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Élections municipales de 1999 à Séville

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Élections municipales de 1999 à Séville
33 conseillers municipaux
(majorité absolue : 17 conseillers municipaux)
Type d’élection Élections municipales
Campagne du au
Corps électoral et résultats
Population 701 927
Inscrits 586 032
Votants 331 068
56,49 % en diminution 6,9
Votes exprimés 329 368
Votes nuls 1 700
PP – Soledad Becerril
Voix 118 072
35,85 %
en augmentation 5,4
Conseillers élus 13 en augmentation 3
PSOE – Alfredo Sanchez Monteseirin
Voix 115 968
35,21 %
en augmentation 6,7
Conseillers élus 12 en augmentation 2
PA – Alejandro Rojas-Marcos (es)
Voix 58 093
17,64 %
en diminution 8,6
Conseillers élus 6 en diminution 3
IULV-CA – Luis Pizarro Fernández
Voix 25 606
7,77 %
en diminution 5,1
Conseillers élus 2 en diminution 2
Maire de Séville
Sortante Élu
Soledad Becerril
PP
Alfredo Sánchez Monteseirín
PSOE

Les élections municipales de 1999 à Séville (en espagnol : elecciones municipales de 1999 en Sevilla) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 33 conseillers municipaux de Séville pour un mandat de quatre ans.

Le , à la suite des élections du 28 mai et à peine quelques heures après avoir conclu un accord de coalition avec le Partido Andalucista, la première adjointe sortante et candidate du Parti populaire, Soledad Becerril, est élue maire de Séville. Elle échange ainsi son rôle avec son prédécesseur, Alejandro Rojas-Marcos (es), qui devient son premier adjoint[1].

Mode de scrutin

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Conditions de candidature

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Peuvent présenter des candidatures[2],[3] :

  • les partis et fédérations de partis inscrits auprès des autorités ;
  • les coalitions de partis et/ou fédérations inscrites auprès de la commission électorale au plus tard dix jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la commune, s'ils représentent au moins 5 000 parrainages.

Répartition des sièges

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Le nombre de conseillers municipaux est établi en fonction de la population de la commune[4]. Les communes de plus de 100 001 habitants comptent 25 conseillers et un conseiller supplémentaire pour 100 000 habitants ou fraction, ainsi qu'un conseiller supplémentaire si le total de conseillers municipaux constitue un nombre pair. Séville comptant officiellement 701 927 habitants recensés à la fin de l'année , elle dispose de 33 conseillers municipaux.

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — qui constitue le total des suffrages exprimés et des bulletins blancs — peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette même circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus[5],[6],[7].

Élection du maire

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Le maire est élu par le conseil municipal, parmi les conseillers municipaux ayant occupé la première place de leurs listes respectives. Est élu maire celui qui recueille le soutien de la majorité absolue des conseillers. Si aucun candidat n'atteint cette majorité, le conseiller municipal ayant occupé la première place de la liste qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages est proclamé maire[8].

Principales listes

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Force politique Idéologie Tête de liste Résultats en 1995
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne
Soledad Becerril
(Maire)
30,4 % des voix
10 élus
Parti socialiste ouvrier espagnol
(es) Partido Socialista Obrero Español
PSOE Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
Alfredo Sánchez Monteseirín
(Président de la députation)
28,5 % des voix
10 élus
Partido Andalucista
(fr) Parti andalouciste
PA Centre gauche
Social-démocratie, fédéralisme, nationalisme
Alejandro Rojas-Marcos (es)
(Premier adjoint)
26,2 % des voix
9 élus
Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie
(es) Izquierda Unida Los Verdes - Convocatoria por Andalucía
IULV-CA Gauche
Communisme, écologisme, nationalisme
Luis Pizarro 12,9 % des voix
4 élus
Résultats des élections municipales à Séville
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 118 072 35,85 en augmentation 5,41 13 en augmentation 3
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) 115 968 35,21 en augmentation 6,67 12 en augmentation 2
Partido Andalucista (PA) 58 093 17,64 en diminution 8,55 6 en diminution 3
Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie (IULV-CA) 25 606 7,77 en diminution 5,10 2 en diminution 2
Les Verts (es) + Gauche andalouse (es) (LV-IA) 2 594 0,79 Nv 0 en stagnation
Autres partis 1 857 0,56 - 0 -
Vote blanc 7 178 2,18 en augmentation 0,81
Suffrages exprimés 329 368 99,49
Votes nuls 1 700 0,51
Total 331 068 100 - 33 en stagnation
Abstention 254 964 43,51
Inscrits/Participation 701 927 56,49

Le Partido Andalucista indique, le , qu'il préfère négocier en priorité avec le Parti populaire, puisque celui-ci est arrivé en tête, tout en se disant prêt à gouverner avec le Parti socialiste en cas d'échec[9]. En raison de désaccords sur la répartition des compétences entre les deux partis, les nationalistes entreprennent, le , des contacts formels avec les socialistes[10].

Le , le Parti socialiste et le Partido Andalucista concluent un accord de coalition, qui réserve les plus importantes délégations exécutives aux nationalistes et la mairie aux socialistes[11]. Le candidat socialiste, Alfredo Sánchez Monteseirín, est effectivement élu maire de Séville par le conseil municipal le lendemain, par 18 voix favorables[12].

Notes et références

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Références

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  1. (es) « Soledad Becerril logra al final un acuerdo con Rojas Marcos en Sevilla », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  3. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 186. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  4. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 179. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  5. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  6. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 163. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  7. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 180. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  8. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 196. (version en vigueur : 12 mai 1999) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  9. (es) Tereixa Constenla, « Rojas-Marcos da prioridad al Partido Popular para pactar en Sevilla por ser la lista más votada », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « El PA inicia contactos con los socialistas para gobernar en Sevilla », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) S. L., « El PA hace alcalde a Monteseirín, pero se reserva el Gobierno efectivo de la ciudad », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  12. (es) Adolfo Garrido, « Los pactos solo se rompieron en Melilla », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).

Articles connexes

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