« Syndrome de Stendhal » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Annulation de la modification de 82.126.88.63 (d) intéressant mais non sourcé, il faut démontrer le caractère notable de l'info (via des articles de presse par exemple) et les liens externes ne sont pas autorisés dans les article wiki
Balise : Annulation
Nguyen Patrick VH (discuter | contributions)
ajouts et ref
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{sources à lier|date=janvier 2013}}
{{sources à lier|date=janvier 2013}}
{{en travaux|date=décembre 2020}}
[[Image:Stendhal.jpg|vignette|upright|Stendhal, par Johan Olaf Sodemark (1840).]]
[[Image:Stendhal.jpg|vignette|upright|Stendhal, par Johan Olaf Sodemark (1840).]]


Le '''syndrome de Stendhal''', également appelé « syndrome de [[Florence]] », à ne pas confondre avec le [[syndrome de Brulard]], également inspiré par [[Stendhal]], est une maladie [[psychosomatique]] qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des [[hallucination]]s chez certains individus exposés à une surcharge d’[[Œuvre d'art|œuvres d’art]]<ref> {{it}} [http://www.auxologia.it/stendhalsyndrome {{lang|it|''Auxologia: Graziella Magherini: La Sindrome di Stendhal''}}].</ref>. Alors que le [[syndrome de Brulard]] concerne les troubles mémoriels, le syndrome de Stendhal, assez rare, fait partie de ce qu’on peut appeler les ''troubles du voyage'' ou ''[[syndrome du voyageur|syndromes du voyageur]]''.
Le '''syndrome de Stendhal''', également appelé « syndrome de [[Florence]] », est un ensemble de troubles [[psychosomatique]]s (accélération du rythme cardiaque, vertiges, suffocations, voire [[hallucination]]s) chez certains voyageurs exposés à une surcharge d’[[Œuvre d'art|œuvres d’art]].

Le syndrome de Stendhal, assez rare, fait partie de ce qu’on appelle les [[Syndrome du voyageur|syndromes du voyageur]] ou voyage pathogène : c'est le voyage lui-même qui suscite des troubles psychiatriques chez un sujet sans antécédent au départ. Ce voyage pathogène s'oppose au [[voyage pathologique]] qui est un voyage causé par des troubles psychiatriques.


== Origine ==
== Origine ==
[[Fichier:9754 - Firenze - L'Arno e gli Uffizi - Foto Giovanni Dall'Orto, 27-Oct-2007.jpg|vignette|upright=2|Florence et le fleuve [[Arno (fleuve)|Arno]] au niveau des [[Uffizi|Offices]], du [[Ponte Vecchio]] et du [[corridor de Vasari]].]]
[[Fichier:9754 - Firenze - L'Arno e gli Uffizi - Foto Giovanni Dall'Orto, 27-Oct-2007.jpg|vignette|upright=2|Florence et le fleuve [[Arno (fleuve)|Arno]] au niveau des [[Uffizi|Offices]], du [[Ponte Vecchio]] et du [[corridor de Vasari]].]]


Ce syndrome est appelé ainsi en référence à l'expérience vécue par l’écrivain français [[Stendhal]] lors de son voyage en [[Italie]], à l’étape de [[Florence]], en [[1817]]. Il écrit alors :
Ce syndrome est appelé ainsi en référence à l'expérience vécue par l'écrivain français [[Stendhal]] (1783-1842) lors de son voyage en [[Italie]], à l’étape de [[Florence]], en [[1817]]. Il est pris de vertige en contemplant les fresques d'une coupole: les [[Sibylle]]s de [[Volterrano]] de la chapelle Niccolini ([[Basilique Santa Croce de Florence]]<ref name=":0">{{Article |langue= |auteur1=Danielle Torchin (interview) |titre=Grazielle Magherini : le syndrome de Stendhal |périodique=Journal International de Médecine |numéro=265 |date=2001 |issn= |lire en ligne= |pages=49-51. }}</ref>{{,}}<ref name=":1" />. Il écrit alors :
{{Citation bloc |J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de ''{{lang|it|Santa Croce}}'', j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. |''[[Rome, Naples et Florence]],'' éditions Delaunay, Paris - 1826, tome {{II}}, {{p.}}102}}
{{Citation bloc |J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de ''{{lang|it|Santa Croce}}'', j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. |''[[Rome, Naples et Florence]],'' éditions Delaunay, Paris - 1826, tome {{II}}, {{p.}}102}}


Ligne 13 : Ligne 16 :


== Identification ==
== Identification ==
Le syndrome est décrit vers la fin des années 1980, par la psychiatre italienne [[Graziella Magherini]], chef du service de psychiatrie de l'[[hôpital Santa Maria Nuova]] du centre historique de Florence. Sa première publication fait état de 106 cas similaires reçus en urgence, tous des touristes étrangers, en 20 ans d'observations<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Iain |nom1=Bamforth |titre=Stendhal's Syndrome |périodique=The British Journal of General Practice |volume=60 |numéro=581 |date=2010-12-01 |issn=0960-1643 |pmcid=2991758 |doi=10.3399/bjgp10X544780 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2991758/ |consulté le=2020-12-09 |pages=945–946 }}</ref>.
Ce syndrome ne fut pas décrit comme un syndrome spécifique avant [[1979]]. La psychiatre italienne [[Graziella Magherini]], officiant à l’hôpital central de la ville, a observé et décrit plus de cent cas similaires parmi les touristes de Florence, le berceau de la [[Renaissance artistique|Renaissance]]. Sa description figure dans un livre homonyme qui classe les cas de manière statistique selon leur provenance et leur sociologie. En résumé :

Sa description figure dans un livre homonyme qui classe les cas de manière statistique selon leur provenance et leur sociologie. En résumé :
* les touristes provenant d’Amérique du Nord et d’Asie n’en sont pas touchés, il ne s’agit pas de leur culture ;
* les touristes provenant d’Amérique du Nord et d’Asie n’en sont pas touchés, il ne s’agit pas de leur culture ;
* les touristes nationaux italiens en sont également immunisés ; ils baignent dans cette atmosphère depuis leur enfance ;
* les touristes nationaux italiens en sont également immunisés ; ils baignent dans cette atmosphère depuis leur enfance ;
* parmi les autres, sont plus touchées les personnes vivant seules et ayant eu une éducation classique ou religieuse, indifféremment de leur sexe.
* parmi les autres, sont plus touchées les personnes vivant seules et ayant eu une éducation classique ou religieuse, indifféremment de leur sexe.

Selon Magherini, il s'agit d'une décompensation aigüe bénigne, qui frappe des sujets sensibles et passionnés, avec une relation spécifique à l'art, et en situation de voyage, loin de chez eux et de leurs repères habituels. Elle regroupe les symptômes en trois catégories<ref name=":0" /> :

* [[attaque de panique]], avec [[tachycardie]] et [[Vertige|vertiges]].
* manifestations [[Dépression (psychiatrie)|dépressives]] : pleurs, tristesse, insomnie, nostalgie du domicile.
* décompensation pyschiâtrique : perception délirante, sentiment de persécution, angoisse et culpabilité.


Le facteur déclenchant de la crise a lieu le plus souvent lors de la visite de l’un des cinquante musées de la ville. Le visiteur est subitement saisi par le sens profond que l’artiste a donné à son œuvre, et perçoit toute l’émotion qui s’en dégage d’une façon exceptionnellement vive qui transcende les images et le sujet de la peinture. Les réactions des victimes subjuguées sont très variables : des tentatives de destruction du tableau ou des crises d’hystérie ont été observées. En effet, le regard d'un autre peut, à leurs yeux, mettre en danger leur propre perception de l’œuvre. Les gardiens de musée de [[Florence]] sont formés à l’intervention auprès de visiteurs victimes du syndrome de Stendhal{{refnec}}, bien que cela reste assez rare.
Le facteur déclenchant de la crise a lieu le plus souvent lors de la visite de l’un des cinquante musées de la ville. Le visiteur est subitement saisi par le sens profond que l’artiste a donné à son œuvre, et perçoit toute l’émotion qui s’en dégage d’une façon exceptionnellement vive qui transcende les images et le sujet de la peinture. Les réactions des victimes subjuguées sont très variables : des tentatives de destruction du tableau ou des crises d’hystérie ont été observées. En effet, le regard d'un autre peut, à leurs yeux, mettre en danger leur propre perception de l’œuvre. Les gardiens de musée de [[Florence]] sont formés à l’intervention auprès de visiteurs victimes du syndrome de Stendhal{{refnec}}, bien que cela reste assez rare.


Par la suite, Magherini a proposé une variante du syndrome, le « syndrome du David », le [[David (Michel-Ange)|David de Michel-Ange]] dont la perfection esthétique est susceptible de toucher la [[Libido (psychanalyse)|libido]] du spectateur jusqu'à la syncope<ref name=":1">{{Article |prénom1=Leonardo |nom1=Palacios-Sánchez |prénom2=Juan Sebastián |nom2=Botero-Meneses |prénom3=Rocío Plazas |nom3=Pachón |prénom4=Laura Bibiana Pineros |nom4=Hernández |titre=Stendhal syndrome: a clinical and historical overview |périodique=Arquivos De Neuro-Psiquiatria |volume=76 |numéro=2 |date=2018-02 |issn=1678-4227 |pmid=29489968 |doi=10.1590/0004-282X20170189 |lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29489968/ |consulté le=2020-12-09 |pages=120–123 }}</ref>.
== Doutes sur la réalité du syndrome ==

== Diagnostic différentiel ==
Le syndrome de Stendhal ne doit pas être confondu avec le [[syndrome de Brulard]], qui concerne des troubles mémoriels<ref> {{it}} [http://www.auxologia.it/stendhalsyndrome {{lang|it|''Auxologia: Graziella Magherini: La Sindrome di Stendhal''}}].</ref>.

On peut cependant douter de l'existence réelle du syndrome de Stendhal<ref name="zetet">{{Lien web |langue=fr |auteur1= |titre=La statue qui rend fou ou le syndrome de Stendhal |url=http://zetetique.fr/la-statue-qui-rend-fou-ou-le-syndrome-de-stendhal/ |site=www.zetetique.fr |date=juillet 2008 |consulté le=7 juin 2020}}</ref>. Graziella Magherini n'a suivi que deux cents personnes, un échantillon d'autant plus faible quand on le met en rapport avec le nombre total de touristes : dix millions de nuitées par an rien qu'à Florence.
On peut cependant douter de l'existence réelle du syndrome de Stendhal<ref name="zetet">{{Lien web |langue=fr |auteur1= |titre=La statue qui rend fou ou le syndrome de Stendhal |url=http://zetetique.fr/la-statue-qui-rend-fou-ou-le-syndrome-de-stendhal/ |site=www.zetetique.fr |date=juillet 2008 |consulté le=7 juin 2020}}</ref>. Graziella Magherini n'a suivi que deux cents personnes, un échantillon d'autant plus faible quand on le met en rapport avec le nombre total de touristes : dix millions de nuitées par an rien qu'à Florence.



Version du 9 décembre 2020 à 14:36

Stendhal, par Johan Olaf Sodemark (1840).

Le syndrome de Stendhal, également appelé « syndrome de Florence », est un ensemble de troubles psychosomatiques (accélération du rythme cardiaque, vertiges, suffocations, voire hallucinations) chez certains voyageurs exposés à une surcharge d’œuvres d’art.

Le syndrome de Stendhal, assez rare, fait partie de ce qu’on appelle les syndromes du voyageur ou voyage pathogène : c'est le voyage lui-même qui suscite des troubles psychiatriques chez un sujet sans antécédent au départ. Ce voyage pathogène s'oppose au voyage pathologique qui est un voyage causé par des troubles psychiatriques.

Origine

Florence et le fleuve Arno au niveau des Offices, du Ponte Vecchio et du corridor de Vasari.

Ce syndrome est appelé ainsi en référence à l'expérience vécue par l'écrivain français Stendhal (1783-1842) lors de son voyage en Italie, à l’étape de Florence, en 1817. Il est pris de vertige en contemplant les fresques d'une coupole: les Sibylles de Volterrano de la chapelle Niccolini (Basilique Santa Croce de Florence[1],[2]. Il écrit alors :

« J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »

— Rome, Naples et Florence, éditions Delaunay, Paris - 1826, tome II, p. 102

Stendhal n’a rien fait pour s’en prémunir puisque, s’asseyant sur un banc de la place, il lut un poème pour se remettre, et vit que ses visions empiraient à la lecture de cette somme de culture ambiante dans les lieux : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.

Identification

Le syndrome est décrit vers la fin des années 1980, par la psychiatre italienne Graziella Magherini, chef du service de psychiatrie de l'hôpital Santa Maria Nuova du centre historique de Florence. Sa première publication fait état de 106 cas similaires reçus en urgence, tous des touristes étrangers, en 20 ans d'observations[1],[2],[3].

Sa description figure dans un livre homonyme qui classe les cas de manière statistique selon leur provenance et leur sociologie. En résumé :

  • les touristes provenant d’Amérique du Nord et d’Asie n’en sont pas touchés, il ne s’agit pas de leur culture ;
  • les touristes nationaux italiens en sont également immunisés ; ils baignent dans cette atmosphère depuis leur enfance ;
  • parmi les autres, sont plus touchées les personnes vivant seules et ayant eu une éducation classique ou religieuse, indifféremment de leur sexe.

Selon Magherini, il s'agit d'une décompensation aigüe bénigne, qui frappe des sujets sensibles et passionnés, avec une relation spécifique à l'art, et en situation de voyage, loin de chez eux et de leurs repères habituels. Elle regroupe les symptômes en trois catégories[1] :

Le facteur déclenchant de la crise a lieu le plus souvent lors de la visite de l’un des cinquante musées de la ville. Le visiteur est subitement saisi par le sens profond que l’artiste a donné à son œuvre, et perçoit toute l’émotion qui s’en dégage d’une façon exceptionnellement vive qui transcende les images et le sujet de la peinture. Les réactions des victimes subjuguées sont très variables : des tentatives de destruction du tableau ou des crises d’hystérie ont été observées. En effet, le regard d'un autre peut, à leurs yeux, mettre en danger leur propre perception de l’œuvre. Les gardiens de musée de Florence sont formés à l’intervention auprès de visiteurs victimes du syndrome de Stendhal[réf. nécessaire], bien que cela reste assez rare.

Par la suite, Magherini a proposé une variante du syndrome, le « syndrome du David », le David de Michel-Ange dont la perfection esthétique est susceptible de toucher la libido du spectateur jusqu'à la syncope[2].

Diagnostic différentiel

Le syndrome de Stendhal ne doit pas être confondu avec le syndrome de Brulard, qui concerne des troubles mémoriels[4].

On peut cependant douter de l'existence réelle du syndrome de Stendhal[5]. Graziella Magherini n'a suivi que deux cents personnes, un échantillon d'autant plus faible quand on le met en rapport avec le nombre total de touristes : dix millions de nuitées par an rien qu'à Florence.

On peut également mettre en question la délimitation très subjective du syndrome de Stendhal, ses manifestations variant beaucoup d'un individu à l'autre. Pour certains, l'explication du « syndrome » n'aurait même rien à voir avec l'art et serait beaucoup plus pragmatique : les touristes soumis à la fatigue et au stress (enchaînement des visites, foule, chaleur…) seraient naturellement plus sujets aux malaises[5],[6].

Dans la culture populaire

Au cinéma

Dans la littérature

  • Journal intime (2005) de Chuck Palahniuk décrit ce syndrome et évoque son histoire, notamment avec la visite de Stendhal à Florence.
  • La légèreté (2016) BD de Catherine Meurisse (Dargaud). Traumatisée après l'attentat de Charlie Hebdo, la dessinatrice de l'hebdo séjourne à la Villa Médicis à la recherche d'une réparation par le syndrome de Stendhal.
  • Le syndrome de Stendhal (2017) BD de Aurélie Herrou et de Sagar (Glénat/Centre Georges Pompidou). Victime du syndrome de Stendhal, l'héros est capable de se projeter mentalement à l’intérieur des œuvres qu’il regarde.
  • Henri Beyle et son curieux tourment (2019) roman de Charles Duttine actualise le syndrome de Stendhal. Le personnage principal, un psychiatre, analyse différents cas de victimes de ce syndrome. Au cours d'un voyage en Italie, de Bologne à Naples en passant par Florence, sur les pas de Stendhal, ce personnage connaîtra des symptômes proches de ceux vécus par Stendhal. [1]


Notes et références

  1. a b et c Danielle Torchin (interview), « Grazielle Magherini : le syndrome de Stendhal », Journal International de Médecine, no 265,‎ , p. 49-51.
  2. a b et c Leonardo Palacios-Sánchez, Juan Sebastián Botero-Meneses, Rocío Plazas Pachón et Laura Bibiana Pineros Hernández, « Stendhal syndrome: a clinical and historical overview », Arquivos De Neuro-Psiquiatria, vol. 76, no 2,‎ , p. 120–123 (ISSN 1678-4227, PMID 29489968, DOI 10.1590/0004-282X20170189, lire en ligne, consulté le )
  3. Iain Bamforth, « Stendhal's Syndrome », The British Journal of General Practice, vol. 60, no 581,‎ , p. 945–946 (ISSN 0960-1643, PMCID 2991758, DOI 10.3399/bjgp10X544780, lire en ligne, consulté le )
  4. (it) Auxologia: Graziella Magherini: La Sindrome di Stendhal.
  5. a et b « La statue qui rend fou ou le syndrome de Stendhal », sur www.zetetique.fr, (consulté le )
  6. Encyclopédie Vulgaris Médical : « Syndrome de Stendhal : Symptômes »
  7. Yelle, « YELLE - Florence en Italie (Official Audio) », (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (it) Graziella Magherini, La sindrome di Stendhal. Il malessere del viaggiatore di fronte alla grandezza dell'arte, ed. Ponte alle Grazie (ISBN 8879286145)
  • (fr)Graziella Magherini (trad. Françoise Liffran), Le Syndrome de Stendhal, Paris, Usher, , 204 p. (ISBN 2876800128)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :