« Astéroïde de type P » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Wiki Remi (discuter | contributions)
Refonte conjointe des pages "Astéroïdes de type x" : recyclage ancien contenu
Wiki Remi (discuter | contributions)
Ligne 17 : Ligne 17 :
Il a été suggéré qu'ils pourraient être composés de [[silicate]]s [[hydrate|hydratés]] riches en [[composé organique|composés organiques]], de [[carbone]] et de [[silicate]]s [[anhydre]]s, avec peut-être un peu de glace d'eau en profondeur{{référence nécessaire}}.
Il a été suggéré qu'ils pourraient être composés de [[silicate]]s [[hydrate|hydratés]] riches en [[composé organique|composés organiques]], de [[carbone]] et de [[silicate]]s [[anhydre]]s, avec peut-être un peu de glace d'eau en profondeur{{référence nécessaire}}.


Ces corps comptent parmi les plus sombres du système solaire. Leur coloration rouge pourrait résulter de la présence de [[kérogène]]<ref>De Pater, Imke; Lissauer, Jack Jonathan (2001). Planetary Sciences. Cambridge University Press. p. 353.</ref>{{,}}<ref>Ehrenfreund, Pascale (2004). International Space Science Institute, ed. Astrobiology: Future Perspectives. Springer Science & Business. p. 159</ref>.
Ces corps comptent parmi les plus sombres du système solaire. Leur coloration rouge pourrait résulter de la présence de [[kérogène]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Imke De Pater |auteur2=Jack Jonathan Lissauer |titre=Planetary Sciences |lieu=Cambridge |éditeur=Cambridge University Press |année=2001 |pages totales=544 |page=353 |isbn=978-0521482196 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Pascale Ehrenfreund |titre=Astrobiology: Future Perspectives |sous-titre= |lieu= |éditeur=Springer Science & Business |année=2004 |pages totales=512 |page=159 |isbn=978-1-4020-2304-0 }}.</ref>.


=== Situation dans le Système solaire et hypothèses d'origine ===
=== Situation dans le Système solaire et hypothèses d'origine ===

Version du 24 novembre 2023 à 12:20

Le type P (ou classe P) est un type d'astéroïdes qui apparait dans la classification spectrale de Tholen (1984) dans laquelle il appartient au « groupe X », en proximité avec les types E et M desquels il n'est distingué que par l'albédo. Il n'apparait plus dans les classifications ultérieures de Bus (ou SMASS-II) (1999) et de Bus-DeMeo (2009) dans lesquelles la subdivision du groupe X (ou complexe X) est très différente.

A fin 2023, la base de données « Small-Body Database » du Jet Propulsion Laboratory compte 980 astéroïdes pour lesquels le type spectral de Tholen est renseigné, dont 46 astéroïdes appartenant au type P (5 % ou 46 % des 101 astéroïdes dont l'affectation à l'un des types E, M ou P de Tholen est connue)[1],[2].

Historique

Le type P a été introduit au début des années 1980 dans le cadre de l'étude de la partie la plus externe de la ceinture principale, jusqu'aux troyens de Jupiter. Des astéroïdes s'apparentant au type M mais avec un albédo plus faible ont progressivement été distingués et, suivant les auteurs, dénotés X, DM (dark M), PM (pseudo M), puis finalement P en 1982 dans un travail de synthèse de J. Gradie et Edward F. Tedesco[3],[4]. La lettre P est une trace de l'appellation « pseudo M ».

Le choix de Schelte J. Bus en 1999 (repris en 2009 dans la classification de Bus-DeMeo) de ne baser sa nouvelle classification que sur des données spectrales, sans recours à l'albédo, ne permet pas de distinguer le type P qui reste toutefois couramment utilisé, de même que les types E et M.

Propriétés

Description spectrale

La description spectrale originale issue des travaux de David J. Tholen est résumée ainsi : « spectre sans relief, plat à légèrement rouge à travers la plage globale 0,3 à 1,1 μm » et « albédo faible »[5]. Cette description ne diffère des classes E et M uniquement par l'albédo (faible < 0,065 pour P, modéré 0,07-023 pour M, élevé > 0,23 pour E[3]). Un astéroïde possédant ce type de spectre mais pour lequel l'albédo n'est pas connu est classé comme appartenant au groupe X.

La non prise en compte de l'albédo dans les classifications de Bus et de Bus-DeMeo ne permet pas l'identification du type P. La majorité des astéroïdes se retrouvent classés X, Xc ou C[5].

Hypothèses de composition et de liens avec les météorites

Il a été suggéré qu'ils pourraient être composés de silicates hydratés riches en composés organiques, de carbone et de silicates anhydres, avec peut-être un peu de glace d'eau en profondeur[réf. nécessaire].

Ces corps comptent parmi les plus sombres du système solaire. Leur coloration rouge pourrait résulter de la présence de kérogène[6],[7].

Situation dans le Système solaire et hypothèses d'origine

Les astéroïdes de type P se trouvent dans la partie externe de la ceinture principale et au-delà.

Notes et références

  1. Moteur de recherche Small-Body Database Search Engine consulté le 23 octobre 2023 avec critère "spec. type (Tholen) IS DEFINED".
  2. Indication à interpréter avec précaution au regard du faible nombre d'astéroïdes pour lesquels cette donnée est disponible.
  3. a et b (en) Margaret Murphy, « A History of Asteroid Classification », sur Vissiniti.com, (consulté le ).
  4. (en) David J. Tholen et James F. Bell, « Evolution of Asteroid Taxonomy », Abstracts of the 18th Lunar and Planetary Science Conference, Houston, Texas,‎ , p. 1008-1009 (Bibcode 1987LPI....18.1008T).
  5. a et b (en) Schelte J. Bus, Compositional Structure in the Asteroid Belt: Results of a Spectroscopic Survey (Thèse), Massachusetts Institute of Technology, , 367 p. (lire en ligne).
  6. (en) Imke De Pater et Jack Jonathan Lissauer, Planetary Sciences, Cambridge, Cambridge University Press, , 544 p. (ISBN 978-0521482196), p. 353.
  7. (en) Pascale Ehrenfreund, Astrobiology: Future Perspectives, Springer Science & Business, , 512 p. (ISBN 978-1-4020-2304-0), p. 159.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes