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En France, les hôpitaux de la [[Hôpital de la Salpêtrière|Pitié-Salpêtrière]] et [[Hôpital Robert-Debré|Robert-Debré]] ont ouvert leurs consultations aux mineurs, qui seront suivis par un pédopsychiatre pendant au moins six mois ; des solutions non médicamenteuses sont d'abord proposées<ref name="elleHG">{{Article |auteur1=Hélène Guinhut |titre=Au pays des enfants transgenres |périodique=[[Elle (magazine)|Elle]] |numéro=3739 |date=18 août 2017 |pages=64-65 |lire en ligne=http://www.elle.fr/Societe/News/Au-pays-des-enfants-transgenres-3520367 |consulté le=5 octobre 2017 |id= }}.</ref>. En suivant les recommandations internationales, [[Société française d'études et de prise en charge de la transidentité|les professionnels spécialisés]] dans ce domaine peuvent prescrire des bloqueurs de puberté à l'arrivée de la puberté {{incise|avant les [[Hormonosubstitution (dysphorie de genre)|hormones masculinisantes ou féminisantes]]}} bien que d'éventuels risques ne sont pas connus<ref>{{Article |auteur1=Hélène Guinhut |titre=Au pays des enfants transgenres |périodique=[[Elle (magazine)|Elle]] |numéro=3739 |citation={{Dr|Agnès Condat}} : <br>« Nous ne sommes pas sûrs qu'il n'y ait pas des effets, notamment sur le cerveau. La puberté s'accompagne de phénomènes hormonaux qui influencent le développement cérébral, psychique et psychoaffectif. Que se passe-t-il quand nous la retardons de deux ou quatre ans chez un enfant de 12 ans ? Ça a sans doute des effets qui n'ont jamais été évalués. »|date=18 août 2017 |pages=64-65 |consulté le=5 octobre 2017 |id= }}<!--.--></ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.marieclaire.fr/,enfants-transgenres-dans-la-peau-de-jim-11-ans,800160.asp|passage={{Dr|Laetitia Martiniere}} et {{Dr|Anne Bargiacchi}} : « Les conséquences d'un blocage de puberté sur une durée longue, de trois ou quatre ans, demeurent relativement obscures »|site=Marie Claire|titre=Enfants transgenres : dans la peau de Jim, 11 ans|auteur=Olivia Muller|date=2015|consulté le=26 novembre 2017}}.</ref> ; ils restent en effet controversés en France<ref name="obs-2014"/>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Arnaud Alessandrin |titre=Quelles politique de santé pour les mineurs trans |périodique=Revue Santé Scolaire et Universitaires |date=Juillet 2017 |lire en ligne=http://www.blog-elsevier-masson.fr/2017/07/politique-de-sante-mineurs-trans/ |pages=41-42}}.</ref>.
En France, les hôpitaux de la [[Hôpital de la Salpêtrière|Pitié-Salpêtrière]] et [[Hôpital Robert-Debré|Robert-Debré]] ont ouvert leurs consultations aux mineurs, qui seront suivis par un pédopsychiatre pendant au moins six mois ; des solutions non médicamenteuses sont d'abord proposées<ref name="elleHG">{{Article |auteur1=Hélène Guinhut |titre=Au pays des enfants transgenres |périodique=[[Elle (magazine)|Elle]] |numéro=3739 |date=18 août 2017 |pages=64-65 |lire en ligne=http://www.elle.fr/Societe/News/Au-pays-des-enfants-transgenres-3520367 |consulté le=5 octobre 2017 |id= }}.</ref>. En suivant les recommandations internationales, [[Société française d'études et de prise en charge de la transidentité|les professionnels spécialisés]] dans ce domaine peuvent prescrire des bloqueurs de puberté à l'arrivée de la puberté {{incise|avant les [[Hormonosubstitution (dysphorie de genre)|hormones masculinisantes ou féminisantes]]}} bien que d'éventuels risques ne sont pas connus<ref>{{Article |auteur1=Hélène Guinhut |titre=Au pays des enfants transgenres |périodique=[[Elle (magazine)|Elle]] |numéro=3739 |citation={{Dr|Agnès Condat}} : <br>« Nous ne sommes pas sûrs qu'il n'y ait pas des effets, notamment sur le cerveau. La puberté s'accompagne de phénomènes hormonaux qui influencent le développement cérébral, psychique et psychoaffectif. Que se passe-t-il quand nous la retardons de deux ou quatre ans chez un enfant de 12 ans ? Ça a sans doute des effets qui n'ont jamais été évalués. »|date=18 août 2017 |pages=64-65 |consulté le=5 octobre 2017 |id= }}<!--.--></ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.marieclaire.fr/,enfants-transgenres-dans-la-peau-de-jim-11-ans,800160.asp|passage={{Dr|Laetitia Martiniere}} et {{Dr|Anne Bargiacchi}} : « Les conséquences d'un blocage de puberté sur une durée longue, de trois ou quatre ans, demeurent relativement obscures »|site=Marie Claire|titre=Enfants transgenres : dans la peau de Jim, 11 ans|auteur=Olivia Muller|date=2015|consulté le=26 novembre 2017}}.</ref> ; ils restent en effet controversés en France<ref name="obs-2014"/>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Arnaud Alessandrin |titre=Quelles politique de santé pour les mineurs trans |périodique=Revue Santé Scolaire et Universitaires |date=Juillet 2017 |lire en ligne=http://www.blog-elsevier-masson.fr/2017/07/politique-de-sante-mineurs-trans/ |pages=41-42}}.</ref>.

Pour les promoteurs des traitements de [[Chirurgie de réattribution sexuelle|réassignation sexuelle]] chez les enfants, ce n'est pas aux médecins de décider ce qui va être nocif ou non. C'est à l'enfant de décider en fonction de ses propres pensées et sentiments subjectifs<ref>{{Article|langue=en-US|titre=Skipping The Puberty Blockers: American “Transgender Children” Doctors are Going Rogue|périodique=GenderTrender|date=2014-11-11|lire en ligne=https://gendertrender.wordpress.com/2014/11/11/skipping-the-puberty-blockers-american-transgender-children-doctors-are-going-rogue/|consulté le=2018-10-12}}</ref>. Pour l'''American College of Pediatricians'', les enfants et les adolescents n'ont pas la maturité cognitive nécessaire.

Une communauté croissante d'opposants incluant des médecins, des professionnels de la santé mentale et des universitaires affirment être préoccupés par la tendance actuelle qui consiste à diagnostiquer et à affirmer rapidement que des jeunes soient [[Transidentité|transgenres]] ce qui les met souvent sur la voie d'une transition de sexe médicale. Ces critiques estiment que des actes de chirurgies inutiles et les traitements hormonaux n'ont pas prouvé leur innocuité à long terme et représentent des risques importants pour les jeunes concernés. Il n'est pas possible à l'heure actuelle selon eux d'évaluer les risques et les avantages de ces traitements de [[Chirurgie de réattribution sexuelle|réassignation sexuelle]]<ref>Professionals, Youth Trans Critical. "Professionals Thinking Critically about the Youth Transgender Narrative." ''En ligne: <nowiki>https://youthtranscriticalprofessionals.org/about/</nowiki>''</ref>.

Les personnes transsexuelles présentent après un changement de sexe des risques considérablement plus élevés de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique que le reste de la population. Le changement de sexe, bien qu'il atténue la dysphorie de genre, peut ne pas suffire comme traitement pour le transsexualisme et devrait être accompagné de soins psychiatriques et somatiques<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Cecilia|nom1=Dhejne|prénom2=Paul|nom2=Lichtenstein|prénom3=Marcus|nom3=Boman|prénom4=Anna L. V.|nom4=Johansson|titre=Long-Term Follow-Up of Transsexual Persons Undergoing Sex Reassignment Surgery: Cohort Study in Sweden|périodique=PLoS ONE|volume=6|numéro=2|date=2011-02-22|issn=1932-6203|pmid=21364939|pmcid=PMC3043071|doi=10.1371/journal.pone.0016885|lire en ligne=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0016885|consulté le=2018-10-16|pages=e16885}}</ref>.


== Avancées sociétales ==
== Avancées sociétales ==

Version du 24 octobre 2018 à 11:04

Un enfant transgenre ou un adolescent transgenre est une personne mineure s'identifiant transgenre.

Comme ces jeunes gens dépendent habituellement de leurs parents pour l'hébergement, le soutien moral et financier entre autres, et comme ils n'ont pas forcément accès aux traitements médicaux adaptés en raison de leur âge, ou de la réticence du corps médical, les jeunes trans font face à des difficultés différentes de celles des adultes.

Découverte de l'identité transgenre

Le corps médical estime que la dysphorie de genre est avérée chez un enfant quand elle est « persistante, constante et insistante »[1].

Dans un tel cas, certains médecins spécialistes conseillent aux parents de permettre « la transition sociale » de l'enfant, en le laissant s'habiller comme il l'entend, et adopter un nouveau prénom pour ses proches s'il le souhaite[1].

80 à 95 pour cent des enfants prépubères atteints de troubles de l'identité sexuelle connaîtront une résolution à la fin de l'adolescence s'ils ne sont pas exposés à une affirmation sociale et à des interventions médicales[2]. Les taux de prévalence de la dysphorie de genre chez les enfants ont été estimés à moins de 1 %[3].

Acceptation par l'entourage

L'identité transgenre n'étant pas bien reconnue et acceptée par la société, les enfants trans peuvent ressentir la nécessité de cacher leur identité à leurs parents, aux membres de la famille et aux amis, jusqu'au moment qu'ils considèrent propice à cette révélation. Le processus de coming out est source de tensions dans de nombreuses familles. Certains parents choisissent de soutenir leur enfant dès le début, ou acceptent progressivement cette nouvelle identité. D'autres réagissent très négativement, allant jusqu'à rejeter l'enfant du foyer, ou à lui imposer une « thérapie de conversion » pour le remettre « dans le droit chemin ». Ces « thérapies », liées à la droite chrétienne américaine, sont jugées dangereuses par l’association américaine de psychiatrie, et vivement contestées par une partie de l'opinion publique[4].

Vulnérabilité

Les personnes transgenres sont souvent victimes de transphobie — rejetées, discriminées, insultées ou brutalisées[4]. Selon une étude italienne datant de 2011, 27,5 % des enfants trans ont déjà subi des violences[5]. Les enfants sont d'autant plus vulnérables à une multitude de problèmes tels que troubles psychiatriques, l'abus de substances, la maltraitance sur mineur ou le suicide[6]. Le taux de suicides et de tentatives de suicides dans la population trans est extrêmement élevé.

Le mal-être de ces enfants provient de leur « incapacité de pouvoir être à l'extérieur, ce qu'ils sont réellement à l'intérieur d'eux-mêmes », estime le psychiatre luxembourgeois Erik Schneider, auteur d'un rapport commandé par le Conseil de l'Europe en 2013. Selon lui, le « rejet social et les discriminations subies par ces enfants de la part de l'entourage familial et du publi » provoquent des « états suicidaires »»[5]. Aux États-Unis, 46 % des hommes trans et 42 % des femmes trans déclarent avoir déjà fait une tentative de suicide, pour une moyenne nationale de 4,6 %, selon une étude récente de l’Institut Williams et de la fondation américaine pour la prévention des suicides[7]. En France, plus de 65 % des jeunes transgenres de 16 à 26 ans ont déjà envisagé le suicide, et près de 34 % ont déjà fait une ou plusieurs tentatives d'après une étude de HES/MAG en 2009[5].

En 2018, une enquête sur la santé des personnes LGBTI souligne que les jeunes trans et intersexes vivent très mal leurs années de collège : près des 86 % des personnes trans et intersexes interrogées se sont senties mal au cours de leur scolarité[8]. En dépits de cela, le sociologue Arnaud Alessandrin considère que les mineurs trans ne sont toujours « pas pris en compte par les politiques publiques »[9].

Prise en charge médicale

Le traitement visant à bloquer la puberté a été mis au point au début des années 1980 pour les enfants atteints de puberté précoce. « Encore rarissimes en France » (en 2015), ils sont proposés aux Pays-Bas, États-Unis, Royaume-Uni ou Canada[10]. Le traitement consiste à administrer à l'enfant des hormones de synthèse qui imitent l'action de la GnRH, l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires normalement produite dans l'hypothalamus. En réponse à la libération des hormones sexuelles, les récepteurs à la GnRH se désensibilisent et bloquent son activité. Des injections répétées sont nécessaires pour que la puberté reste en sommeil. À l'arrêt du traitement, elle reprend son cours normal[10]. Le traitement est généralement entamé avant l'apparition des premiers signes de puberté, qui sont mal vécus par les enfants transgenres[1]. Quelques rares effets secondaires sont répertoriés, dont des risques de douleurs musculaires et articulaires, de la fatigue, des troubles du sommeil ou un retard de calcification des os[10].

Les bloqueurs de puberté ont été administrés pour la première fois à la fin des années 1990 à l'hôpital universitaire d'Amsterdam, le VU Medical Center. Toujours aux Pays-Bas, un deuxième centre spécialisé a ouvert en 2011 à Leyde. Dans le pays, environ 300 adolescents ont bénéficié du traitement entre son lancement et l'année 2015[10].

En France, les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière et Robert-Debré ont ouvert leurs consultations aux mineurs, qui seront suivis par un pédopsychiatre pendant au moins six mois ; des solutions non médicamenteuses sont d'abord proposées[11]. En suivant les recommandations internationales, les professionnels spécialisés dans ce domaine peuvent prescrire des bloqueurs de puberté à l'arrivée de la puberté — avant les hormones masculinisantes ou féminisantes — bien que d'éventuels risques ne sont pas connus[12],[13] ; ils restent en effet controversés en France[1],[14].

Pour les promoteurs des traitements de réassignation sexuelle chez les enfants, ce n'est pas aux médecins de décider ce qui va être nocif ou non. C'est à l'enfant de décider en fonction de ses propres pensées et sentiments subjectifs[15]. Pour l'American College of Pediatricians, les enfants et les adolescents n'ont pas la maturité cognitive nécessaire.

Une communauté croissante d'opposants incluant des médecins, des professionnels de la santé mentale et des universitaires affirment être préoccupés par la tendance actuelle qui consiste à diagnostiquer et à affirmer rapidement que des jeunes soient transgenres ce qui les met souvent sur la voie d'une transition de sexe médicale. Ces critiques estiment que des actes de chirurgies inutiles et les traitements hormonaux n'ont pas prouvé leur innocuité à long terme et représentent des risques importants pour les jeunes concernés. Il n'est pas possible à l'heure actuelle selon eux d'évaluer les risques et les avantages de ces traitements de réassignation sexuelle[16].

Les personnes transsexuelles présentent après un changement de sexe des risques considérablement plus élevés de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique que le reste de la population. Le changement de sexe, bien qu'il atténue la dysphorie de genre, peut ne pas suffire comme traitement pour le transsexualisme et devrait être accompagné de soins psychiatriques et somatiques[17].

Avancées sociétales

Plusieurs pays tentent de permettre une meilleure intégration des enfants transgenres dans la société. En Argentine, une loi prévoit depuis 2012 que les enfants, comme les adultes, puissent utiliser un prénom correspondant à l'identité de genre qu'ils ont choisi. En Californie, une loi de 2013 accorde aux enfants le droit d'utiliser les installations (dont les toilettes) correspondant à leur identité de genre[5].

Le Conseil de l'Europe a dressé en 2010 une liste de recommandations aux États membres, conseillant notamment de prendre les mesures appropriées pour garantir « l’éducation dans un environnement sûr, à l’abri de la violence, des brimades, de l’exclusion sociale ou d’autres formes de traitements discriminatoires et dégradants liés à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. » Le Conseil de l'Europe recommande également de « promouvoir la tolérance et le respect mutuels à l’école, quelle que soit l’orientation sexuelle ou l’identité de genre », par exemple en fournissant « des informations objectives concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre » dans « les programmes scolaires et le matériel pédagogique »[18].

En France, aucune mesure spécifique n'est prévue pour les enfants transgenres, qui n'ont pas droit au changement d'état civil.

Représentations dans la culture

Le film Ma vie en rose (1997) d'Alain Berliner met en scène Ludovic, jeune enfant de sexe masculin qui vit en tant que fille, et tente de convaincre son entourage de respecter cette identité. Il est en conflit avec sa famille et ses voisins.

Le film Tomboy (2011) de Céline Sciamma raconte l'histoire d'une enfant de 10 ans nommée Laure, qui, après son déménagement dans un nouveau quartier, se fait passer pour un garçon auprès de ses amis.

Le film About Ray (2015) de Gaby Dellal raconte le parcours d'un jeune homme trans et de sa famille. Il suit cette famille qui va devoir traverser et accepter la transition de Ray afin qu'il puisse s'épanouir.

Notes et références

  1. a b c et d Natacha Tatu, « Ces enfants transgenres qui "ne sont pas nés dans le bon corps" », L'Obs, .
  2. Robert L. Spitzer, Kurt Kroenke Md et Janet B. W. Williams, « Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Third Edition », AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Peggy T. Cohen-Kettenis, Allison Owen, Vanessa G. Kaijser et Susan J. Bradley, « Demographic Characteristics, Social Competence, and Behavior Problems in Children with Gender Identity Disorder: A Cross-National, Cross-Clinic Comparative Analysis », Journal of Abnormal Child Psychology, vol. 31, no 1,‎ , p. 41–53 (ISSN 0091-0627, DOI 10.1023/a:1021769215342, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Johanna Luyssen, « Leelah Alcorn, 17 ans, morte parce que transgenre », Libération, .
  5. a b c et d Julie Carballo, « Les enfants transgenres, des « invisibles » en souffrance », Le Figaro, .
  6. (en) Arnold H. Grossman et Anthony R. D'Augelli, « Transgender youth: invisible and vulnerable », Journal of Homosexuality, vol. 51,‎ , p. 111-128 (ISSN 0091-8369, PMID 16893828, DOI 10.1300/J082v51n01_06, lire en ligne, consulté le ).
  7. Mark Joseph Stern, « Pourquoi un tel taux de suicide chez les trans américains? », Slate, .
  8. « Les LGBTI, globalement traumatisés par leur passage au collège », TÊTU,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Arnaud Alessandrin, « « Mineurs trans » : de l’inconvénient de ne pas être pris en compte par les politiques publiques », Agora débats/jeunesses, vol. 73, no 2,‎ , p. 7 (ISSN 1268-5666 et 1968-3758, DOI 10.3917/agora.073.0007, lire en ligne, consulté le ).
  10. a b c et d Lise Barnéoud, « Transsexuels, donner le temps de choisir », Le Monde, .
  11. Hélène Guinhut, « Au pays des enfants transgenres », Elle, no 3739,‎ , p. 64-65 (lire en ligne, consulté le ).
  12. Hélène Guinhut, « Au pays des enfants transgenres », Elle, no 3739,‎ , p. 64-65 :

    « Dr Agnès Condat :
    « Nous ne sommes pas sûrs qu'il n'y ait pas des effets, notamment sur le cerveau. La puberté s'accompagne de phénomènes hormonaux qui influencent le développement cérébral, psychique et psychoaffectif. Que se passe-t-il quand nous la retardons de deux ou quatre ans chez un enfant de 12 ans ? Ça a sans doute des effets qui n'ont jamais été évalués. » »

  13. Olivia Muller, « Enfants transgenres : dans la peau de Jim, 11 ans », sur Marie Claire, (consulté le ), Dr Laetitia Martiniere et Dr Anne Bargiacchi : « Les conséquences d'un blocage de puberté sur une durée longue, de trois ou quatre ans, demeurent relativement obscures ».
  14. Arnaud Alessandrin, « Quelles politique de santé pour les mineurs trans », Revue Santé Scolaire et Universitaires,‎ , p. 41-42 (lire en ligne).
  15. (en-US) « Skipping The Puberty Blockers: American “Transgender Children” Doctors are Going Rogue », GenderTrender,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Professionals, Youth Trans Critical. "Professionals Thinking Critically about the Youth Transgender Narrative." En ligne: https://youthtranscriticalprofessionals.org/about/
  17. (en) Cecilia Dhejne, Paul Lichtenstein, Marcus Boman et Anna L. V. Johansson, « Long-Term Follow-Up of Transsexual Persons Undergoing Sex Reassignment Surgery: Cohort Study in Sweden », PLoS ONE, vol. 6, no 2,‎ , e16885 (ISSN 1932-6203, PMID 21364939, PMCID PMC3043071, DOI 10.1371/journal.pone.0016885, lire en ligne, consulté le )
  18. « Recommandation CM/Rec(2010)5 du Comité des Ministres aux États membres sur des mesures visant à combattre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre », Conseil de l'Europe, .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes