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Avenue de Grande-Bretagne (Toulouse)

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Avenue de Grande-Bretagne
Image illustrative de l’article Avenue de Grande-Bretagne (Toulouse)
La ZAC Cartoucherie et la station de tramway Casselardit sur l'avenue de Grande-Bretagne.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 11″ nord, 1° 24′ 30″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Patte-d'Oie et Casselardit (secteur 2)
Purpan (secteur 6)
Début no 7 place de la Patte-d'Oie
Fin no 1 place du Docteur-Joseph-Baylac
Morphologie
Route N 124 (1824 - 2006)
Type Avenue
Longueur 2 360 m
Largeur entre 18 et 36 m
Transports
Métro de ToulouseModèle vide Métro Ligne A du métro de Toulouse : Patte d'Oie
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse  : Zénith et Cartoucherie
Odonymie
Anciens noms Route d'Auch (1786)
Avenue de Bayonne (1811)
Avenue de Grande-Bretagne (1944)
Nom occitan Avenguda de Grand Bretanha
Histoire et patrimoine
Création 1786
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue de Grande-Bretagne
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue de Grande-Bretagne

L'avenue de Grande-Bretagne (en occitan : avenguda de Grand Bretanha) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse, d'est en ouest, les quartiers Patte-d'Oie et Casselardit, dans le secteur 2 - Rive gauche, et Purpan, dans le secteur 6 - Ouest.

Situation et accès

Description

Voies rencontrées

L'avenue de Grande-Bretagne rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place de la Patte-d'Oie
  2. Rue Roquemaurel (g)
  3. Rue Adolphe-Coll (d)
  4. Barrière de Bayonne
  5. Boulevard Gabriel-Koenigs (g)
  6. Boulevard Jean-Brunhes (d)
  7. Rue Vincent-Scotto (g)
  8. Rue des Braves (d)
  9. Rue Vincent-Scotto (g)
  10. Rue Dufaur-de-Pibrac (d)
  11. Avenue Raymond-Badiou (g)
  12. Rue de Turenne (d)
  13. Rue de la Cartoucherie (d)
  14. Rue Bertrand-Massonié (d)
  15. Allée Pierre-Berteaux (g)
  16. Rue Charleville (d)
  17. Place de la Charte-des-Libertés-Communales (g)
  18. Allées Georges-Charpak (g)
  19. Avenue de Casselardit (d)
  20. Allées Jacqueline-de-Romilly (g)
  21. Rue des Biches (d)
  22. Voie du T.O.E.C. (g)
  23. Passage Irène-Nemirovsky (d)
  24. Avenue du Groupe-Morhange/périphérique (A620) - Échangeur no 29 (g)
  25. Rue Hilaire-Chardonnet (d)
  26. Avenue du Professeur-Jean-Dausset (d)
  27. Impasse de Maubec (g)
  28. Place du Docteur-Joseph-Baylac

Transports

L'avenue de Grande-Bretagne est parcourue et desservie, sur toute sa longueur, par la ligne de bus Liste des lignes de bus de Toulouse45​​​​​​​​​​​​​​​. Sur la place de la Patte-d'Oie se trouve la station du même nom de la ligne A du métro, ainsi que les arrêts des bus Liste des lignes de bus de Toulouse1466​​​​​​​​​​​​​​. Ce dernier parcourt d'ailleurs l'avenue de Grande-Bretagne jusqu'à la barrière de Bayonne. Entre l'allée Joséphine-Baker et l'allée Jean-Dausset, elle est parcourue par les lignes Tramway de Toulouse Ligne T1 du tramway de Toulouse et Tramway de Toulouse Ligne T2 du tramway de Toulouse du tramway, et desservie par les stations Zénith et Cartoucherie. Enfin, sur la dernière partie, depuis la voie du T.O.E.C. jusqu'à la place du Docteur-Joseph-Baylac, elle est parcourue et desservie par le Linéo Linéo de ToulouseL2​​​​​​​​​​​​​​​ et le bus Liste des lignes de bus de Toulouse63​​​​​​​​​​​​​​​.

Odonymie

Lors de son percement, en 1786, on désignait l'avenue de Grande-Bretagne comme la route d'Auch, puisque la grande route royale menait à cette ville, capitale de la Gascogne. Au début du XIXe siècle, avec la réforme napoléonienne, la route est absorbée dans la route impériale no 144 de Toulouse à Bayonne, devenue route royale no 124 en 1824. La route prend naturellement le nom de Bayonne, qui a d'ailleurs été conservé pour la deuxième partie, de la place du Docteur-Joseph-Baylac aux portes de Toulouse. La première partie de la route a pris, en 1944, le nom de la Grande-Bretagne, en hommage aux alliés de la France durant la Seconde Guerre mondiale – comme l'avenue des États-Unis, au nord, et l'avenue de l'U.R.S.S., au sud[1].

Histoire

Patrimoine

Hôpital de Purpan

Immeubles et maisons

  • no  1 : villa à l'italienne. Logo monument historique Inscrit MH (1993, façades et toitures)[3].
    L'immeuble, connu comme la « villa à l'italienne », est construit vers 1840. Il serait l'œuvre d'Auguste Virebent ou de son neveu, Urbain Vitry. Il est caractéristique du style néoclassique qui se développe à Toulouse dans le deuxième quart du XIXe siècle par son architecture et son décor néo-Renaissance de terre cuite provenant de la manufacture Virenbent. L'immeuble s'élève face à la place de la Patte-d'Oie, sur une parcelle délimitée par l'avenue de Grande-Bretagne et l'avenue de Lombez. De grandes arcades qui embrassent le rez-de-chaussée et l'entresol rythment les travées. Elles sont encadrées de pilastres qui soutiennent un entablement décoré d'une corde et surmonté d'une corniche à denticules. Les arcades, voûtées en plein cintre, ont des voussures moulurées. Des médaillons de couronnes de lauriers sont disposés entre les arcades. Les petites fenêtres qui éclairent l'entresol ont des garde-corps en fer forgé. Une large corniche moulurée à denticules sépare l'entresol de l'étage. À ce dernier niveau, les fenêtres ont de faux garde-corps à balustres en terre cuite et des lambrequins. Elles sont encadrées de colonnes à chapiteaux qui soutiennent une corniche moulurée à denticules qui relie les fenêtres entre elles, surmontée de petites arcades en plein cintre. L'élévation est couronnée par une corniche moulurée[4].
  • no  4 : immeuble.
    L'immeuble, construit au milieu du XIXe siècle, possède une architecture soignée de style néoclassique. Il s'élève sur quatre niveaux : un rez-de-chaussée, deux étages et un niveau de comble. Les travées sont rythmées par des pilastres à chapiteaux en terre cuite, de style dorique au 1er étage, et ionique aux 2e et 3e étages. La séparation entre le 1er et le 2e étage est marquée par un cordon mouluré, entre le 2e et le 3e étage par une large corniche à denticules[5].
  • no  48 : maison[6].
  • no  53 : résidence Vincent Scotto.
    La résidence Vincent Scotto est construite entre 2010 et 2011 par l'agence Puig-Pujol Architecture (PPA) pour le compte de Toulouse Habitat[7], dans le cadre du renouvellement de la cité Vincent Scotto. Elle compte 61 logements HLM, du T2 au T4. Le bâtiment est disposé le long de l'avenue de Grande-Bretagne, mais en retrait de l'alignement. Le rez-de-chaussée et le 1er étage forment un socle de béton, quoique le côté gauche soit laissé largement ouvert afin de ménager une entre dans la cité. Du 2e au 7e étage, les niveaux sont soulignés par les coursives que signalent les garde-corps et de grands panneaux de protection solaire, dont la répétition rythme la composition.
  • no  302 : église orthodoxe russe Saint-Nicolas[8].

Écoquartier de la Cartoucherie

  • no  201-203 : résidence Swing Rive gauche.
    La résidence Swing Rive gauche est construite entre 2015 et 2016 pour le compte de la Coopérative toulousaine d'habitations. Elle est réalisée sur les plans de l'agence Manuelle Gautrand Architecture, qui reçoit le Prix européen pour l'architecture en 2017. Elle s'organise en plusieurs corps de bâtiments entre l'avenue de Grande-Bretagne, l'allée Jacqueline-de-Romilly, l'allée Georges-Charpak et la rue Thomas-Dupuy, pour une superficie de 13 000 m² entre des boutiques, qui occupent le rez-de-chaussée, et 170 logements, du T3 au T5, qui occupent les étages. L'espace central est occupé par un jardin privé[9].
  • no  205 : parking P2 - La Cartoucherie.
    Le parking P2 - La Cartoucherie est un parking aérien, construit entre 2020 et 2021 par le bureau d'architecture Séquences pour le compte d'Oppidea, société d'économie mixte de Toulouse Métropole et aménageur de l'écoquartier de la Cartoucherie. Il occupe un vaste îlot à l'angle de la voie du T.O.E.C. et, par son emplacement, à proximité immédiate du périphérique et de l'échangeur no 29, il joue le rôle d'entrée de ville et de l'écoquartier. Il s'élève sur sept étages et propose plus de 440 places de stationnement pour les automobiles, mais également des emplacements pour les motos et les vélos.

Œuvres publiques

  • no  269 : fontaine de Purpan (1757)[10].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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