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Église de la Transfiguration-du-Sauveur d'Athènes

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Église de la Transfiguration-du-Sauveur d'Athènes
Image illustrative de l’article Église de la Transfiguration-du-Sauveur d'Athènes
Vue de l'église depuis l'angle nord-ouest.
Présentation
Nom local Ναός Μεταμορφώσεως του Σωτήρος
Culte Christianisme orthodoxe
Dédicataire Transfiguration
Type Église, chapelle
Rattachement Archevêché d'Athènes
Fin des travaux Fin du XIe ou début du XIIe siècle
Autres campagnes de travaux Extensions : fin du XIVe siècle
Restaurations : années 1960
Style dominant Byzantin, à croix inscrite
Protection Site archéologique de Grèce
Bâtiment protégé en Grèce
Géographie
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Périphérie Attique
Dème Athènes
Coordonnées 37° 58′ 22″ nord, 23° 43′ 35″ est

Carte

L’église de la Transfiguration-du-Sauveur (en grec moderne : Ναός Μεταμορφώσεως του Σωτήρος / Naós Metamorfóseos tou Sotíros), ou simplement Sotirákis (Σωτηράκης), est un édifice religieux byzantin situé sur les pentes septentrionales de l'acropole, dans le quartier athénien de Pláka. Imprécisément daté de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle, le monument est dédié à la Transfiguration du Christ.

L'église fut vraisemblablement érigée à la fin du XIe ou au du début du XIIe siècle[1],[2]. Elle est alors située à proximité immédiate du Rizókastro, l'enceinte médiévale ceinturant l'acropole d'Athènes[3]. Des travaux de rénovation et d'agrandissement furent vraisemblablement conduits durant la période post-byzantine[2], potentiellement au cours de la seconde occupation vénitienne de la ville (1395–1402)[4]. Des extensions furent créées sur les côtés est et ouest, les toitures furent modifiées et la porte de la façade nord fut murée avec un arc pointu en brique[2].

Selon la tradition populaire, Odysséas Androútsos, héros de la guerre d'indépendance grecque, fut secrètement enterré dans la cour de l'église après son exécution le [5],[6].

L'édifice fit l'objet d'une campagne de restauration dans les années 1960, au cours de laquelle des tombes furent mises au jour au sud[2]. Le lieu constitue aujourd'hui une chapelle de l'église de la Panagía Chrysokastriotíssa, située à moins de 100 mètres au nord-est[7].

Architecture

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La maçonnerie est particulièrement disparate. Si l'édifice originel présente un appareil cloisonné qui alterne la pierre poreuse et la brique, les parties de construction ultérieure sont caractérisées par l'aspect hétéroclite des matériaux et l'usage important de mortier[2],[4]. Les ajouts postérieurs révèlent également des remplois de pierres d'édifices détruits et des fragments de sculptures[8]. La façade septentrionale laisse apparaître quelques symboles pseudo-coufiques et les vestiges d'une frise dentelée en céramique[2]. Le dôme octogonal est caractéristique du « type athénien (el) », percé de huit fenêtres séparées par de fines colonnes et des voussures en marbre[2],[9]. Le plan général de l'église est celui de la croix inscrite, dépourvu de narthex mais doté d'une chapelle en partie monolithe dédiée à sainte Parascève dans la partie sud.

À l'intérieur, l'espace est marqué par la faible décoration sculpturale. La coupole est supportée par quatre colonnes dont les chapiteaux sont des remplois datant probablement de l'époque romaine[2]. La décoration intérieure conserve quelques traces de fresques du XIVe siècle, notamment dans la coupole et au-dessus de la porte de la façade nord aujourd'hui murée[7], ancienne entrée principale de l'édifice originel[8].

Notes et références

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  1. Charalámbos Bourás 2018, p. 189.
  2. a b c d e f g et h Raina Pouli 2014, p. 132.
  3. (el) Eftérpi Makrí, Konstantínos Tsákos et Angelikí Vavylopoúlou-Charitonídou, « Το Ριζόκαστρο. Σωζόμενα υπολείμματα: Νέες παρατηρήσεις και επαναχρονολόγηση » [« Rizókastro. Traces survivantes : nouvelles observations et nouvelles datations »], Bulletin de la Société archéologique chrétienne, vol. 32,‎ , p. 329–366 (ISSN 1105-5758, lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (en) Helen Partovi-Fraser, Athens: The Hidden Gems, Raleigh, Lulu.com, , 142 p. (ISBN 978-1-326-05733-6, lire en ligne), p. 103.
  5. (el) Élena Dákoula, « Πάσχα στις όμορφες εκκλησίες της Πλάκας » [« Pâques dans les belles églises de Pláka »], sur www.athensvoice.gr (consulté le ).
  6. (en) Dimitrios Sicilianos, Old and New Athens, New York, G. P. Putnam's Sons, , 379 p. (lire en ligne), p. 239.
  7. a et b (el) Archevêché d'Athènes, « Μεταμόρφωση Σωτήρως Ακροπόλεως » [« Transfiguration-du-Sauveur de l'Acropole »], sur www.iaath.gr (consulté le ).
  8. a et b Marína Petkáki 2019, p. 24.
  9. (el) Fondation nationale de la recherche hellénique, « Βυζαντινά Μνημεία Αττικής — Μεταμόρφωση, Πλάκα-Αθήνα » [« Monuments byzantins d'Attique — Transfiguration, Pláka-Athènes »], sur www.byzantineattica.eie.gr (consulté le ).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Charalámbos Bourás, Byzantine Athens, 10th - 12th centuries, Londres, Routledge, (ISBN 978-1-351-59697-8, lire en ligne), p. 189. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (el) Marína Petkáki, Οι Βυζαντινές Εκκλησίες της Αττικής κατά τη Μέση και Ύστερη Βυζαντινή Περίοδο: Αρχιτεκτονική, Γλυπτός και Κεραμοπλαστικός Διάκοσμος [« Les églises byzantines de l'Attique à l'époque byzantine moyenne et tardive : architecture, sculpture et décoration en céramique »] (mémoire de licence de l'université Aristote de Thessalonique),‎ , 93 p. (lire en ligne), p. 24. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Raina Pouli (trad. du grec moderne par Deborah Brown-Kazazis), « Church of the Metamorphosis tou Sotiros », dans Vasiliki Krevvata et al., Navigating the Routes of Art and Culture, Athènes, Ministère de la Culture et des Sports, , 144 p. (ISBN 978-960-386-102-7, lire en ligne), p. 132. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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