Éric Lambé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Éric Lambé
Éric Lambé au Festival d'Angoulême 2017
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (57 ans)
ArlonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Influencé par
Distinction
Œuvres principales

Éric Lambé, né le à Arlon (province de Luxembourg), est un illustrateur[1], auteur de bande dessinée belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éric Lambé naît le à Arlon[2]. Il est élève au collège Cardinal Mercier à Braine-l’Alleud, où il opte pour les arts plastiques et se lie d’amitié avec Jean-Luc Cornette[3]. Puis, à l'âge de quinze ans[3], il s'inscrit à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles où il suit des humanités artistiques. Par après, il suit un graduat en arts plastiques dans la spécialisation bande dessinée de 1985 à 1986[2] à École supérieure des arts Saint-Luc[4]. Ensuite, il fonde au début des années 1990, avec Denis Larue et Alain Corbel, le groupe Mokka qui donnera naissance en 1990 à la revue Moka[4],[5],[2] (renommée Pelure Amère[6] en 1992 jusqu'à sa disparition en 1994). De 1990 à 1994, il publie également des nouvelles dans d'autres revues belges de l'époque : Frigorevue et Frigobox en français, Bill en flamand et dans différentes revues européennes dont Oro clinico et Boxer[7]. Une grande partie des histoires francophones seront regroupées dans son premier ouvrage de bande dessinée, Les Jours ouvrables, aux éditions Amok en 1994. À partir de 1998, il entame une collaboration avec Philippe de Pierpont qui, après une histoire courte (Sifr, in Le Cheval Sans Tête volume 5, 1998) a depuis a donné lieu à quatre ouvrages : Alberto G. en 2003, La Pluie en 2005, Un Voyage en 2008 et Paysage après la bataille en 2016, qui reçoit le Fauve d'or 2017[8].

Éric Lambé est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles dont il reçoit une bourse d'aide à la création de 9 000  en 2014 du Service général des lettres et du livre – Service de la bande dessinée[9].

En , une sélection de dessins est exposée au musée La Boverie, à Liège. Ses dessins se retrouvent dans plusieurs collections dont la Fondation d'Entreprise BIC avec sa série Le Fils du Roi[10].

En , le célèbre quotidien belge Le Soir invite 27 auteurs belges de bande dessinée à s’exprimer librement sur le thème de la résistance positive au confinement dont Éric Lambé, Laurent Durieux, François Schuiten, Jannin et Liberski, Bernard Yslaire, Dany, Philippe Francq, Johan De Moor, Janry, Olivier Grenson, François Deflandre, Serge Dehaes, Marianne Duvivier, Michel Kichka, André Taymans, Didier Alcante, Mathieu Burniat, Jacques Louis, Thierry Van Hasselt et Barly Baruti[11].

Parallèlement, Éric Lambé illustre des livres de Marie Desplechin (Le Sac à Main, 2004 ; La Photo, 2005[2]), ainsi qu'un livre pour enfants, Le Voyage de Djuku (2003), écrit par Alain Corbel[2]. En outre, Lambé est également le scénariste et réalisateur d'un court métrage d'animation Deux îles en 2012[12], film récompensé par le Grand Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles lors d'Anima 2013[13].

Depuis 2003, Éric Lambé est professeur à l'ESA Saint-Luc de Bruxelles[2]. Il participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles en Belgique et à l’étranger[5].

Éric Lambé est influencé par Alberto Breccia ainsi que par les nouveaux courants espagnol ou italien du milieu des années 1980[9].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Illustrations d'histoires et de romans[modifier | modifier le code]

Participation à des ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

Catalogues d'expositions[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions individuelles[modifier | modifier le code]

  • Pastel, Galerie « l’Autre Espace », 1993[2] ;
  • Galerie « Sans Titre », Bruxelles, 1997[2] ;
  • La verdadera vida de Éric Lambé, Bolivie[2], 2003.

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Réception[modifier | modifier le code]

Philippe de Pierpont et Éric Lambé, Fauve d'or du meilleur album au Festival d'Angoulême 2017.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche auteur : Éric Lambé », sur NooSFere (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j et k « personnel académique et administratif : Lambé Éric », sur École supérieure des arts Saint-Luc (consulté le ).
  3. a et b « être très égoïste et très généreux ».
  4. a et b Erwin Dejasse, « Bande dessinée alternative : mémoire et re-génération », dans La Bande dessinée contemporaine, Textyles 36-37, 2010, mis en ligne le 1er juin 2013 (lire en ligne), p. 91-100.
  5. a et b « Éric Lambé Dessinateur - Scénariste », dans 77 auteurs de bande dessinée en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Wallonie-Bruxelles International, , 128 p., PDF (ISBN 2-930071-83-4, lire en ligne), p. 64-65.
  6. « Éric Lambé », sur Futuropolis (consulté le ).
  7. « Éric Lambé - Présentation - Bibliographie - Prix », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  8. a et b Frédéric Potet, « Bande dessinée : les Belges Éric Lambé et Philippe de Pierpont, Fauve d’or d’Angoulême », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. a et b « Paysage après la bataille d’Éric Lambé et Philippe De Pierpont », sur Fédération Wallonie-Bruxelles (consulté le ).
  10. « Lambé Éric - Biographie », sur galeriemartel.com (consulté le ).
  11. « À ne pas manquer : édition solidaire du «MAD» avec 27 auteurs belges de BD dans «Le Soir» », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Eric Lambé - Réalisation - Scénariste », sur Internet Movie Database (consulté le ).
  13. « Anima 2013 – Le Palmarès », sur cinevox.be (consulté le ).
  14. Thierry Bellefroid, « « Alberto G. » par Éric Lambé et Philippe de Pierpont. Une co-édition Seuil/Frémok. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. J-M Grimaud, « Les chroniques BD Gest' La Pluie », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  16. C. Constant, « Les chroniques BD Gest' Un voyage », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  17. « Lambé Éric (Belgique, 1966) », sur Festival international de bande dessinée de Lausanne (consulté le ).
  18. (en) Bill Kartalopoulos, « Le Fils du Roi », sur 50watts.com, (consulté le ).
  19. Anne-Claire Norot, « “Paysage après la bataille”, la représentation du deuil en grandes cases quasi muettes », Les Inrocks,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  20. Laurence Bertels, « L'Estuaire se jette à livre ouvert dans le monde littéraire », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a et b Frédéric Hojlo, « "Ainsi, Dire" : un livre et une exposition à la Bibliotheca Wittockiana », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Morgan Di Salvia, « Angoulême 2011 : l’exposition d’une "Génération Spontanée" et insaisissable », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Études[modifier | modifier le code]

  • Erwin Dejasse, « Bande dessinée alternative : mémoire et re-génération », dans La Bande dessinée contemporaine, Textyles 36-37, 2010, mis en ligne le 1er juin 2013 (lire en ligne), p. 91-100. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Livre[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • Éric Lambé (interviewé par Erwin Dejasse et Pierre Muylle), « « être très égoïste et très généreux » : conversation avec Éric Lambé », Cité internationale de la bande dessinée et de l'image,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Éric Lambé (interviewé par Annabelle Dupret), « Éric Lambé, entretien par Annabelle Dupret », du9,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :