Conception virginale

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L'Annonciation par Guido Reni, 1621

La conception virginale est la doctrine biblique et coranique selon laquelle Marie a conçu le Christ tout en restant vierge.

L'expression est moins fréquente, mais souvent équivalent à la naissance virginale ; l'idée que la virginité de Marie a été préservée lors de la naissance de Jésus, et qui vient de l'Évangile de Matthieu 1:25 (ce qui dit que son mari n'a pas eu des relations sexuelles avec Marie au cours de sa grossesse : Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.) Et souvent, l'expression naissance d'une vierge comprend à la fois la conception et la naissance.

Il faut distinguer cette doctrine du dogme catholique de l'immaculée conception, selon laquelle Marie a été préservée du péché originel.

La conception virginale et naissance virginale est une croyance commune aux chrétiens et aux musulmans, même si tous ne l'interprètent pas littéralement.

Les orthodoxes et les catholiques étendent cette notion avec la virginité perpétuelle de Marie (virginité miraculeusement conservée après la naissance de Jésus), non retenue par certaines églises d'orient et les protestants.

Contexte culturel

Selon la coutume juive norme de l'époque de Jésus, les filles étaient fiancées vers l'âge d'environ douze ou douze ans et demi. Pendant la période des fiançailles, qui durait environ une année, le mariage n'a pas été consommé et la fiancée restait dans la maison de ses parents. Les fiançailles étaient formalisée par un contrat que régulait des sujets tels que le transfert de la propriété et de la fourniture de l'épouse et les enfants après la mort du mari; annuler le contrat exigeait un document de divorce pour permettre à la jeune fille de se remarier. Une conception virginale était aussi peu crédible à l'époque qu'aujourd'hui. Elle allait à contre-courant du contexte culturel du Premier Testament, où la virginité était perçue de manière négative (Gn 1. 28).

Point de vue chrétien

La conception virginale du Christ par Marie s'appuie sur divers passages de l'Ancien et du Nouveau Testament :

  • Mt 1, 18+ : « ; or avant qu'ils aient mené une vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l'Esprit Saint... »
  • Lc 1, 34, : « Mais Marie dit à l'ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ? »
  • Is 7, 14 (version de la Bible de Jérusalem)] : « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. »

La tradition chrétienne voit également dans le « porche fermé » de la vision d’Ezéchiel (Ez 44, 1-3) le symbole de la virginité de Marie :

1 « Il me ramena vers le porche extérieur du sanctuaire, face à l'orient. Il était fermé. »
2 « YHWH me dit: Ce porche sera fermé. On ne l'ouvrira pas, on n'y passera pas, car Adonaï, le Dieu d'Israël, y est passé. Aussi sera-t-il fermé. »
3 « Mais le prince, lui, s'y assiéra pour y prendre son repas en présence de YHWH. C'est par le vestibule du porche qu'il entrera et c'est par là qu'il sortira. »

L'interprétation virginale de la prophétie d'Isaïe est cependant contestée par certains, qui opposent à la Bible des Septante (traduite de l'hébreu ancien en grec entre le IIIe et le IIe siècle av. J.-C.), la Bible Massorétique (traduite de l'hébreu ancien (mots écrits sans les voyelles ce qui ouvrait le champ aux erreurs d'interprétation) en hébreu moderne (mots écrits avec l'ajout de voyelles afin d'éviter lesdites erreurs) par un groupe de Juifs appelés les Massorètes entre le VIIe et le Xe siècle après Jésus-Christ).

  • Dans la version massorétique, la traduction du prophète Isaïe concernant la naissance du messie dit que celui-ci naîtrait d'une jeune femme (עלמה - almah), ce mot ne précisant pas si cette jeune femme serait mariée ou non, vierge ou non.
  • La version des Septante traduit le même passage d'Isaïe en disant que le messie naîtrait d'une παρθενος (parthenos = vierge). Ceci est conforme à l'Évangile dit de Matthieu qui a été rédigé (~60-70), car la Bible des Septante est celle que les Juifs de langue grecque (tel saint Paul) utilisaient et qui fut donc adoptée par les premiers Chrétiens.

Jacques de Voragine expose, dans la Légende dorée (XIIIe siècle), « cinq preuves » de la conception virginale de Marie[1],[2].

Nouveau Testament

L'Annonciation par Fra Angelico

Les premières prédications chrétiennes au sujet de Jésus concernent sa mort et sa résurrection, et l'Église primitive a tourné son attention à la chronologie du reste de la vie de Jésus plus tard[3],[4][5]. Les premiers chrétiens étaient sévèrement monolithiques dans leurs prédications, et les récits de la Nativité des évangiles peuvent avoir divergé par la suite, mais une comparaison des histoires de la Nativité de Luc et de Matthieu montre des éléments communs: la naissance virginale, la naissance à Bethléem et l'éducation à Nazareth[4],[6].

Les récits de la naissance de Jésus figurent dans seulement deux des quatre évangiles canoniques, l'Évangile de Luc et l'Évangile de Matthieu. L'histoire de Luc est centrée sur le rôle joué par Marie, tandis que celle qui se trouve dans Matthieu est centrée sur Joseph (Lc 2. 1-7 et Mt 2. 1).

Point de vue musulman

Selon le Coran, les douleurs de l'accouchement ont ramené Marie au tronc d'un palmier. La voix de Gabriel ou de Jésus la consola et lui dit que Dieu donne miraculeusement à boire de l'eau et des dattes pour manger.

La tradition musulmane souligne le caractère miraculeux de la naissance virginale de Jésus sans père connu, Joseph étant considéré comme un cousin de Maryam. Dans le Coran, Îsâ est en effet créé par le kun (le « Sois ! »), l'« impératif divin », et conçu par un rûh de Dieu, souffle divin intemporel donné à Maryam, le même souffle qui anime Adam et transmet la révélation à Mahomet[7],[8].

Sourate III, "La famille de 'Imran", 37-42.
37. Les anges dirent à Marie : Dieu t'a choisie, il t'a rendue exempte de toute souillure, il t'a élue parmi toutes les femmes de l'univers. 38. 0 Marie, sois dévouée au Seigneur, adore-le, et incline-toi devant lui avec ceux qui l'adorent. 39. C'est le récit des mystères que nous te révélons. Tu n'étais pas parmi eux lorsqu'ils jetaient les chalumeaux à qui aurait soin de Marie ; tu n'étais pas parmi eux quand ils se disputaient Marie. 40. Les anges dirent à Marie : Dieu t'annonce son Verbe. Il se nommera le Messie, Jésus fils de Marie, honoré dans ce monde et dans l'autre, et un des confidents de Dieu. 41. Il parlera aux hommes, enfant au berceau et adulte, et il sera du nombre des justes. 42. Seigneur, répondit Marie, comment aurais-je un fils ? Aucun homme ne m'a approchée. C'est ainsi, reprit l'ange, que Dieu crée ce qu'il veut. Il dit : Sois, et il est.

Un récit analogue figure dans la sourate XIX, "Marie", 16-22.

16. Parle dans le Coran de Marie, comme elle se retira de chez sa famille et alla du côté de l’est. 17. Elle se couvrit d’un voile qui la déroba à leurs regards. Nous envoyâmes vers elle notre esprit. Il prit devant elle la forme d'un homme d'une figure parfaite. 18. Elle lui dit ; Je cherche auprès du Miséricordieux un refuge contre toi. Si tu le crains 19. Il répondit : Je suis l'envoyé de ton Seigneur, chargé de te donner un fils saint. 20. Comment, répondit-elle, aurais-je un fils ? Aucun homme n’a jamais approché de moi, et je ne suis point une femme dissolue. 21. Il répondit : Il en sera ainsi; ton Seigneur a dit : Ceci est facile pour moi. Il sera notre signe devant les hommes, et la preuve de notre miséricorde. L’arrêt est prononcé. 22. Elle devint grosse de l’enfant, et se retira dans un endroit éloigné.

La conception virginale est évoquée dans deux autres sourates, la sourate XXI, "Les prophètes", au verset 91 :

Nous soufflâmes notre esprit à celle qui a conservé sa virginité; nous la constituâmes, avec son fils, un signe pour l'univers.

et la sourate LXVI, "La défense", au verset 12 :

Et Marie, fille d’Imran qui conserva sa virginité, nous lui inspirâmes une partie de notre esprit. Elle crut aux paroles du Seigneur, à ses livres; et elle était du nombre des personnes pieuses.

Point de vue rationaliste

D'un point de vue scientifique, la conception virginale est un mythe. Il n'existe aucun cas spontané connu de parthénogenèse dans l'espèce humaine[9]. La parthénogénèse a cependant été observée en laboratoire chez un mammifère (la lapine) et il est probable que Hwang Woo-Suk l'ait involontairement provoquée chez la femme dans ses études contestées sur le clonage. Dans tous les cas, quand bien même la parthénogenèse humaine spontanée serait possible de manière anecdotique, elle ne pourrait jamais aboutir à la naissance d'un garçon, car les femmes portent des chromosomes sexuels X, et non le chromosome Y obligatoirement apporté par un géniteur mâle.

Cependant, à moins de surveiller la génitrice en permanence dès sa puberté, il est difficile d'attester l'absence absolue de relation sexuelle, d'autant que cette dernière ne nécessite parfois pas plus de quelques secondes dans le cas de l'éjaculation précoce. Toutefois, si la virginité est invérifiable pour un homme pubère, elle est décelable chez la femme par la vérification de l'intégrité de l'hymen, qui se déchire habituellement lors de la défloration. Dans certains milieux croyants, sa présence est requise pour accepter le mariage car c'est un gage de dévotion et de fidélité (voir Affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouse). Or, la conception en l'absence de pénétration vaginale est une possibilité médicalement avérée[10] bien que rare, quelques spermatozoïdes pouvant remonter le vagin à l'occasion de jeux sexuels avec un homme ou d'une sodomie. Il ne faut jamais oublier qu'un seul spermatozoïde suffit à féconder au moins un ovocyte, pourvu qu'il ait la chance de l'atteindre. Cette possibilité est aussi régulièrement confirmée par des témoignages informels[11]. Une autre explication est l'élasticité de l'hymen, qui serait suffisante pour laisser passer le pénis lors d'une relation sexuelle mais donnerait toutes les apparences d'un pucelage intact en cas d'examen ultérieur. Dans Le Sexe de la femme, Gérard Zwang n'hésite pas à affirmer que certains hymens particulièrement coriaces seraient capable de laisser passer le bébé sans se déchirer lors de l'accouchement. La virginité perpétuelle de Marie est donc tout à fait envisageable si on ne se fonde que sur l'élément matériel de l'hymen.

A noter que 0,5 % des Américaines disent avoir eu une grossesse virginale, sans le moindre contact avec du sperme[12]. Aucun témoignage de bonne foi ne suffit donc à prouver la possibilité d'une grossesse spontanée.

Analyse critique

Historicité

La question de l'historicité de la naissance virginale n'a de sens que si l'on croit que Jésus est davantage qu'un homme[13]. Le consensus spécialiste moderne est que la doctrine de la naissance virginale « repose sur des bases historiques très minces »[13]. Quelques écrivains[14],[15],[16],[17],[18] les prennent comme le fait que deux évangiles séparés attestent la naissance virginale, bien que leurs détails varient. Dans cette perspective, la conception virginale et la naissance constituent une tradition qui s'inscrit dans le critère d'attestation multiple[n 1]. Les récits de Matthieu et de Luc sont considérés comme des témoignages indépendants de la tradition[19]. Les spécialistes ont attiré l'attention sur le fait que l'indépendance mutuelle des deux attestations est corroborée par les différences entre les récits de Matthieu et de Luc concernant la naissance de Jésus[20],[21]. Mais il s'agit à l'évidence de récits théologiques qui n'ont pas de soucis d'historicité[13].

Parmi les autres hypothèses qui ont été proposées comme explication de l'origine des récits dans Matthieu et Luc sur la naissance de Jésus provenant d'une vierge est celui de Stephen Harris, qui propose qu'ils ont été écrits pour répondre à des calomnies juives sur la naissance illégitime de Jésus[22], calomnies dont il existe des attestations datant du IIe siècle, mais elles ont peut-être été créées comme une réponse juive polémique postérieure aux récits de Matthieu et de Luc[23]. Helmut Köster considère les récits de la naissance virginale de Jésus comme ayant des racines dans la mythologie grecque[24].

Psilantropisme

Les psilanthropistes argumentent contre la naissance virginale et soutiennent que Jésus était un « simple humain »[25] Le psilantropisme existait entre les premiers groupes judéo-chrétiens tels que les ébionites qui considéraient Jésus comme le Messie, mais qui ont rejeté l'apôtre Paul comme un apostat[26],[27]. Cependant, au IVe siècle le Symbole de Nicée rejeta l'enseignement que Jésus était un simple humain[28].

Origène

Au IIe siècle, Celse, un philosophe grec païen antichrétien écrivit que le père de Jésus était un soldat romain nommé Pantera. Les opinions de Celse attirèrent les réponses d'Origène qui les jugea comme une histoire inventée[29],[30]. Raymond E. Brown stipule que l'histoire de Pantera est une explication fantaisiste de la naissance de Jésus qui inclut très peu de preuves historiques[31].

Au Moyen Âge, dans le cadre des conflits avec les chrétiens, une parodie satirique des évangiles chrétiens appelé Toledot Yeshou a été rédigé par les juifs, peut-être en tant qu'outil pour repousser les conversions au christianisme[32]. Le livre mentionne le nom Pantera ou Panthère comme le père de Jésus, et a également dépeint Judas Iscariote comme un héros[33],[34],[35].

Le livre accuse Jésus d'avoir eu une naissance illégitime en tant que fils de Pantera, d'être hérétique et d'avoir eu parfois des activités violentes avec ses disciples pendant son ministère. Robert E. Van Voorst stipule qu'on ne peut pas suivre avec certitude la trace des origines littéraires du Toledot Yeshou et avec une composition médiévale sans une forme fixe, il est peu probable d'avoir des informations historiques fiables[36]. The Blackwell Companion to Jesus déclare que le Toledot Yeshou ne repose pas sur des faits historiques en tant que tels, et a peut-être été conçu comme un outil permettant de parer les conversions au christianisme[37].

Historiquement, les psilantropistes ont compté parmi eux des figures notables telles que le traducteur de la première Bible en biélorusse, Symon Budny (qui a été excommunié par les unitariens polonais[38]), Joseph Priestley et Samuel Taylor Coleridge dans le XVIIIe siècle et le XIXe siècle[39],[40].

Les psilanthropistes modernes incluent certains membres de l'Église de l'Unification. Bien que le manuel de l'Église, le Divine Principe, ne mentionne pas spécifiquement l'enseignement que Zacharie était le père de Jésus, selon Ruth Tucke, certains membres de l'Église partagent cette croyance qui est basée sur le travail de Leslie Weatherhead[41].

D'un point de vue biologique, Richard Dawkins rejette la possibilité de la naissance virginale, comme il rejette généralement tous les miracles bibliques au motif qu'ils sont des événements surnaturels non prouvés et sans fondement[42].

Analogies et explications

Justin Martyr

Dans le cadre des conflits entre les chrétiens et d'autres groupes au cours du Ier et du IIe siècle, des déclarations ont été faites par les Juifs et les païens, selon lesquelles les récits de la naissance d'une vierge avaient été tirés de sources païennes[43]. Les premiers chrétiens ont répondu à cet argument. Au IIe siècle, dans la Première Apologie de Justin et dans Dialogue avec le juif Tryphon[44], Justin Martyr a longuement plaidé contre la connexion païenne et a noté que le mot vierge n'apparaît même pas dans les sources païennes[45]. Il a également abordé les questions de l'Ancien Testament dans ses débats avec un juif nommé Tryphon.

Les adeptes du culte de Mithra ont proposé, à partir de sources persanes, que Mithra serait né de l'union de la Terre Mère et d'Ahura Mazda, et que son histoire a influencé le christianisme et la mythologie chinoise, où il est devenu connu comme "l'Ami"[46]. Des auteurs chrétiens ont soutenu qu'aucune base historique pour la connexion au christianisme a été présenté par les mithriastes[47].

L'ancien document chrétien, l'Ascension d'Isaïe, qui pourrait dater du IIe siècle, comporte aussi une narration de la naissance virginale de Jésus[48]. Toutefois, la date et l'origine de ce document est discutable, étant donné que l'auteur déguisa son identité derrière Isaïe[49]. La narration de la naissance virginale de Jésus peut être trouvé aussi dans d'autres apocryphes du Nouveau Testament, par exemple, le Protévangile de Jacques, peut-être écrit au IIe siècle[50]

La parthénogenèse a été suppossée comme un possible mécanisme biologique pour la naissance virginale de Jésus[51]. Mais cette hypothèse n'a pas reçu le soutien savant général[52],[53].

Notes

  1. L'attestation multiple : plus un élément est attesté par des sources multiples et indépendantes les unes des autres, plus son ancienneté est probable, le présupposé herméneutique étant « plus c'est ancien, plus c'est vrai » quoiqu'un texte puisse être authentique sans pour autant que son contenu soit vrai.

Références

  1. p. 51-52, Traduction de Alain Boureau... éd. Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », février 2004 (ISBN 2-070-11417-1).
  2. Texte en ligne [1] concernant la naissance du Christ
  3. Raymond E. Brown, in The Birth of the Messiah, pages 26-28
  4. a et b The new Westminster dictionary of church history, Volume 1 by Robert Benedetto 2008 ISBN 0-664-22416-4 page 351
  5. Robert J. Karris (editor), Collegeville Bible Commentary 1992, p. 939 [2]
  6. The Origins of the Gospel According to St. Matthew by George Dunbar Kilpatrick 2007 ISBN 0-86516-667-6 page 54.
  7. Marie-Thérèse Urvoy, article « Jésus », op. cit., p. 440
  8. Ainsi la sourate IV.169, dit : « Le Messie, Jésus fils de Marie, est l'Apôtre de Dieu et son verbe qu'il jeta dans Marie : il est un esprit venant de Dieu. Croyez donc en Dieu et en ses apôtres, et ne dites point : II y a Trinité. Cessez de le faire. Ceci vous sera plus avantageux. Car Dieu est unique. Loin de sa gloire qu'il ait eu un fils. À lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Son patronage suffit ; il n'a pas besoin d'un agent. ». La sourate XIX.35 : « Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : “Sois ! ” et elle est. »
  9. Épigénétique et empreinte parentale sur le site de l'inserm
  10. Voir par exemple Comment Ça Marche Santé & Médecine: «Comment tomber enceinte» et OBebe.fr «Est ce qu’on peux être enceinte et vierge?».
  11. Exemples de témoignages en anglais: The Real Supermum: I Was A Pregnant Virgin, The National (Abu Dhabi): «Pregnant teenager is a virgin, Dubai Police doctor says», Wiki Answers: «Can you get pregnant if you are a virgin?» (témoignage en commentaire dans l'article).
  12. Herring AH, Attard SM, Gordon-Larsen P, Joyner WH, Halpern CT, Like a virgin (mother): analysis of data from a longitudinal, US population representative sample survey, BMJ, 2013;347:f7102
  13. a b et c Frederick Bruner, "Matthew: The Christbook, Matthew 1-12", p. 37
  14. Geoffrey Bromiley, 1995, International Standard Bible Encyclopedia Eerdmans Publishing ISBN 978-0-8028-3784-4 page 991
  15. Craig S. Keener, The Gospel of Matthew (Eerdmans 2009 ISBN 978-0-8028-6498-7), p. 83
  16. Donald A. Hagner, Matthew 1-13 (Paternoster Press 1993 ISBN 978-0-8499-0232-1), p. 14-15, cited in the preceding
  17. Millard Erickson, Christian Theology (Baker Academic 1998 ISBN 978-0-8010-2182-4), p. 761
  18. Fritz Allhoff, Scott C. Lowe, Christmas (Wiley-Blackwell 2010 ISBN 978-1-4443-3090-8), p. 28
  19. Frederick Bruner, "Matthew: The Christbook, Matthew 1-12", p. 41
  20. Samuel Lachs, 1987, A rabbinic commentary on the New TestamentKTAV Press, ISBN 978-0-88125-089-3 page 5
  21. Geoffrey Ashe, 1988 The Virgin Routledge Press ISBN 978-1-85063-100-2 page 49
  22. Harris, Stephen L., Understanding the Bible. Palo Alto: Mayfield. 1985.
  23. Brown, Raymond E., The Birth of the Messiah. Doubleday & Company. 1977, Appendix V: The Charge of Illegitimacy, p. 537.
  24. Köster, Helmut Ancient Christian gospels: their history and development Edition 7, Trinity Press, 2004, pg 306.
  25. The Westminster handbook to patristic theology by John Anthony McGuckin 2004 (ISBN 0-664-22396-6) page 286
  26. Angels and Principalities by A. Wesley Carr 2005 (ISBN 0-521-01875-7) page 131
  27. Jews, Christians and Jewish Christians in Antiquity by James Carleton Paget 2010 (ISBN 3-161-50312-0) page 360
  28. The creed: the apostolic faith in contemporary theology by Berard L. Marthaler 2007 (ISBN 0-896-22537-2) page 129
  29. Contra Celsum by Origen, Henry Chadwick 1980 ISBN 0-521-29576-9 page 32
  30. Patrick, John The Apology of Origen in Reply to Celsus 2009 (ISBN 1-110-13388-X) pages 22–24
  31. Mary in the New Testament by Raymond Edward Brown, et al. 1978 (ISBN 0-809-12168-9) page 262
  32. Michael J. Cook Jewish Perspectives on Jesus Chapter 14 in the "The Blackwell Companion to Jesus", Delbert Burkett 2011 (ISBN 978-1-444-32794-6)
  33. Studying the historical Jesus: evaluations of the state of current research , Bruce Chilton, Craig A. Evans 1998 ISBN 90-04-11142-5 page 450
  34. Princeton University
  35. William Horbury, The Depiction of Judeo-Christians in the Toledot Yeshu dans "The image of the Judaeo-Christians in ancient Jewish and Christian literature", Doris Lambers-Petry 2003 (ISBN 3-161-48094-5) pages 280-285
  36. Van Voorst, Robert E (2000). Jesus Outside the New Testament: An Introduction to the Ancient Evidence WmB Eerdmans Publishing. (ISBN 0-802-84368-9) p. 122, 127-128
  37. Michael J. Cook Jewish Perspectives on Jesus Chapter 14 in the "The Blackwell Companion to Jesus" edited by Delbert Burkett 2011 ISBN 978-1-4443-2794-6
  38. The Jews in old Poland, 1000-1795 ed. Antony Polonsky, Jakub Basista, Andrzej Link-Lenczowski - 1993 p32 "Budny rejected the eternality of Christ and, in the notes to his translation of the New Testament, denied the Virgin birth, assenting that Jesus was Joseph's son. Even among heretical leaders Szymon Budny was considered a heretic and they would have nothing to do with him"
  39. Cyclopædia of Biblical, theological, and ecclesiastical literature, Volume 2 By John McClintock, James Strong 1894 p. 404
  40. Joseph Priestley and English Unitarianism in America par J. D. Bowers 2007 (ISBN 0-271-02951-X) page 36
  41. Weatherhead, L.D. (1965). The Christian Agnostic. England: Hodder and Stoughton. p. 59–63.
  42. Richard Dawkins, Pour en finir avec dieu, Éditions Perrin, 2009 (ISBN 978-2-262-02986-9).
  43. Roman world, 44 B.C.-A.D. 180 par Martin Goodman, Jane Sherwood 1997 (ISBN 0-415-04969-5)page 326.
  44. The International Standard Bible Encyclopedia par Geoffrey W. Bromiley 1995 (ISBN 0-802-83785-9) page 271
  45. Virgin Birth of Christ par J Gresham Machen 1987 (ISBN 0-227-67630-0)page 335
  46. The mysteries of Mithras par Payam Nabarz 2005 ISBN 1-59477-027-1 page 5
  47. The Catholic Answer Book of Mary par Peter M. J. Stravinskas 2000 (ISBN 0-879-73347-0) page 105
  48. Virgin Birth of Christ par J Gresham Machen 1987 (ISBN 0-227-67630-0) page 42
  49. Lord Jesus Christ par Larry W. Hurtado 2005 ISBN 0-8028-3167-2 page 595
  50. International Standard Bible Encyclopedia: A-D by Geoffrey W. Bromiley 1995 (ISBN 0-802-83781-6) page 182
  51. Kessel, E.L. 1983. À proposed biological interpretation of the Virgin birth. Journal of the American Scientific Affiliation 35:129-136. web version
  52. The birth of Jesus by George J. Brooke 2001 ISBN 0-567-08756-5 pages 62-63
  53. The virgin birth by Robert Glenn Gromacki 2002 (ISBN 0-825-42746-0) page 113

Voir aussi