apparentes et une toiture d’ardoises. Le prieuré de Saint Pierre fut uni en 1261 à la cathédrale de Rodez. Il dépendait semble-t-il auparavant de l’abbaye de Conques. La paroisse comprenait autrefois le château de Valzergues. L’église fut restaurée en 1618 et refaite à l’époque contemporaine.
  • La boulangerie est ouverte sur la place principale.
  • L'agence postale
  • La bibliothèque (2 300 ouvrages à disposition)
  • Le foyer logement : comprenant 12 logements.
  • L'école : une quarantaine d'enfants à la rentrée de 2015. Une classe de cycles 1 et 2 et une classe de cycle 3. L'école de Galgan fait partie des écoles numériques rurales et est dotée de plusieurs ordinateurs portables et d'un tableau interactif.
  • Le restaurant
  • Le moulin de Montet « moulin sans ailes » permet d'avoir une vue panoramique sur le site moyenâgeux de Peyrusse-le-Roc. Construit en 1843 par la famille Bex sur le point culminant de la colline (492 m), le moulin à vent du Montet n’a jamais fonctionné. Une des pierres de la tour, extraite d'un champ des alentours, porte l'empreinte d'un pas de Saint Denis et était appelée pour cela la Peyre Signada. Elle n'aurait pas dû être utilisée pour la construction et porta malheur au moulin dont les ailes, dit-on, n'ont jamais tourné. Plus tard, les meules de ce moulin à vent furent transportées au moulin à eau en contrebas sur le ruisseau l'Audiernes, au lieu-dit qui porte le nom de Moulin de Bex.

Manifestations[modifier | modifier le code]

  • La fête votive

Tous les premiers week-end de juillet se déroule la fête de Galgan.

Organisée par le comité des fêtes, on retrouve au programme le plus souvent : concours de pétanque, bandas, bal disco, paella géante, etc.

Associations[modifier | modifier le code]

  • Le comité des fêtes
  • L'Association Sportive Galganaise (ASG), club de foot de la commune. Créée en 1978, journal officiel du , affiliation à la fédération française de football le . Le club compte aujourd'hui 29 licenciés. Il évolue en 3e division, poule C. Il est également engagé en coupe d'Aveyron ainsi qu’en coupe de l'Essor.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jules Louis Eugène Delclaux de Peret : médecin et maire de la ville de Figeac durant la seconde moitié du XXe siècle. Il était issu d'une ancienne famille influente du Rouergue. Originaire de Galgan (Ou il a grandi) de par son père, sa maison de famille typique des demeures de maître du Rouergue y est toujours présente. Elle est située au cœur du village, tout près de l'Église et appartient toujours à la famille. Son titre de Noblesse vient de sa femme, Mme De Peret Marie-Therese Jeanne Coralie, originaire d'un petit village près de Figeac, Lissac-et-Mouret. Son Château (Peret) situé dans un hameau portant son nom, existe toujours mais n’appartient plus à la famille.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Aimé Roux), Mont Basens : Brandonet, Complibat, Drulha, Galganh, Lanuèjols, Luganh, Mala Vila, Peirussa, Privasac, Rossennac, Valzèrgas, Vaurelhas / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Mont Basens, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-33-5, ISSN 1151-8375, BNF 36695401)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[14].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Galgan et Le Bas Ségala », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bastide Eveque » (commune du Le Bas Ségala) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Bastide Eveque » (commune du Le Bas Ségala) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  8. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  14. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  15. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Galgan - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).