Christian Charrière (écrivain)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 octobre 2014 à 18:40 et modifiée en dernier par Cpalp (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Christian Charrière
Naissance
Brest, France
Décès (à 65 ans)
Boulogne-Billancourt, France
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Dites-le avec des fleurs
  • La Forêt d'Iscambe

Christian Paul Stéphane Charrière est un journaliste et écrivain français, né le à Brest et mort le à Boulogne-Billancourt[1].

Biographie

Orphelin de mère avant l'âge d'un an, il est élevé par son père officier de marine dans la région de Montbéliard. Il fait ses études au lycée de Besançon, puis à l'Institut d'études politiques de Paris, il prépare l'ENA mais n'ira pas jusqu'au bout. Encore étudiant, en février 1962, il gagne le titre de L'Homme du XXe siècle au jeu télévisé présenté par Pierre Sabbagh. Il interrompt bientôt ses études pour voyager.

Tour à tour il sera professeur de français en Laponie, marchand de journaux à la criée, barman à Tokyo, musicien ambulant, acteur[2]. Il devient journaliste au journal Combat pour lequel il couvre les événements de Mai 68, il en tirera son premier ouvrage Le printemps des enragés. Il accomplit son service national dans la coopération au Cambodge, où il devient conseiller politique de Sihanouk et chroniqueur à Radio PhnomPenh à l'époque de la montée des Khmers rouges.

Toujours pour Combat, il devient correspondant de guerre au Viêt Nam, puis parcourt le sud-est asiatique et les îles de la Sonde, voyages dont il s'inspirera pour L’Enclave et Mayapura, puis il s'installe quelque temps à Bali où il écrit Les Vergers du Ciel. À partir de 1970, à la suite d'un séjour dans l'Himalaya et ses rencontres avec des hommes remarquables, parmi lesquels Henry Corbin, il s'oriente vers une recherche spirituelle, la vie intérieure et la connaissance de soi.

Après la disparition de Combat, il tient pendant neuf ans une rubrique pour le Quotidien de Paris (Groupe Quotidien) consacrée à la télévision et intitulée « Au magnétoscope »[3]. Il en publiera une partie dans deux recueils : L’Œil d’Émeraude (1986) et Le Salut à l’Âme du Monde (1987). Parallèlement critique au Figaro littéraire et chroniqueur au Figaro, il suit aussi le Tour de France pendant plusieurs années[4].

Progressivement, il délaisse la fiction et se consacre de plus en plus au symbolisme ésotérique, au décryptage des rêves se fondant sur les symboles traditionnels en les confrontant à la psychanalyse jungienne, donne des conférences, et en 1981, il fonde à Paris le « Bureau des Rêves » avec la journaliste et écrivain Hélène Renard, auteur du Dictionnaire des Rêves.

Œuvre

Adaptations

Cinématographie (acteur)

Liens externes

Références

  1. État civil, extrait d'acte de naissance n° C 001137 / 1940
  2. Biographie sommaire sur Bibliopoche
  3. Certaines de ces chroniques seront contestées, pour l'une d'entre elles, intitulée Mes Cousins et publiée le 5 novembre 1987, où il parle d'immigration, il sera condamné en juillet 1988 à 3 000 F d'amende en raison de « propos incitant à la haine raciale, à la violence et à la discrimination raciale », propos qui, publiés vingt ans plus tard, sembleraient peut-être anodins (Le Monde 7 juillet 1988).
  4. Fiche sur Éditions Arbredor
  5. http://www.larousse.fr/ref/film/Dites-le-avec-des-fleurs_3627.htm
  6. « Christian Charrière » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  7. Récupération des liens sur [1]