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« Eukaryota (classification phylogénétique) » : différence entre les versions

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{{refnec|À la suite du développement de la cladistique et des phylogénies moléculaires, la classification des organismes autres que bactériens (ou [[procaryotes]]) a été entièrement revue.}} {{refnec|Le regroupement de tout ce qui n'est ni plante verte, ni champignon, ni animal au sein des [[Protistes]] n'a plus lieu d'être.}}
{{refnec|À la suite du développement de la cladistique et des phylogénies moléculaires, la classification des organismes autres que bactériens (ou [[procaryotes]]) a été entièrement revue.}} {{refnec|Le regroupement de tout ce qui n'est ni plante verte, ni champignon, ni animal au sein des [[Protistes]] n'a plus lieu d'être.}}


{{refnec|De très nombreux phyla, parfois monospécifiques, ont été reconnus comme monophylétiques}}. {{refnec|Leur regroupement est moins consensuel : place des organismes sans mitochondries, nombre d'endosymbioses de chloroplastes et phylogénie subséquente, etc.}} {{refnec|Ainsi, les « Archéplastides » usurpent peut-être leur nom ! Auquel cas le groupe serait paraphylétique (''cf''. Nozaki 2003 et Yoon 2008)}}. {{refnec|Quant aux Chromalvéolés, ils comportent vraisemblablement en leur sein les Rhizariens, détachés des Excavés qui retournent à la base des Bicontes, bien que leur absence de mitochondrie soit aujourd'hui considérée comme secondaire.}} C'est l'analyse de Burki 2007 qui est, en gros, suivie ici. On notera que Burki ''et al.'' 2008 font des ''Hacrobia'' le groupe-frère des Archéplastides, les séparant ainsi du « groupe SAR » et rendant caduc le concept de Chromalvéolés.
{{refnec|De très nombreux phyla, parfois monospécifiques, ont été reconnus comme monophylétiques}}. {{refnec|Leur regroupement est moins consensuel : place des organismes sans mitochondries, nombre d'endosymbioses de chloroplastes et phylogénie subséquente, etc.}} Ainsi, les « Archéplastides » usurpent peut-être leur nom ! Auquel cas le groupe serait paraphylétique (''cf''. Nozaki 2003 et Yoon 2008)<ref name=hn2003/>{{,}}<ref name=hsy2008/>. {{refnec|Quant aux Chromalvéolés, ils comportent vraisemblablement en leur sein les Rhizariens, détachés des Excavés qui retournent à la base des Bicontes, bien que leur absence de mitochondrie soit aujourd'hui considérée comme secondaire.}} C'est l'analyse de Burki 2007 qui est, en gros, suivie ici pour regrouper les Straménopiles, les Alvéolés et les Rhizariens<ref name=fb2007/>. On notera que Burki ''et al.'' 2008 font des ''Hacrobia'' le groupe-frère des Archéplastides, les séparant ainsi du « groupe SAR » et rendant caduc le concept de Chromalvéolés<ref name=fb2008/>.


{{refnec|Les [[Apusozoa|Apusozoaires]], proches de la séparation entre Unicontes et Bicontes, sont, comme montré ci-dessus, pour la plupart sans doute plus proches des Opisthocontes. Le groupe est polyphylétique.}}
{{refnec|Les [[Apusozoa|Apusozoaires]], proches de la séparation entre Unicontes et Bicontes, sont, comme montré ci-dessus, pour la plupart sans doute plus proches des Opisthocontes. Le groupe est polyphylétique.}}


{{refnec|Les dernières analyses de T. Cavalier-Smith mettent la racine de l'arbre des Eucaryotes au sein des Euglènes ou entre elles et les autres Eucaryotes, la séparation des Unicontes étant plus tardive.}}
Les dernières analyses de T. Cavalier-Smith mettent la racine de l'arbre des Eucaryotes au sein des Euglènes ou entre elles et les autres Eucaryotes, la séparation des Unicontes étant plus tardive<ref name=tcs2010/>.


=== Classification selon Cavalier-Smith 1998 ===
=== Classification selon Cavalier-Smith 1998 ===
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Cette classification n'est pas à proprement parler phylogénétique. Basée sur les nouvelles phylogénies, elle maintient néanmoins des taxons paraphylétiques, notamment à la base des lignées évolutives, par commodité. Elle maintient également la nomenclature traditionnelle (règnes, phyla, classes, etc.).
Cette classification n'est pas à proprement parler phylogénétique. Basée sur les nouvelles phylogénies, elle maintient néanmoins des taxons paraphylétiques, notamment à la base des lignées évolutives, par commodité. Elle maintient également la nomenclature traditionnelle (règnes, phyla, classes, etc.).


Seuls les [[Protozoa]] ''sensu Cavalier-Smith'' sont développés ci-dessous en 13 phyla ou [[Embranchement (biologie)|embranchement]]s. Les autres règnes le sont aux pages correspondantes.
Seuls les [[Protozoa]] ''sensu Cavalier-Smith'' sont développés ci-dessous en 13 phyla ou [[Embranchement (biologie)|embranchement]]s<ref name=tcs1998/>. Les autres règnes le sont aux pages correspondantes.


{{boîte déroulante début|titre=Classification selon Cavalier-Smith 1998}}
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=== Classification proposée par Adl ''et al.'' 2005 ===
=== Classification proposée par Adl ''et al.'' 2005 ===


À la suite des nombreux travaux, notamment de [[Thomas Cavalier-Smith]] et de [[Sandra L. Baldauf]]<ref name=sb2003/>{{,}}<ref name=rd2007/>, réorganisant la classification des organismes à cellule eucaryote au fil des analyses phylogénétiques, ce comité international de protistologistes a tenté de stabiliser une nouvelle classification, remplaçant celle des anciens [[Protistes]] et tenant compte des phylogénies moléculaires récentes. Elle regroupe les [[Eucaryotes]] en six groupes réputés monophylétiques.
À la suite des nombreux travaux, notamment de [[Thomas Cavalier-Smith]] et de [[Sandra L. Baldauf]]<ref name=sb2003/>{{,}}<ref name=rd2007/>, réorganisant la classification des organismes à cellule eucaryote au fil des analyses phylogénétiques, ce comité international de protistologistes a tenté de stabiliser une nouvelle classification, remplaçant celle des anciens [[Protistes]] et tenant compte des phylogénies moléculaires récentes. Elle regroupe les [[Eucaryotes]] en six groupes réputés monophylétiques : les Amibozoaires, les Opisthocontes, les Rhizariens, les Archéplastides, les Chromalvéolés et les Excavés<ref name=sa2005/>.


{{boîte déroulante début|titre=Classification proposée par Adl ''et al.'' 2005}}
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=== Arbre phylogénétique simplifié d'après Nozaki ''et al.'' 2009 ===
=== Arbre phylogénétique simplifié d'après Nozaki ''et al.'' 2009 ===


{{refnec|Certaines des recherches les plus récentes, fondées en particulier sur des analyses de gènes à évolution lente, suggèrent fortement le caractère polyphylétique des [[Archaeplastida]] (la [[Lignée verte]] d'après [[Hervé Le Guyader]] et [[Guillaume Lecointre]]<ref name=hlgl2006/>).}} {{refnec|Les analyses de Nozaki (2003, 2009) et Yoon (2008) suggèrent que l'apparente monophylie des [[Archaeplastida]] serait due à un artefact d'[[attraction des longues branches]].}}
{{refnec|Certaines des recherches les plus récentes, fondées en particulier sur des analyses de gènes à évolution lente, suggèrent fortement le caractère polyphylétique des [[Archaeplastida]] (la [[Lignée verte]] d'après [[Hervé Le Guyader]] et [[Guillaume Lecointre]]<ref name=hlgl2006/>).}} Les analyses de Nozaki (2003, 2009) et Yoon (2008) suggèrent que l'apparente monophylie des [[Archaeplastida]] serait due à un artefact d'[[attraction des longues branches]]<ref name=hn2003/>{{,}}<ref name=hn2009/>{{,}}<ref name=hsy2008/>.


{{refnec|Le caractère monophylétique des [[Bikonta]] (que Nozaki appelle le "Super" Règne des Plantes) s'appuie en outre sur la fusion des gènes [[Thymidylate synthase|TS]] et [[Dihydrofolate réductase|DHFR]], restés séparés chez les [[Unikonta]].}} {{refnec|La monophylie des Unicontes est par ailleurs soutenue par l'existence d'une fusion de 3 gènes ([[Carbamoyl phosphate synthetase|CPS]]/[[Dihydroorotase|DHO]]/[[Aspartate carbamoyltransferase|ATC]]) intervenant dans la voie de synthèse de la [[pyrimidine]]. Ces gènes sont restés séparés chez les procaryotes et les Bicontes, ce qui fait de cet événement rare et irréversible une [[apomorphie]].}} {{refnec|Il semblerait en revanche que le caractère biflagellé des Bicontes soit [[plésiomorphe]].}}
{{refnec|Le caractère monophylétique des [[Bikonta]] (que Nozaki appelle le "Super" Règne des Plantes<ref name=hn2009/>) s'appuie en outre sur la fusion des gènes [[Thymidylate synthase|TS]] et [[Dihydrofolate réductase|DHFR]], restés séparés chez les [[Unikonta]].}} {{refnec|La monophylie des Unicontes est par ailleurs soutenue par l'existence d'une fusion de 3 gènes ([[Carbamoyl phosphate synthetase|CPS]]/[[Dihydroorotase|DHO]]/[[Aspartate carbamoyltransferase|ATC]]) intervenant dans la voie de synthèse de la [[pyrimidine]]. Ces gènes sont restés séparés chez les procaryotes et les Bicontes, ce qui fait de cet événement rare et irréversible une [[apomorphie]].}} {{refnec|Il semblerait en revanche que le caractère biflagellé des Bicontes soit [[plésiomorphe]].}}


{{refnec|Le plaste des Bicontes proviendrait d'une endosymbiose primaire unique d'une [[Cyanobacteria]] (la position basale des Glaucophytes est d'ailleurs soutenue par la persistance d'un peptidoglycane bactérien entre les deux membranes du plaste).}} {{refnec|Ce dernier aurait été secondairement perdu par les Excavés, et les Chromalvéolés l'auraient remplacé par un plaste issu d'une endosymbiose secondaire d'une algue rouge (plaste à 4 membranes).}} Enfin, plusieurs taxons de Chromalvéolés ont perdu secondairement leur plaste (parmi lesquels se trouvent les [[Oomycota]], les [[Ciliata]], les [[Foraminifera]]).
{{refnec|Le plaste des Bicontes proviendrait d'une endosymbiose primaire unique d'une [[Cyanobacteria]] (la position basale des Glaucophytes est d'ailleurs soutenue par la persistance d'un peptidoglycane bactérien entre les deux membranes du plaste).}} {{refnec|Ce dernier aurait été secondairement perdu par les Excavés, et les Chromalvéolés l'auraient remplacé par un plaste issu d'une endosymbiose secondaire d'une algue rouge (plaste à 4 membranes).}} Enfin, plusieurs taxons de Chromalvéolés ont perdu secondairement leur plaste (parmi lesquels se trouvent les [[Oomycota]], les [[Ciliata]], les [[Foraminifera]]).
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=== Classification selon Cavalier-Smith 2010 ===
=== Classification selon Cavalier-Smith 2010 ===


{{refnec|Comme précédemment, elle comporte des niveaux de classification (qu'on n'a pas reproduits ici) et des groupes paraphylétiques pour les taxons au bas des arbres évolutifs : [[Protozoa]], [[Eozoa]], [[Sarcomastigota]] ; les [[Excavata]] sont désormais dans la liste, puisqu'ici la racine des [[Eukaryota]] se situe entre les [[Euglenozoa]] et les autres taxons, la séparation entre les [[Chromista]] et [[Plantae]] d'une part, les [[Unikonta]] d'autre part, se situant plus tard dans l'évolution des [[Excavata]]. Les [[Bikonta]] sont donc eux aussi considérés comme [[paraphylétique]]s.}}
{{refnec|Comme précédemment, elle comporte des niveaux de classification (qu'on n'a pas reproduits ici) et des groupes paraphylétiques pour les taxons au bas des arbres évolutifs : [[Protozoa]], [[Eozoa]], [[Sarcomastigota]] ; les [[Excavata]] sont désormais dans la liste, puisqu'ici la racine des [[Eukaryota]] se situe entre les [[Euglenozoa]] et les autres taxons, la séparation entre les [[Chromista]] et [[Plantae]] d'une part, les [[Unikonta]] d'autre part, se situant plus tard dans l'évolution des [[Excavata]]. Les [[Bikonta]] sont donc eux aussi considérés comme [[paraphylétique]]s<ref name=tcs2010/>.

{{boîte déroulante début|titre=Arbre phylogénétique d'après Cavalier-Smith 2010}}
{{boîte déroulante début|titre=Arbre phylogénétique d'après Cavalier-Smith 2010}}
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references>
<references>
<ref name=sa2005>{{article|langue=en|nom=Sina M. Adl, Alaistair G.B. Simpson, Mark A. Farmer, Robert A. Andersen, Roger Anderson, John R. Barta, Samuel S. Bowser, Guy Brugerolle, Robert A. Fensome, Suzanne Fredericq, Timothy Y. James, Sergei Karpov, Paul Kugrens, John Krug, Christopher E. Lane, Louise A. Lewis, Jean Lodge, Denis H. Lynn, David G. Mann, Richard M. McCourt, Leonel Mendoza, Øjvind Moestrup, Sharon E. Mozley-Standridge, Thomas A. Nerad, Carol A. Shearer, Alexey V. Smirnov, Frederick W. Spiegel et Max F.J.R. Taylor|titre=The New Higher Level Classification of Eukaryotes|périodique=Journal of Eukaryotic Microbiology|volume=52|numéro=5|mois=September-October|année=2005|pages=399–451|issn=1066-5234|résumé=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1550-7408.2005.00053.x/abstract|url texte=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1550-7408.2005.00053.x/pdf|format=pdf|doi=10.1111/j.1550-7408.2005.00053.x}}</ref>
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<ref name=fb2008>{{article|langue=en|prénom1=Fabien|nom1=Burki|prénom2=Kamran|nom2=Shalchian-Tabrizi|prénom3=Jan|nom3=Pawlowski|titre=Phylogenomics reveals a new ‘megagroup’ including most photosynthetic eukaryotes|périodique=Biology Letters|volume=4|numéro=4|jour=23|mois=August|année=2008|pages=366-369|issn=1744-9561|url texte=http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/4/4/366.full|doi=10.1098/rsbl.2008.0224|pmcid=2610160}}</ref>
<ref name=tcs1998>{{article|langue=en|prénom1=Thomas|nom1=Cavalier-Smith|lien auteur1=Thomas Cavalier-Smith|titre=A revised six-kingdom system of life|périodique=Biological Reviews|volume=73|numéro=3|jour=1|mois=August|année=1998|pages=203-266|issn=1464-7931|résumé=http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract?fileId=S0006323198005167|doi=10.1111/j.1469-185X.1998.tb00030.x}}</ref>
<ref name=tcs2010>{{article|langue=en|prénom1=Thomas|nom1=Cavalier-Smith|lien auteur1=Thomas Cavalier-Smith|titre=Kingdoms Protozoa and Chromista and the eozoan root of the eukaryotic tree|périodique=Biology Letters|volume=6|numéro=3|jour=23|mois=June|année=2010|pages=342-345|issn=1744-9561|url texte=http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/6/3/342.full|doi=10.1098/rsbl.2009.0948}}</ref> et son [http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/suppl/2009/12/18/rsbl.2009.0948.DC1/rsbl20090948supp1.doc supplément]
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<ref name=hlgl2006>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Hervé|nom1=Le Guyader|lien auteur1=Hervé Le Guyader|prénom2=Guillaume|nom2=Lecointre|lien auteur2=Guillaume Lecointre|titre=Classification phylogénétique du vivant|lien titre=Classification phylogénétique de Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader|numéro d'édition=3|éditeur=Belin|lien éditeur=Éditions Belin|lieu=Paris|année=2006|année première édition=2001|pages totales=559|format=1 vol. + 1 livret des arbres de la classification phylogénétique|isbn=2-7011-4273-3}}</ref>
<ref name=hn2003>{{article|langue=en|prénom1=Hisayoshi|nom1=Nozaki|prénom2=Motomichi|nom2=Matsuzaki|prénom3=Manabu|nom3=Takahara|prénom4=Osami|nom4=Misumi|prénom5=Haruko|nom5=Kuroiwa|prénom6=Masami|nom6=Hasegawa|prénom7=Tadasu|nom7=Shin-i|prénom8=Yuji|nom8=Kohara|prénom9=Naotake|nom9=Ogasawara|prénom10=Tsuneyoshi|nom10=Kuroiwa|titre=The phylogenetic position of Red Algae revealed by multiple nuclear genes from mitochondria-containing eukaryotes and an alternative hypothesis on the origin of plastids|périodique=Journal of Molecular Evolution|volume=56|numéro=4|mois=April|année=2003|pages=485-497|issn=0022-2844|résumé=http://link.springer.com/article/10.1007/s00239-002-2419-9|doi=10.1007/s00239-002-2419-9}}</ref>
<ref name=mas2006>{{article|langue=fr|prénom1=Marc-André|nom1=Selosse|titre=Animal ou Végétal ?|sous-titre=Une distinction obsolète|périodique=Pour la Science|lien périodique=Pour la Science|numéro=350|mois=Décembre|année=2006|pages=66-72|issn=0153-4092|url texte=http://www.cefe.cnrs.fr/images/stories/DPTInteraction/Interactions-biotiques/chercheurs/marc-andre_selosse/Selosse2006PourLaScience.pdf}}</ref>
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<ref name=mas2008>{{chapitre|langue=fr|prénom1=Marc-André|nom1=Selosse|titre chapitre=Que sont devenus Animaux, Végétaux et Champignons ?|auteurs ouvrage=Daniel Prat, Aline Raynal-Roques et Albert Roguenant (dir.)|titre ouvrage=Peut-on classer le vivant ?|sous-titre ouvrage=Linné et la systématique aujourd’hui|lieu=Paris|éditeur=Belin|lien éditeur=Éditions Belin|année=2008|pages totales=437|passage=225-233|isbn=978-2-7011-4716-1|lire en ligne=http://www.cefe.cnrs.fr/images/stories/DPTInteraction/Interactions-biotiques/chercheurs/marc-andre_selosse/SelosseChapitre2008.pdf}}</ref>
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<ref name=mas2012>{{article|langue=fr|prénom1=Marc-André|nom1=Selosse|titre=Les Végétaux existent-ils encore ?|périodique=Dossier Pour la Science|lien périodique=Dossier Pour la Science|numéro=77|titre numéro=Les végétaux insolites : L'inventivité sans limite des plantes|mois=Octobre-Décembre|année=2012|pages=8-13|issn=1246-7685}}</ref>
<ref name=mas2012>{{article|langue=fr|prénom1=Marc-André|nom1=Selosse|titre=Les Végétaux existent-ils encore ?|périodique=Dossier Pour la Science|lien périodique=Dossier Pour la Science|numéro=77|titre numéro=Les végétaux insolites : L'inventivité sans limite des plantes|mois=Octobre-Décembre|année=2012|pages=8-13|issn=1246-7685}}</ref>
<ref name=asar2004>{{article|langue=en|prénom1=Alastair G.B.|nom1=Simpson|prénom2=Andrew J.|nom2=Roger|titre=The real ‘kingdoms’ of eukaryotes|périodique=Current Biology|lien périodique=Current Biology|volume=14|numéro=17|jour=7|mois=September|année=2004|pages=R693-R696|issn=0960-9822|url texte=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0960982204006256|doi=10.1016/j.cub.2004.08.038}}</ref>
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<ref name=hsy2008>{{article|langue=en|prénom1=Hwan Su|nom1=Yoon|prénom2=Jessica|nom2=Grant|prénom3=Yonas I.|nom3=Tekle|prénom4=Min|nom4=Wu|prénom5=Benjamin C.|nom5=Chaon|prénom6=Jeffrey C.|nom6=Cole|prénom7=John M.|nom7=Logsdon Jr.|prénom8=David J.|nom8=Patterson|prénom9=Debashish|nom9=Bhattacharya|prénom10=Laura A.|nom10=Katz|et al.= |titre=Broadly sampled multigene trees of eukaryotes|périodique=BMC Evolutionary Biology|volume=8|numéro=14|jour=18|mois= January|année=2008|issn=1471-2148|url texte=http://www.biomedcentral.com/1471-2148/8/14|doi=10.1186/1471-2148-8-14}}</ref>
<ref name=rd2007>{{chapitre|langue=fr|prénom1=Richard|nom1=Dawkins|lien auteur1=Richard Dawkins|traducteur=Marie-France Desjeux|titre chapitre=Rendez-vous 37|sous-titre chapitre=Zone de brume|titre ouvrage=Il était une fois nos ancêtres|sous-titre ouvrage=Une histoire de l'évolution|lien titre ouvrage=The Ancestor's Tale|titre original={{lang|en|texte=The Ancestor's Tale}}|lieu=Paris|éditeur=Robert Laffont|lien éditeur=Éditions Robert Laffont|année=2007|pages totales=798|passage=625-630|isbn=978-2-221-10505-4}}</ref>
</references>
</references>


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=== Sources internet ===
=== Sources internet ===

* [http://www.helsinki.fi/~mhaaramo/eukaryota/eukaryota_1.html Mikko's Phylogeny Archive]
* [http://www.helsinki.fi/~mhaaramo/eukaryota/eukaryota_1.html Mikko's Phylogeny Archive]
* [http://taxonomicon.taxonomy.nl/TaxonTree.aspx?id=71606 The Taxonomicon]
* [http://taxonomicon.taxonomy.nl/TaxonTree.aspx?id=71606 The Taxonomicon]

Version du 23 janvier 2013 à 14:05

Cette page a pour objet de présenter un arbre phylogénétique des Eukaryota (Eukarya, Eucaryotes), c'est-à-dire un cladogramme mettant en lumière les relations de parenté existant entre leurs différents groupes (ou taxa), telles que les dernières analyses d'études reconnues les proposent[1],[2],[3],[4],[5]. Ce n'est qu'une possibilité de phylogénie entre différentes hypothèses issues de travaux de chercheurs, et les principaux débats qui subsistent au sein de la communauté scientifique sont brièvement présentés ci-dessous, avant la bibliographie.

Arbre phylogénétique

Le cladogramme présenté ici ne possède qu'une valeur indicative. Il n'est pas forcément consensuel, et on peut toujours se référer à la bibliographie au bas de l'article.

Le symbole renvoie à la partie immédiatement supérieure de l'arbre phylogénétique du vivant. Le signe renvoie à la classification phylogénétique du groupe considéré. Tout nœud de l'arbre portant plus de deux branches montre une indétermination de la phylogénie interne du groupe considéré.

Les habitudes typographiques des botanistes et des zoologistes sont différentes. Ici, par commodité de lecture, et certains groupes actuels relevant des deux domaines traditionnels, les noms de taxons supérieurs au genre sont tous écrits en caractères droits, les noms de genres ou d'espèces en italiques.

À la suite d'un taxon, sa période d'apparition, quand elle est connue, peut être indiquée suivant la légende suivante : (Plé) : Pléistocène ; (Pli) : Pliocène ; (Mio) : Miocène ; (Oli) : Oligocène ; (Éoc) : Éocène ; (Pal) : Paléocène ; (Cré) : Crétacé ; (Jur) : Jurassique ; (Tri) : Trias ; (Per) : Permien ; (Car) : Carbonifère ; (Dév) : Dévonien ; (Sil) : Silurien ; (Ord) : Ordovicien ; (Camb) : Cambrien ; (Edi) : Édiacarien. Pour plus de précision si possible, (-) : inférieur ; (~) : moyen ; (+) : supérieur.

Modèle:Arbre début

Modèle:Arbre fin

Débat scientifique relatif à la phylogénie des Eukaryota

Hypothèse d'arbre phylogénétique des Eucaryotes selon Simpson & Roger (2004)[6]

À la suite du développement de la cladistique et des phylogénies moléculaires, la classification des organismes autres que bactériens (ou procaryotes) a été entièrement revue.[réf. nécessaire] Le regroupement de tout ce qui n'est ni plante verte, ni champignon, ni animal au sein des Protistes n'a plus lieu d'être.[réf. nécessaire]

De très nombreux phyla, parfois monospécifiques, ont été reconnus comme monophylétiques[réf. nécessaire]. Leur regroupement est moins consensuel : place des organismes sans mitochondries, nombre d'endosymbioses de chloroplastes et phylogénie subséquente, etc.[réf. nécessaire] Ainsi, les « Archéplastides » usurpent peut-être leur nom ! Auquel cas le groupe serait paraphylétique (cf. Nozaki 2003 et Yoon 2008)[7],[8]. Quant aux Chromalvéolés, ils comportent vraisemblablement en leur sein les Rhizariens, détachés des Excavés qui retournent à la base des Bicontes, bien que leur absence de mitochondrie soit aujourd'hui considérée comme secondaire.[réf. nécessaire] C'est l'analyse de Burki 2007 qui est, en gros, suivie ici pour regrouper les Straménopiles, les Alvéolés et les Rhizariens[9]. On notera que Burki et al. 2008 font des Hacrobia le groupe-frère des Archéplastides, les séparant ainsi du « groupe SAR » et rendant caduc le concept de Chromalvéolés[10].

Les Apusozoaires, proches de la séparation entre Unicontes et Bicontes, sont, comme montré ci-dessus, pour la plupart sans doute plus proches des Opisthocontes. Le groupe est polyphylétique.[réf. nécessaire]

Les dernières analyses de T. Cavalier-Smith mettent la racine de l'arbre des Eucaryotes au sein des Euglènes ou entre elles et les autres Eucaryotes, la séparation des Unicontes étant plus tardive[11].

Classification selon Cavalier-Smith 1998

Cette classification n'est pas à proprement parler phylogénétique. Basée sur les nouvelles phylogénies, elle maintient néanmoins des taxons paraphylétiques, notamment à la base des lignées évolutives, par commodité. Elle maintient également la nomenclature traditionnelle (règnes, phyla, classes, etc.).

Seuls les Protozoa sensu Cavalier-Smith sont développés ci-dessous en 13 phyla ou embranchements[12]. Les autres règnes le sont aux pages correspondantes.

Classification proposée par Adl et al. 2005

À la suite des nombreux travaux, notamment de Thomas Cavalier-Smith et de Sandra L. Baldauf[13],[2], réorganisant la classification des organismes à cellule eucaryote au fil des analyses phylogénétiques, ce comité international de protistologistes a tenté de stabiliser une nouvelle classification, remplaçant celle des anciens Protistes et tenant compte des phylogénies moléculaires récentes. Elle regroupe les Eucaryotes en six groupes réputés monophylétiques : les Amibozoaires, les Opisthocontes, les Rhizariens, les Archéplastides, les Chromalvéolés et les Excavés[14].

Arbre phylogénétique simplifié d'après Yoon et al. 2008

Arbre phylogénétique simplifié d'après Nozaki et al. 2009

Certaines des recherches les plus récentes, fondées en particulier sur des analyses de gènes à évolution lente, suggèrent fortement le caractère polyphylétique des Archaeplastida (la Lignée verte d'après Hervé Le Guyader et Guillaume Lecointre[1]).[réf. nécessaire] Les analyses de Nozaki (2003, 2009) et Yoon (2008) suggèrent que l'apparente monophylie des Archaeplastida serait due à un artefact d'attraction des longues branches[7],[15],[8].

Le caractère monophylétique des Bikonta (que Nozaki appelle le "Super" Règne des Plantes[15]) s'appuie en outre sur la fusion des gènes TS et DHFR, restés séparés chez les Unikonta.[réf. nécessaire] La monophylie des Unicontes est par ailleurs soutenue par l'existence d'une fusion de 3 gènes (CPS/DHO/ATC) intervenant dans la voie de synthèse de la pyrimidine. Ces gènes sont restés séparés chez les procaryotes et les Bicontes, ce qui fait de cet événement rare et irréversible une apomorphie.[réf. nécessaire] Il semblerait en revanche que le caractère biflagellé des Bicontes soit plésiomorphe.[réf. nécessaire]

Le plaste des Bicontes proviendrait d'une endosymbiose primaire unique d'une Cyanobacteria (la position basale des Glaucophytes est d'ailleurs soutenue par la persistance d'un peptidoglycane bactérien entre les deux membranes du plaste).[réf. nécessaire] Ce dernier aurait été secondairement perdu par les Excavés, et les Chromalvéolés l'auraient remplacé par un plaste issu d'une endosymbiose secondaire d'une algue rouge (plaste à 4 membranes).[réf. nécessaire] Enfin, plusieurs taxons de Chromalvéolés ont perdu secondairement leur plaste (parmi lesquels se trouvent les Oomycota, les Ciliata, les Foraminifera).

Classification selon Cavalier-Smith 2010

{{refnec|Comme précédemment, elle comporte des niveaux de classification (qu'on n'a pas reproduits ici) et des groupes paraphylétiques pour les taxons au bas des arbres évolutifs : Protozoa, Eozoa, Sarcomastigota ; les Excavata sont désormais dans la liste, puisqu'ici la racine des Eukaryota se situe entre les Euglenozoa et les autres taxons, la séparation entre les Chromista et Plantae d'une part, les Unikonta d'autre part, se situant plus tard dans l'évolution des Excavata. Les Bikonta sont donc eux aussi considérés comme paraphylétiques[11].

Notes et références

  1. a et b Hervé Le Guyader et Guillaume Lecointre, Classification phylogénétique du vivant, Paris, Belin, , 3e éd. (1re éd. 2001), 559 p., 1 vol. + 1 livret des arbres de la classification phylogénétique (ISBN 2-7011-4273-3)
  2. a et b Richard Dawkins (trad. Marie-France Desjeux), « Rendez-vous 37 : Zone de brume », dans Il était une fois nos ancêtres : Une histoire de l'évolution [« The Ancestor's Tale »], Paris, Robert Laffont, , 798 p. (ISBN 978-2-221-10505-4), p. 625-630
  3. Marc-André Selosse, « Animal ou Végétal ? : Une distinction obsolète », Pour la Science, no 350,‎ , p. 66-72 (ISSN 0153-4092, lire en ligne [PDF])
  4. Marc-André Selosse, « Que sont devenus Animaux, Végétaux et Champignons ? », dans Daniel Prat, Aline Raynal-Roques et Albert Roguenant (dir.), Peut-on classer le vivant ? : Linné et la systématique aujourd’hui, Paris, Belin, , 437 p. (ISBN 978-2-7011-4716-1, lire en ligne), p. 225-233
  5. Marc-André Selosse, « Les Végétaux existent-ils encore ? », Dossier Pour la Science, no 77 « Les végétaux insolites : L'inventivité sans limite des plantes »,‎ , p. 8-13 (ISSN 1246-7685)
  6. (en) Alastair G.B. Simpson et Andrew J. Roger, « The real ‘kingdoms’ of eukaryotes », Current Biology, vol. 14, no 17,‎ , R693-R696 (ISSN 0960-9822, DOI 10.1016/j.cub.2004.08.038, lire en ligne)
  7. a et b (en) Hisayoshi Nozaki, Motomichi Matsuzaki, Manabu Takahara, Osami Misumi, Haruko Kuroiwa, Masami Hasegawa, Tadasu Shin-i, Yuji Kohara, Naotake Ogasawara et Tsuneyoshi Kuroiwa, « The phylogenetic position of Red Algae revealed by multiple nuclear genes from mitochondria-containing eukaryotes and an alternative hypothesis on the origin of plastids », Journal of Molecular Evolution, vol. 56, no 4,‎ , p. 485-497 (ISSN 0022-2844, DOI 10.1007/s00239-002-2419-9, résumé)
  8. a et b (en) Hwan Su Yoon, Jessica Grant, Yonas I. Tekle, Min Wu, Benjamin C. Chaon, Jeffrey C. Cole, John M. Logsdon Jr., David J. Patterson, Debashish Bhattacharya et Laura A. Katz, « Broadly sampled multigene trees of eukaryotes », BMC Evolutionary Biology, vol. 8, no 14,‎ (ISSN 1471-2148, DOI 10.1186/1471-2148-8-14, lire en ligne)
  9. (en) Fabien Burki, Kamran Shalchian-Tabrizi, Marianne Minge, Åsmund Skjæveland, Sergey I. Nikolaev, Kjetill S. Jakobsen et Jan Pawlowski, « Phylogenomics reshuffles the eukaryotic supergroups », PLoS One, vol. 2, no 8,‎ , e790 (ISSN 1932-6203, PMID 17726520, PMCID 1949142, DOI 10.1371/journal.pone.0000790, lire en ligne)
  10. (en) Fabien Burki, Kamran Shalchian-Tabrizi et Jan Pawlowski, « Phylogenomics reveals a new ‘megagroup’ including most photosynthetic eukaryotes », Biology Letters, vol. 4, no 4,‎ , p. 366-369 (ISSN 1744-9561, PMCID 2610160, DOI 10.1098/rsbl.2008.0224, lire en ligne)
  11. a et b (en) Thomas Cavalier-Smith, « Kingdoms Protozoa and Chromista and the eozoan root of the eukaryotic tree », Biology Letters, vol. 6, no 3,‎ , p. 342-345 (ISSN 1744-9561, DOI 10.1098/rsbl.2009.0948, lire en ligne)
  12. (en) Thomas Cavalier-Smith, « A revised six-kingdom system of life », Biological Reviews, vol. 73, no 3,‎ , p. 203-266 (ISSN 1464-7931, DOI 10.1111/j.1469-185X.1998.tb00030.x, résumé)
  13. (en) Sandra L. Baldauf, « The Deep Roots of Eukaryotes », Science, vol. 300, no 5626,‎ , p. 1703-1706 (ISSN 0036-8075, DOI 10.1126/science.1085544, résumé)
  14. (en) Sina M. Adl, Alaistair G.B. Simpson, Mark A. Farmer, Robert A. Andersen, Roger Anderson, John R. Barta, Samuel S. Bowser, Guy Brugerolle, Robert A. Fensome, Suzanne Fredericq, Timothy Y. James, Sergei Karpov, Paul Kugrens, John Krug, Christopher E. Lane, Louise A. Lewis, Jean Lodge, Denis H. Lynn, David G. Mann, Richard M. McCourt, Leonel Mendoza, Øjvind Moestrup, Sharon E. Mozley-Standridge, Thomas A. Nerad, Carol A. Shearer, Alexey V. Smirnov, Frederick W. Spiegel et Max F.J.R. Taylor, « The New Higher Level Classification of Eukaryotes », Journal of Eukaryotic Microbiology, vol. 52, no 5,‎ , p. 399–451 (ISSN 1066-5234, DOI 10.1111/j.1550-7408.2005.00053.x, résumé, lire en ligne [PDF])
  15. a et b (en) Hisayoshi Nozaki, Shinichiro Maruyama, Motomichi Matsuzaki, Takashi Nakada, Syou Kato et Kazuharu Misawa, « Phylogenetic positions of Glaucophyta, green plants (Archaeplastida) and Haptophyta (Chromalveolata) as deduced from slowly evolving nuclear genes », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 53, no 3,‎ , p. 872–880 (ISSN 1055-7903, DOI 10.1016/j.ympev.2009.08.015, résumé)

En savoir plus

Sources bibliographiques de référence

Sur les Eucaryotes en général

Sur les Apusozoaires

Autres sources bibliographiques

Sources internet

Articles connexes


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