Caillan

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la Rivière de Caillan
Rivière de Nohèdes, Rivière des Camps Réals
Illustration
le Gorg Blau à l'ouest de Nohèdes.
Caractéristiques
Longueur 20,9 km [1]
Bassin collecteur la Têt
Débit moyen (Prades)
Nombre de Strahler 4
Organisme gestionnaire SMBVT ou Syndicat Mixte du Bassin Versant de la Têt[2]
Régime nival
Cours
Source Gorg Estelat ou lac de Nohèdes
· Localisation Nohèdes
· Altitude 2 021 m
· Coordonnées 42° 38′ 44″ N, 2° 12′ 55″ E
Confluence la Têt
· Localisation Prades
· Altitude 350 m
· Coordonnées 42° 36′ 58″ N, 2° 24′ 40″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche rivière d'Urbanya
· Rive droite Homme Mort, Lhoste, Torelles, Rourède, Fosc
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Pyrénées-Orientales
Arrondissements Prades
Cantons Pyrénées catalanes
Régions traversées Occitanie
Principales localités Prades

Sources : Sandre, « El Callau » (consulté le ), Géoportail

La Rivière de Caillan est une rivière française du département Pyrénées-Orientales de la région Occitanie, en ancienne région Languedoc-Roussillon et un affluent gauche de la Têt. Elle conflue à l'ouest du chef-lieu d'arrondissement de Prades

Géographie[modifier | modifier le code]

le Gorg Estelat ou lac de Nohèdes, source de la Rivière de Caillan à l'ouest de Nohèdes.

De 20,9 kilomètres de longueur[1], la rivière de Caillan prend sa source à l'ouest de la commune de Nohèdes à 2 021 mètres d'altitude comme émise du Gorg Estelat ou lac de Nohèdes, juste en dessous du Gorg Blau, étang d'altitude à 2 130 m, sous la face sud-est du Pic de Madrès (2 469 m)[3].

Il coule globalement de l'ouest vers l'est[4].

Il conflue en rive gauche de la Têt à l'ouest de la commune de Prades, à sa limite avec Ria-Sirach, à 350 mètres d'altitude[5].

Les cours d'eau voisins sont, dans le sens des aiguilles d'une montre, la Castellane au nord, au nord-est, la Têt à l'est, au sud-est et au sud, la rivière de Cabrils au sud-ouest et à l'ouest, l'Aude au nord-ouest[4].

Rose des vents l'Aude la Castellane la Castellane Rose des vents
la rivière de Cabrils N la Têt
O    rivière de Caillan    E
S
la rivière de Cabrils la Têt la Têt

Communes et cantons traversés[modifier | modifier le code]

Dans le seul département des Pyrénées-Orientales (66), la rivière de Caillan traverse les quatre communes[1] suivantes, dans le sens amont vers aval, de Nohèdes (source), Conat, Ria-Sirach, Prades (confluence).

Soit en termes de cantons, la rivière de Caillan traverse un canton, prend source et conflue dans le même canton des Pyrénées catalanes, dans l'arrondissement de Prades.

Toponymes[modifier | modifier le code]

La commune source de Nohèdes a donne son toponyme a un des alias de la rivière de Nohèdes, ainsi qu'au lac source, le lac de Nohèdes.

Bassin versant[modifier | modifier le code]

La rivière de Caillan traverse une seule zone hydrographique La Têt de la rivière de Rotja incluse à la Llitèra incluse (Y043) de 670 km2 de superficie[1]. Ce bassin versant est constitué à 93,74 % de forêts et milieux semi-naturels, à 4,94 % de territoires agricoles, à 0,77 % de territoires artificialisés, à 0,24 % de surfaces en eau, à 0,19 % de zones humides[1].

Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code]

La Têt et son bassin versant sont gérés par le SMBVT ou Syndicat mixte du bassin versant de la Têt, né en 2008, et sis à Perpignan[2].

Affluents[modifier | modifier le code]

Maison de la chasse à Urbanya avec la rivière d'Urbanya

La rivière de Caillan a six tronçons affluents référencés[1] :

  • la rivière de l'Homme Mort (rd) 2,6 km sur la seule commune de Nohèdes.
  • le rec de l'Hoste (rd), 2,2 km sur la seule commune de Nohèdes.
  • le ruisseau de Torelles (rg), 2,2 km sur la seule commune de Nohèdes.
  • le ruisseau de la Rourède (rd), 2,2 km sur la seule commune de Nohèdes.
  • la rivière d'Urbanya (rg), 10,8 km sur les deux communes de Conat (confluence) et Urbanya (source), avec deux affluents et de rang de Strahler trois :
    • le ruisseau de la Pinouse (rd), 10,8 km sur la seule commune de Urbanya.
    • le ruisseau des Tourens (rg), 3,6 km sur la seule commune de Conat avec un affluent :
      • le ruisseau de Nabilles (rg), 1,5 km sur les deux communes de Conat (confluence) et Ria-Sirach (source).
  • le torrent Fosc (rd), 2,1 km sur les deux communes de Conat (confluence) et Villefranche-de-Conflent (source).

Le rang de Strahler est donc de quatre.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Relevés météo à la station de Nohèdes[modifier | modifier le code]

Relevé météorologique de la station de Nohèdes (1971-2000)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,4 0,8 2,3 3,9 7,3 10 12,7 13 10,6 7,3 3,7 2 6,2
Température maximale moyenne (°C) 8,6 9,5 11,5 12,8 15,9 19,9 23,8 23,7 20,5 16,2 12 9,8 15,3
Précipitations (mm) 63,5 51 47,4 68,8 86,5 68,9 46,1 66,2 60,4 65,3 55,2 73,9 753,2
Source : Roux et al. 2011, p. 9
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,6
0,4
63,5
 
 
 
9,5
0,8
51
 
 
 
11,5
2,3
47,4
 
 
 
12,8
3,9
68,8
 
 
 
15,9
7,3
86,5
 
 
 
19,9
10
68,9
 
 
 
23,8
12,7
46,1
 
 
 
23,7
13
66,2
 
 
 
20,5
10,6
60,4
 
 
 
16,2
7,3
65,3
 
 
 
12
3,7
55,2
 
 
 
9,8
2
73,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Aménagements et écologie[modifier | modifier le code]

Sur son bassin versant, deux réserves naturelles nationales sont présentes, la réserve naturelle nationale de Conat et la réserve naturelle nationale de Nohèdes, dans le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Roux, Didier Masson, Olivier Bricaud, Clother Coste et Serge Poumarat, « Flore et végétation des lichens et champignons lichénicoles de quatre réserves naturelles des Pyrénées–Orientales (France) », Bull. Soc. linn. Provence, no spécial 14,‎
  • Aymat Catafau, « Le rôle de l’église dans la structuration de l’habitat sur le versant français des Pyrénées : L’exemple du Conflent », dans Villages pyrénéens : Morphogénèse d’un habitat de montagne, Toulouse, Presses universitaires du Midi, (ISBN 9782810709939, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Sandre, « El Callau » (consulté le )
  2. a et b « Bassin versant de la Têt - Historique », sur www.bassintet.fr (consulté le )
  3. « Source de la rivière de Caillan » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2016).
  4. a et b Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
  5. « Confluence de la rivière de Caillan avec la Têt » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2016).