Denipaire

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Denipaire
Denipaire
Habitat vosgien typique.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Didier Agusti
2020-2026
Code postal 88210
Code commune 88128
Démographie
Gentilé Denipairiens
Population
municipale
248 hab. (2021 en augmentation de 0,4 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 37″ nord, 6° 58′ 00″ est
Altitude 492 m
Min. 333 m
Max. 650 m
Superficie 7,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raon-l'Étape
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Denipaire
Géolocalisation sur la carte : France
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Denipaire
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Denipaire
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Denipaire

Denipaire est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Genêts en fleur à la sortie du village.

Localisation[modifier | modifier le code]

Denipaire est une petite commune rurale de la vallée du Hure, en aval de Saint-Jean-d'Ormont et en amont d'Hurbache.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Au sud, elle est limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges par le massif de la Bure où elle atteint son point culminant non loin de la Roche des Corbeaux (669 m).

Au nord, elle côtoie Moyenmoutier et Ban-de-Sapt par un plateau moins élevé (maximum 550 m) qu'empruntait jadis l'antique voie romaine dénommée voie des Saulniers.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Hure, le ruisseau de la Fouiere et le ruisseau de la Goutte[2],[Carte 1].

La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Denipaire.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 306 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Accès par :

  • la Nationale 59 puis D 32 par Le Villé,
  • la départementale D 32 par Saint-Jean-d'Ormont.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Denipaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

  • Carte communale[17].
  • Projet de réglementation communale des boisements[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), prairies (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (6,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue historique
(carte postale Adolphe Weick).

Denipaire a été promue comme commune indépendante en 1793 (an II)[20]. Auparavant, elle était une annexe de la paroisse d'Hurbache à laquelle elle est toujours rattachée.

En 1867[21], la commune comptait 400 hectares de terres labourables, 128 de prés, 107 de bois, 16 de jardins, vergers, chènevières, 34 de friches. Les cultures principales étaient le blé (196 hectares), l'avoine et la pomme de terre. On y trouvait trois féculeries employant au total huit ouvriers, un moulin, un marchand de vin en gros ainsi qu'une échoppe destinée à la vente et consommation d'opiacés pour les voyageurs. Il y avait 526 habitants.

La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

La mairie.

Budget et fiscalité 2017[modifier | modifier le code]

En 2017, les finances communales était constituées ainsi[23] :

  • total des produits de fonctionnement : 207 000 , soit 810  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 196 000 , soit 766  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 49 000 , soit 191  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 37 000 , soit 145  par habitant ;
  • endettement : 57 000 , soit 223  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 23,98 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 26,37 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,76 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 515 [24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 2001 Jean-Michel Strabach   Professeur de l'enseignement technique
mars 2001 En cours
(au 18 février 2015)
Roseline Pierrel-Villemin DVG[25] Directrice d'école

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 248 habitants[Note 4], en augmentation de 0,4 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
407385449492497499497501520
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
532526461424400380335341360
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
379258259232236233225209234
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
222250266287245237260250249
2021 - - - - - - - -
248--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[30] :

  • Écoles maternelles à Hurbache, Ban-de-Sapt, Saint-Dié-des-Vosges ;
  • École primaire ;
  • Collèges à Saint-Dié-des-Vosges ;
  • Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[31] :

  • Médecins à Moyenmoutier, Senones ;
  • Pharmacies à Moyenmoutier, Senones ;
  • Hôpitaux à Senones, Raon-l'Étape, Saint-Dié-les-Vosges.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Agriculture. L'enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) a recensé de nombreuses maisons et fermes du XVIe siècle au XIXe siècle[33].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Gîtes, chambres d'hôtes, etc. à Ban-de-Sapt ;
  • Hôtels à Saint-Dié-des-Vosges.

Commerces[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La commune est sans église car elle fait toujours partie de la paroisse d'Hurbache. Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[36].
  • Jardin de Denyse et Alain Villeroy de Galhau, jardin privé : plus de 100 variétés de roses, jardin de marécages, hydrangéas[37].
  • Plaque de cocher[38].
  • Monument aux morts[39].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Auguste Strarbach[40].
  • Prosper Strarbach[41].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Denipaire » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Didacticiel de la règlementation parasismique.
  2. « Fiche communale de Denipaire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « la ruisseau la Hure »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Denipaire et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. Transports en commun.
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Carte communale.
  18. Projet de réglementation communale des boisements.
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Senones fut la capitale d’un état indépendant jusqu’en 1793, la Principauté de Salm-Salm.
  21. Département des Vosges, par Léon Louis et Paul Chevreux, 1889, (réédition Res. Universis).
  22. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
  23. « Les comptes de la commune » [archive du ], sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
  24. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  25. Roseline Pierrel-Villemin.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Établissements d'enseignements.
  31. Professionnels et établissements de santé
  32. Paroisse Sainte-Odile.
  33. « maisons et fermes », notice no IA88000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
  35. Fédération nationale des bistrots de pays.
  36. « Recherches sur critères », Clochers de France.
  37. Lorraine des jardins : les Vosges.
  38. Plaque de cocher.
  39. Monument aux morts. Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 et 1939-1945.
  40. « Biographie de Auguste Strarbach », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  41. « Biographie de Auguste Strarbach », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).