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« Vaccin contre le cancer » : différence entre les versions

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Une autre approche consiste à cibler les antigènes partagés provenant d’infections virales liées à certains types de cancer. L'infection par le [[Virus d'Epstein-Barr|virus Epstein-Barr]] est associée à plusieurs cancers, notamment le [[lymphome non hodgkinien]] et le [[Cancer des voies aérodigestives supérieures|cancer du nasopharynx]] <ref>{{Article|prénom1=Xinle|nom1=Cui|prénom2=Clifford M.|nom2=Snapper|titre=Epstein Barr Virus: Development of Vaccines and Immune Cell Therapy for EBV-Associated Diseases|périodique=Frontiers in Immunology|volume=12|date=2021|issn=1664-3224|pmid=34691042|pmcid=PMC8532523|doi=10.3389/fimmu.2021.734471|lire en ligne=https://www.frontiersin.org/journals/immunology/articles/10.3389/fimmu.2021.734471|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Plusieurs recherches ont démontré que l'''Epstein–Barr virus nuclear antigen 1'' (EBNA1), la ''Epstein–Barr virus latent membrane protein'' 1 et 2 pouvaient stimuler les [[Lymphocyte T|cellules T spécifiques de l'antigène]] et induire efficacité antitumorale <ref>{{Article|prénom1=Wei|nom1=Bu|prénom2=M. Gordon|nom2=Joyce|prénom3=Hanh|nom3=Nguyen|prénom4=Dalton V.|nom4=Banh|titre=Immunization with Components of the Viral Fusion Apparatus Elicits Antibodies That Neutralize Epstein-Barr Virus in B Cells and Epithelial Cells|périodique=Immunity|volume=50|numéro=5|pages=1305–1316.e6|date=2019-05|issn=1074-7613|pmid=30979688|pmcid=PMC6660903|doi=10.1016/j.immuni.2019.03.010|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.immuni.2019.03.010|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Avec les protéines de l'enveloppe du virus Epstein-Barr dans un vaccin thérapeutique contre le cancer du virus Epstein-Barr, l'activité anti-tumorale a été encore améliorée <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Graham S.|nom1=Taylor|prénom2=Hui|nom2=Jia|prénom3=Kevin|nom3=Harrington|prénom4=Lip Wai|nom4=Lee|titre=A Recombinant Modified Vaccinia Ankara Vaccine Encoding Epstein–Barr Virus (EBV) Target Antigens: A Phase I Trial in UK Patients with EBV-Positive Cancer|périodique=Clinical Cancer Research|volume=20|numéro=19|pages=5009–5022|date=2014-10-01|issn=1078-0432|issn2=1557-3265|pmid=25124688|pmcid=PMC4340506|doi=10.1158/1078-0432.CCR-14-1122-T|lire en ligne=https://aacrjournals.org/clincancerres/article/20/19/5009/208931/A-Recombinant-Modified-Vaccinia-Ankara-Vaccine|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Bien que des vaccins pour prévenir l'infection par le [[papillomavirus humain]] soient actuellement disponibles, un vaccin thérapeutique contre celui-ci reste inexploré. La recherche a montré qu'un vaccin complexe ARN-lipides contre le papillomavirus humain de type 16 peut induire une régression complète et établir une mémoire durable des lymphocytes T dans les tumeurs positives au papillomavirus de type 16 à progression rapide <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Christian|nom1=Grunwitz|prénom2=Nadja|nom2=Salomon|prénom3=Fulvia|nom3=Vascotto|prénom4=Abderaouf|nom4=Selmi|titre=HPV16 RNA-LPX vaccine mediates complete regression of aggressively growing HPV-positive mouse tumors and establishes protective T cell memory|périodique=OncoImmunology|volume=8|numéro=9|pages=e1629259|date=2019-09-02|issn=2162-402X|pmid=31428528|pmcid=PMC6685602|doi=10.1080/2162402X.2019.1629259|lire en ligne=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/2162402X.2019.1629259|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Un vaccin thérapeutique à [[Acide désoxyribonucléique|ADN]], le GX-188E, plus le [[pembrolizumab]], a induit des lymphocytes T spécifiques aux protéines virales E6 et E7 du papillomavirus avec des réponses cellulaires et activité antitumorale chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus récurrent ou avancé <ref>{{Article|prénom1=Jin Won|nom1=Youn|prénom2=Soo-Young|nom2=Hur|prénom3=Jung Won|nom3=Woo|prénom4=Yong-Man|nom4=Kim|titre=Pembrolizumab plus GX-188E therapeutic DNA vaccine in patients with HPV-16-positive or HPV-18-positive advanced cervical cancer: interim results of a single-arm, phase 2 trial|périodique=The Lancet Oncology|volume=21|numéro=12|pages=1653–1660|date=2020-12|issn=1470-2045|doi=10.1016/s1470-2045(20)30486-1|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/S1470-2045(20)30486-1|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Ces études indiquent que les antigènes viraux peuvent être l'option optimale de cibles antigéniques dans les cancers liés aux virus.
Une autre approche consiste à cibler les antigènes partagés provenant d’infections virales liées à certains types de cancer. L'infection par le [[Virus d'Epstein-Barr|virus Epstein-Barr]] est associée à plusieurs cancers, notamment le [[lymphome non hodgkinien]] et le [[Cancer des voies aérodigestives supérieures|cancer du nasopharynx]] <ref>{{Article|prénom1=Xinle|nom1=Cui|prénom2=Clifford M.|nom2=Snapper|titre=Epstein Barr Virus: Development of Vaccines and Immune Cell Therapy for EBV-Associated Diseases|périodique=Frontiers in Immunology|volume=12|date=2021|issn=1664-3224|pmid=34691042|pmcid=PMC8532523|doi=10.3389/fimmu.2021.734471|lire en ligne=https://www.frontiersin.org/journals/immunology/articles/10.3389/fimmu.2021.734471|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Plusieurs recherches ont démontré que l'''Epstein–Barr virus nuclear antigen 1'' (EBNA1), la ''Epstein–Barr virus latent membrane protein'' 1 et 2 pouvaient stimuler les [[Lymphocyte T|cellules T spécifiques de l'antigène]] et induire efficacité antitumorale <ref>{{Article|prénom1=Wei|nom1=Bu|prénom2=M. Gordon|nom2=Joyce|prénom3=Hanh|nom3=Nguyen|prénom4=Dalton V.|nom4=Banh|titre=Immunization with Components of the Viral Fusion Apparatus Elicits Antibodies That Neutralize Epstein-Barr Virus in B Cells and Epithelial Cells|périodique=Immunity|volume=50|numéro=5|pages=1305–1316.e6|date=2019-05|issn=1074-7613|pmid=30979688|pmcid=PMC6660903|doi=10.1016/j.immuni.2019.03.010|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.immuni.2019.03.010|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Avec les protéines de l'enveloppe du virus Epstein-Barr dans un vaccin thérapeutique contre le cancer du virus Epstein-Barr, l'activité anti-tumorale a été encore améliorée <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Graham S.|nom1=Taylor|prénom2=Hui|nom2=Jia|prénom3=Kevin|nom3=Harrington|prénom4=Lip Wai|nom4=Lee|titre=A Recombinant Modified Vaccinia Ankara Vaccine Encoding Epstein–Barr Virus (EBV) Target Antigens: A Phase I Trial in UK Patients with EBV-Positive Cancer|périodique=Clinical Cancer Research|volume=20|numéro=19|pages=5009–5022|date=2014-10-01|issn=1078-0432|issn2=1557-3265|pmid=25124688|pmcid=PMC4340506|doi=10.1158/1078-0432.CCR-14-1122-T|lire en ligne=https://aacrjournals.org/clincancerres/article/20/19/5009/208931/A-Recombinant-Modified-Vaccinia-Ankara-Vaccine|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Bien que des vaccins pour prévenir l'infection par le [[papillomavirus humain]] soient actuellement disponibles, un vaccin thérapeutique contre celui-ci reste inexploré. La recherche a montré qu'un vaccin complexe ARN-lipides contre le papillomavirus humain de type 16 peut induire une régression complète et établir une mémoire durable des lymphocytes T dans les tumeurs positives au papillomavirus de type 16 à progression rapide <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Christian|nom1=Grunwitz|prénom2=Nadja|nom2=Salomon|prénom3=Fulvia|nom3=Vascotto|prénom4=Abderaouf|nom4=Selmi|titre=HPV16 RNA-LPX vaccine mediates complete regression of aggressively growing HPV-positive mouse tumors and establishes protective T cell memory|périodique=OncoImmunology|volume=8|numéro=9|pages=e1629259|date=2019-09-02|issn=2162-402X|pmid=31428528|pmcid=PMC6685602|doi=10.1080/2162402X.2019.1629259|lire en ligne=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/2162402X.2019.1629259|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Un vaccin thérapeutique à [[Acide désoxyribonucléique|ADN]], le GX-188E, plus le [[pembrolizumab]], a induit des lymphocytes T spécifiques aux protéines virales E6 et E7 du papillomavirus avec des réponses cellulaires et activité antitumorale chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus récurrent ou avancé <ref>{{Article|prénom1=Jin Won|nom1=Youn|prénom2=Soo-Young|nom2=Hur|prénom3=Jung Won|nom3=Woo|prénom4=Yong-Man|nom4=Kim|titre=Pembrolizumab plus GX-188E therapeutic DNA vaccine in patients with HPV-16-positive or HPV-18-positive advanced cervical cancer: interim results of a single-arm, phase 2 trial|périodique=The Lancet Oncology|volume=21|numéro=12|pages=1653–1660|date=2020-12|issn=1470-2045|doi=10.1016/s1470-2045(20)30486-1|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/S1470-2045(20)30486-1|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Ces études indiquent que les antigènes viraux peuvent être l'option optimale de cibles antigéniques dans les cancers liés aux virus.
=== Vaccin à néoantigène contre le cancer ===
=== Vaccin à néoantigène contre le cancer ===
[[File:Prediction of neoantigen candidates.webp|thumb|redresse=1.5|'''Figure 2'''.Recherche de néoantigène]]
Les néoantigènes sont des auto-antigènes générés par les cellules tumorales en raison de mutations génomiques <ref>{{Article|prénom1=Chi|nom1=Zhou|prénom2=Zhiting|nom2=Wei|prénom3=Liye|nom3=Zhang|prénom4=Zhaoyi|nom4=Yang|titre=Systematically Characterizing A-to-I RNA Editing Neoantigens in Cancer|périodique=Frontiers in Oncology|volume=10|date=2020|issn=2234-943X|pmid=33363023|pmcid=PMC7758481|doi=10.3389/fonc.2020.593989|lire en ligne=https://www.frontiersin.org/journals/oncology/articles/10.3389/fonc.2020.593989|consulté le=2024-05-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Yue|nom1=Wang|prénom2=Tao|nom2=Shi|prénom3=Xueru|nom3=Song|prénom4=Baorui|nom4=Liu|titre=Gene fusion neoantigens: Emerging targets for cancer immunotherapy|périodique=Cancer Letters|volume=506|pages=45–54|date=2021-05|issn=0304-3835|doi=10.1016/j.canlet.2021.02.023|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.canlet.2021.02.023|consulté le=2024-05-05}}</ref>. La faible expression des antigènes associés à la tumeur dans les tissus normaux entraîne une « tolérance thymique centrale » au sein des lymphocytes T conduisant à une stimulation inadéquate des réponses immunitaires antitumorales des lymphocytes T <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Jessica N.|nom1=Lancaster|prénom2=Damaris E.|nom2=Keatinge‐Clay|prénom3=Jayashree|nom3=Srinivasan|prénom4=Yu|nom4=Li|titre=Central tolerance is impaired in the middle‐aged thymic environment|périodique=Aging Cell|volume=21|numéro=6|date=2022-06|issn=1474-9718|issn2=1474-9726|pmid=35561351|pmcid=PMC9197411|doi=10.1111/acel.13624|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/acel.13624|consulté le=2024-05-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Patrick A.|nom1=Ott|prénom2=Zhuting|nom2=Hu|prénom3=Derin B.|nom3=Keskin|prénom4=Sachet A.|nom4=Shukla|titre=An immunogenic personal neoantigen vaccine for patients with melanoma|périodique=Nature|volume=547|numéro=7662|pages=217–221|date=2017-07|issn=1476-4687|pmid=28678778|pmcid=PMC5577644|doi=10.1038/nature22991|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/nature22991|consulté le=2024-05-05}}</ref>.
Les néoantigènes sont des auto-antigènes générés par les cellules tumorales en raison de mutations génomiques <ref>{{Article|prénom1=Chi|nom1=Zhou|prénom2=Zhiting|nom2=Wei|prénom3=Liye|nom3=Zhang|prénom4=Zhaoyi|nom4=Yang|titre=Systematically Characterizing A-to-I RNA Editing Neoantigens in Cancer|périodique=Frontiers in Oncology|volume=10|date=2020|issn=2234-943X|pmid=33363023|pmcid=PMC7758481|doi=10.3389/fonc.2020.593989|lire en ligne=https://www.frontiersin.org/journals/oncology/articles/10.3389/fonc.2020.593989|consulté le=2024-05-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Yue|nom1=Wang|prénom2=Tao|nom2=Shi|prénom3=Xueru|nom3=Song|prénom4=Baorui|nom4=Liu|titre=Gene fusion neoantigens: Emerging targets for cancer immunotherapy|périodique=Cancer Letters|volume=506|pages=45–54|date=2021-05|issn=0304-3835|doi=10.1016/j.canlet.2021.02.023|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.canlet.2021.02.023|consulté le=2024-05-05}}</ref>. La faible expression des antigènes associés à la tumeur dans les tissus normaux entraîne une « tolérance thymique centrale » au sein des lymphocytes T conduisant à une stimulation inadéquate des réponses immunitaires antitumorales des lymphocytes T <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Jessica N.|nom1=Lancaster|prénom2=Damaris E.|nom2=Keatinge‐Clay|prénom3=Jayashree|nom3=Srinivasan|prénom4=Yu|nom4=Li|titre=Central tolerance is impaired in the middle‐aged thymic environment|périodique=Aging Cell|volume=21|numéro=6|date=2022-06|issn=1474-9718|issn2=1474-9726|pmid=35561351|pmcid=PMC9197411|doi=10.1111/acel.13624|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/acel.13624|consulté le=2024-05-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Patrick A.|nom1=Ott|prénom2=Zhuting|nom2=Hu|prénom3=Derin B.|nom3=Keskin|prénom4=Sachet A.|nom4=Shukla|titre=An immunogenic personal neoantigen vaccine for patients with melanoma|périodique=Nature|volume=547|numéro=7662|pages=217–221|date=2017-07|issn=1476-4687|pmid=28678778|pmcid=PMC5577644|doi=10.1038/nature22991|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/nature22991|consulté le=2024-05-05}}</ref>.
Les néoantigènes peuvent contourner la sélection thymus négative en raison de l'immunogénicité élevée des néoantigènes conduisant à une réponse robuste des lymphocytes T spécifiques des néoantigènes <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Na|nom1=Xie|prénom2=Guobo|nom2=Shen|prénom3=Wei|nom3=Gao|prénom4=Zhao|nom4=Huang|titre=Neoantigens: promising targets for cancer therapy|périodique=Signal Transduction and Targeted Therapy|volume=8|numéro=1|pages=1–38|date=2023-01-06|issn=2059-3635|pmid=36604431|pmcid=PMC9816309|doi=10.1038/s41392-022-01270-x|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41392-022-01270-x|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Le profilage génomique et transcriptionnel a rendu possible l'identification de néoantigènes putatifs dans les cancers qui ont une immunogénicité élevée, avec progrès dans le [[Séquençage de l'ADN|séquençage]] et la [[Bio-informatique|bioinformatique]] de nouvelle génération <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Na|nom1=Xie|prénom2=Guobo|nom2=Shen|prénom3=Wei|nom3=Gao|prénom4=Zhao|nom4=Huang|titre=Neoantigens: promising targets for cancer therapy|périodique=Signal Transduction and Targeted Therapy|volume=8|numéro=1|pages=1–38|date=2023-01-06|issn=2059-3635|pmid=36604431|pmcid=PMC9816309|doi=10.1038/s41392-022-01270-x|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41392-022-01270-x|consulté le=2024-05-05}}</ref>. À ce jour, seule une minorité de néoantigènes a la capacité d’induire des réponses des lymphocytes T spécifiques aux néoantigènes, ce qui rend la sélection des néoantigènes cruciales au succès clinique.
Les néoantigènes peuvent contourner la sélection thymus négative en raison de l'immunogénicité élevée des néoantigènes conduisant à une réponse robuste des lymphocytes T spécifiques des néoantigènes <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Na|nom1=Xie|prénom2=Guobo|nom2=Shen|prénom3=Wei|nom3=Gao|prénom4=Zhao|nom4=Huang|titre=Neoantigens: promising targets for cancer therapy|périodique=Signal Transduction and Targeted Therapy|volume=8|numéro=1|pages=1–38|date=2023-01-06|issn=2059-3635|pmid=36604431|pmcid=PMC9816309|doi=10.1038/s41392-022-01270-x|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41392-022-01270-x|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Le profilage génomique et transcriptionnel a rendu possible l'identification de néoantigènes putatifs dans les cancers qui ont une immunogénicité élevée, avec progrès dans le [[Séquençage de l'ADN|séquençage]] et la [[Bio-informatique|bioinformatique]] de nouvelle génération <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Na|nom1=Xie|prénom2=Guobo|nom2=Shen|prénom3=Wei|nom3=Gao|prénom4=Zhao|nom4=Huang|titre=Neoantigens: promising targets for cancer therapy|périodique=Signal Transduction and Targeted Therapy|volume=8|numéro=1|pages=1–38|date=2023-01-06|issn=2059-3635|pmid=36604431|pmcid=PMC9816309|doi=10.1038/s41392-022-01270-x|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41392-022-01270-x|consulté le=2024-05-05}}</ref>. À ce jour, seule une minorité de néoantigènes a la capacité d’induire des réponses des lymphocytes T spécifiques aux néoantigènes, ce qui rend la sélection des néoantigènes cruciales au succès clinique.

==== Identification d'un né0-antigène ====

Les néoantigènes sont classés en fonction du type de mutations somatiques qui provoquent des modifications protéiques (section A de la figure 2) <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Franziska|nom1=Lang|prénom2=Barbara|nom2=Schrörs|prénom3=Martin|nom3=Löwer|prénom4=Özlem|nom4=Türeci|titre=Identification of neoantigens for individualized therapeutic cancer vaccines|périodique=Nature Reviews Drug Discovery|volume=21|numéro=4|pages=261–282|date=2022-04|issn=1474-1784|pmid=35105974|pmcid=PMC7612664|doi=10.1038/s41573-021-00387-y|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41573-021-00387-y|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Les sources de néoantigènes les plus potentielles dans le cancer se trouvent sur la section B la figure 2. L’identification des néoantigènes immunogènes a considérablement bénéficié du développement de méthodes et d’outils [[in silico]] qui utilisent des données de [[Séquençage de l'ADN|séquençage à haut débit]] <ref>{{Article|prénom1=Chi|nom1=Zhou|prénom2=Chenyu|nom2=Zhu|prénom3=Qi|nom3=Liu|titre=Toward in silico Identification of Tumor Neoantigens in Immunotherapy|périodique=Trends in Molecular Medicine|volume=25|numéro=11|pages=980–992|date=2019-11|issn=1471-4914|doi=10.1016/j.molmed.2019.08.001|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.molmed.2019.08.001|consulté le=2024-05-05}}</ref>. Des enquêtes récentes ont mené à des caractérisations approfondies de néoantigènes provenant de variantes [[Nucléotide|mononucléotidiques]] et de petites insertions et délétions .49 Les méthodes traditionnelles de criblage de bibliothèques d’ADN complémentaires se limitent à l’identification d’antigènes variants dans des transcrits spécifiques, en particulier les [[Transcription (biologie)|transcrits]] riches en guanine-cytosine ou à faible expression. Cependant, le séquençage de l’[[exome]] entier et la [[spectrométrie de masse]] sont apparus comme des approches efficaces pour identifier les peptides liés à [[HLA (antigène)|HLA]] et prévoir des [[Épitope|épitopes]] cancéreux distinctifs afin de faciliter le développement de vaccins personnalisés <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Mahesh|nom1=Yadav|prénom2=Suchit|nom2=Jhunjhunwala|prénom3=Qui T.|nom3=Phung|prénom4=Patrick|nom4=Lupardus|titre=Predicting immunogenic tumour mutations by combining mass spectrometry and exome sequencing|périodique=Nature|volume=515|numéro=7528|pages=572–576|date=2014-11|issn=1476-4687|doi=10.1038/nature14001|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/nature14001|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|prénom1=Jennifer G.|nom1=Abelin|prénom2=Dewi|nom2=Harjanto|prénom3=Matthew|nom3=Malloy|prénom4=Prerna|nom4=Suri|titre=Defining HLA-II Ligand Processing and Binding Rules with Mass Spectrometry Enhances Cancer Epitope Prediction|périodique=Immunity|volume=51|numéro=4|pages=766–779.e17|date=2019-10|issn=1074-7613|doi=10.1016/j.immuni.2019.08.012|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.immuni.2019.08.012|consulté le=2024-05-05}}</ref> <ref>{{Article|langue=en|prénom1=Brendan|nom1=Bulik-Sullivan|prénom2=Jennifer|nom2=Busby|prénom3=Christine D.|nom3=Palmer|prénom4=Matthew J.|nom4=Davis|titre=Deep learning using tumor HLA peptide mass spectrometry datasets improves neoantigen identification|périodique=Nature Biotechnology|volume=37|numéro=1|pages=55–63|date=2019-01|issn=1546-1696|doi=10.1038/nbt.4313|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/nbt.4313|consulté le=2024-05-05}}</ref>.
Une fois les néoantigènes candidats identifiés, il devient crucial de vérifier leur capacité à être présenté par les [[Complexe majeur d'histocompatibilité de classe II|complexes de classe II]] des cellules dendritiques folliculaires et à être reconnu efficacement par les [[Récepteur des lymphocytes T|récepteurs des lymphocytes T]].


== Méthode ==
== Méthode ==

Version du 5 mai 2024 à 19:59

Le mécanisme du vaccin contre le cancer Une fois que les antigènes tumoraux ont migré dans l’organisme, ils sont phagocytés et traités efficacement par des cellules spécialisées présentatrices d’antigènes. Le complexe majeur d'histocompatibilité des cellules dendritiques présente des antigènes à leur surface activant les lymphocytes T spécifiques de l'antigène en se liant aux récepteurs des lymphocytes T de manière sûre et persistante. et spécifiquement en détruisant les cellules tumorales et en inhibant la croissance tumorale

Le développement de vaccins thérapeutiques contre le cancer a connu de nombreux progrès et déceptions au cours du siècle dernier. Malgré les progrès réalisés dans ce domaine, des explorations plus approfondies sont nécessaires pour améliorer l'accessibilité et l'efficacité des immunothérapies actives contre le cancer. Ceci est particulièrement important compte tenu du coût élevé et de la disponibilité limitée de ces traitements, qui limitent le nombre de personnes pouvant en bénéficier. L’objectif ultime des vaccins contre le cancer est d’amorcer les lymphocytes T cytotoxiques spécifiques de l’antigène, indispensables à une réponse immunitaire efficace contre le cancer [1]. Les études cliniques actuelles sur les vaccins contre le cancer sont difficiles et n’ont pas donné de résultats cliniques remarquables [2]. Cependant, les stratégies et technologies innovantes les progrès présentent des perspectives prometteuses pour surmonter ces défis et élargir les opportunités d’applications cliniques.

Sélection de l'antigène

Les vaccins contre le cancer peuvent être à base de cellules, de protéines ou de peptides, ou de gènes (ADN/ARN)[3].

Idéalement, les antigènes tumoraux candidats pour les vaccins contre le cancer doivent présenter une expression élevée dans le tissu tumoral. Les antigènes tumoraux sont classés en antigènes partagés et personnalisés en fonction de leur fréquence d'expression [4]. Les antigènes partagés sont des antigènes « publics » contenant des mutations de points chauds par un allèle d'antigène leucocytaire humain relativement courant chez les patients [5]. Ils ciblent les antigènes associés à la tumeur et les antigènes spécifiques de la tumeur. Les antigènes associés à la tumeur sont des autoantigène exprimés dans les tissus normaux et surexprimés dans divers cancers, notamment les antigènes cancers-testis, les néoantigènes de différenciation tissulaire et les antigènes de surexpression [6],[7],[8]. Au contraire, le antigènes spécifiques de la tumeur sont directement produits à partir de nombreuses mutations somatiques qui peuvent augmenter la probabilité de présentations d'antigènes ou par les récepteur des lymphocytes T.

L’antigène associé au mélanome (MAGE-A), sous-classe des antigènes cancers-testis, est normalement exprimé et surexprimé dans les testicules et le mélanome, respectivement, alors que les cancers du col de l’utérus et de l’oropharynx associés au virus du papillome humain ont une expression élevée des protéines E6 et E7 du virus du papillome humain à haut risque [9],[10]. Par conséquent, les antigènes associés à la tumeur partagés chez les patients atteints de cancer en font une option d’immunothérapie prête à l’emploi prometteuse. Les vaccins personnalisés contre le cancer ont récemment retenu l'attention en raison du développement de technologies modernes de séquençage génétique à haut débit et d'une compréhension plus approfondie de la production de néoantigènes. Ces antigènes spécifiques de la tumeur ne sont généralement pas codés par la lignée germinale et provoquent rarement une tolérance immunitaire, ce qui les rend idéaux comme cibles d'immunothérapie tumorale [11]. La sélection des néoantigènes immunogènes doit être effectuée à l'aide d'algorithmes de complémentarité prenant en compte plusieurs facteurs. Cependant, le temps de production des vaccins, les coûts de conception des vaccins et la génération ultérieure de pools de néoantigènes personnalisés posent des défis importants pour la mise en œuvre à grande échelle de cette technologie.

Vaccin à antigène partagé contre le cancer

Les vaccins à antigènes partagés ciblent les antigènes couramment exprimés dans plusieurs types de cancer, par rapport aux vaccins anticancéreux personnalisés ciblant des mutations spécifiques dans la tumeur d’un individu, ce qui en fait des immunothérapies disponibles dans le commerce et peu coûteuses.

Antigènes spécifiques de la tumeur

Des vaccins à antigènes partagés peuvent être développés en utilisant ces deux approches [12]. Une stratégie courante consiste à utiliser des antigènes associés à la tumeur fortement exprimées par les cellules cancéreuses. Un exemple illustratif est le premier vaccin autologue à cellules dendritiques approuvé, le sipuleucel-T, qui a prolongé la survie de 2 à 4 mois chez les patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant. Cette intervention thérapeutique cible la phosphatase acide prostatique [13],[14]. De plus, un vaccin à ARN messager comprenant quatre antigènes associés à la tumeur a démontré sa capacité à provoquer des réponses immunitaires robustes et durables dirigées contre ces antigènes, avec ou sans inhibiteur du point de contrôle, chez les patients atteints de mélanome non résécable [15].

Antigènes viraux

Une autre approche consiste à cibler les antigènes partagés provenant d’infections virales liées à certains types de cancer. L'infection par le virus Epstein-Barr est associée à plusieurs cancers, notamment le lymphome non hodgkinien et le cancer du nasopharynx [16]. Plusieurs recherches ont démontré que l'Epstein–Barr virus nuclear antigen 1 (EBNA1), la Epstein–Barr virus latent membrane protein 1 et 2 pouvaient stimuler les cellules T spécifiques de l'antigène et induire efficacité antitumorale [17]. Avec les protéines de l'enveloppe du virus Epstein-Barr dans un vaccin thérapeutique contre le cancer du virus Epstein-Barr, l'activité anti-tumorale a été encore améliorée [18]. Bien que des vaccins pour prévenir l'infection par le papillomavirus humain soient actuellement disponibles, un vaccin thérapeutique contre celui-ci reste inexploré. La recherche a montré qu'un vaccin complexe ARN-lipides contre le papillomavirus humain de type 16 peut induire une régression complète et établir une mémoire durable des lymphocytes T dans les tumeurs positives au papillomavirus de type 16 à progression rapide [19]. Un vaccin thérapeutique à ADN, le GX-188E, plus le pembrolizumab, a induit des lymphocytes T spécifiques aux protéines virales E6 et E7 du papillomavirus avec des réponses cellulaires et activité antitumorale chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus récurrent ou avancé [20]. Ces études indiquent que les antigènes viraux peuvent être l'option optimale de cibles antigéniques dans les cancers liés aux virus.

Vaccin à néoantigène contre le cancer

Figure 2.Recherche de néoantigène

Les néoantigènes sont des auto-antigènes générés par les cellules tumorales en raison de mutations génomiques [21],[22]. La faible expression des antigènes associés à la tumeur dans les tissus normaux entraîne une « tolérance thymique centrale » au sein des lymphocytes T conduisant à une stimulation inadéquate des réponses immunitaires antitumorales des lymphocytes T [23],[24]. Les néoantigènes peuvent contourner la sélection thymus négative en raison de l'immunogénicité élevée des néoantigènes conduisant à une réponse robuste des lymphocytes T spécifiques des néoantigènes [25]. Le profilage génomique et transcriptionnel a rendu possible l'identification de néoantigènes putatifs dans les cancers qui ont une immunogénicité élevée, avec progrès dans le séquençage et la bioinformatique de nouvelle génération [26]. À ce jour, seule une minorité de néoantigènes a la capacité d’induire des réponses des lymphocytes T spécifiques aux néoantigènes, ce qui rend la sélection des néoantigènes cruciales au succès clinique.

Identification d'un né0-antigène

Les néoantigènes sont classés en fonction du type de mutations somatiques qui provoquent des modifications protéiques (section A de la figure 2) [27]. Les sources de néoantigènes les plus potentielles dans le cancer se trouvent sur la section B la figure 2. L’identification des néoantigènes immunogènes a considérablement bénéficié du développement de méthodes et d’outils in silico qui utilisent des données de séquençage à haut débit [28]. Des enquêtes récentes ont mené à des caractérisations approfondies de néoantigènes provenant de variantes mononucléotidiques et de petites insertions et délétions .49 Les méthodes traditionnelles de criblage de bibliothèques d’ADN complémentaires se limitent à l’identification d’antigènes variants dans des transcrits spécifiques, en particulier les transcrits riches en guanine-cytosine ou à faible expression. Cependant, le séquençage de l’exome entier et la spectrométrie de masse sont apparus comme des approches efficaces pour identifier les peptides liés à HLA et prévoir des épitopes cancéreux distinctifs afin de faciliter le développement de vaccins personnalisés [29] [30] [31]. Une fois les néoantigènes candidats identifiés, il devient crucial de vérifier leur capacité à être présenté par les complexes de classe II des cellules dendritiques folliculaires et à être reconnu efficacement par les récepteurs des lymphocytes T.

Méthode

Les vaccins cellulaires comprennent des cellules tumorales ou des lysats de cellules tumorales. Les cellules tumorales du patient sont censées contenir le plus grand nombre d'antigènes pertinents, mais cette approche est coûteuse et nécessite souvent trop de cellules tumorales du patient pour être efficace[32]. L'utilisation d'une combinaison de lignées cellulaires cancéreuses établies qui ressemblent à la tumeur du patient peut surmonter ces obstacles, mais cette approche n'a pas encore été efficace. Canvaxin, qui incorpore trois lignées cellulaires de mélanome, a échoué aux essais cliniques de phase III[33].

Les vaccins à base de gènes sont composés de l'acide nucléique (ADN/ARN) codant pour le gène. Le gène est ensuite exprimé dans les CPA et la protéine qui en résulte est transformée en épitopes. L'administration du gène est particulièrement difficile pour ce type de vaccin[3]. Une approche de la vaccination contre le cancer consiste à séparer les protéines des cellules cancéreuses et à immuniser les patients contre ces protéines en tant qu'antigènes, dans l'espoir de stimuler le système immunitaire pour qu'il tue les cellules cancéreuses. Des recherches sur les vaccins anticancéreux sont en cours pour le traitement des cancers du sein, du poumon, du côlon, de la peau, du rein, de la prostate et d'autres cancers[34].

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