Liart
Liart | |
Panorama sur les toits de l'église et de l'hôtel de ville. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Ardennes Thiérache |
Maire Mandat |
Jacques Génon 2024- |
Code postal | 08290 |
Code commune | 08254 |
Démographie | |
Gentilé | Liartais, Liartaises[1] |
Population municipale |
607 hab. (2021 ) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 46′ 15″ nord, 4° 20′ 32″ est |
Superficie | 13,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Signy-l'Abbaye |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Liart est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Rhin-Meuse et Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau de Gandlu, le ruisseau du Petit Moulin, le Fond de Gironne, le Fossé 01 de la commune de Liart, le cours d'eau 01 de la Cullée, le ruisseau du Moulin, le ruisseau des Quartiers, le ruisseau de Claire Fontaine, le cours d'eau 03 de la Garenne, le cours d'eau 04 de la commune de Saint-Jean-aux-Bois et le cours d'eau 01 des Petits Cornaux[2],[Carte 1].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Signy-l'abbaye », sur la commune de Signy-l'Abbaye à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 060,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Liart est une commune rurale[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,8 %), forêts (18,9 %), terres arables (11,3 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liart a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [19].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 607 habitants[Note 3], en augmentation de 3,94 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Histoire[modifier | modifier le code]
Le nom du village est mentionné dès le début du XIe siècle, celui de la paroisse au XIIe.
Nicolas II, seigneur de Rumigny, revient habiter l’antique castel de sa famille contrairement à ses ancêtres qui résidaient habituellement à Florennes (Belgique). Un de ses premiers soins est de rendre au prieuré Saint-Pierre de Rumigny, dont il est l’avoué ou protecteur, sa splendeur primitive. Avec Gui, abbé de Saint-Nicaise à Reims, il construit à fonds communs les villages de Liart et de Bay sur les terres de ce prieuré. Suivant l’accord conclu en 1100, le prieuré doit jouir de toute la dîme et de tous les cens, avec la moitié des revenus seigneuriaux, l’autre moitié revenant au seigneur de Rumigny.
Ajoutons que ce Nicolas II de Rumigny, prit part à la 2e croisade et qu’il a été inhumé dans l’abbaye de Bonnefontaine qu’il avait fondée en 1152 à son retour de Terre Sainte[24].
Une statue de la Vierge (abritée à l'origine dans un oratoire à « Notre-Dame-du-Lierre » (d'où proviendrait le nom de la commune), enlacée de lierre et trouvée par hasard dans les bois, serait à l'origine du village. Quelques cas d'apparitions mariales ont d'ailleurs été signalés à Liart au milieu du XIXe siècle, jamais explicitement reconnues par l'église.
Le château du village fut détruit à la fin du XVIe par les calvinistes.
Liart devint chef-lieu de canton en 1800.
Enseignement[modifier | modifier le code]
- Collège multisite de Signy-le-Petit Liart
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame de Liart, église fortifiée, monument historique[25].
- Hôtel de ville.
- Maison de la Thiérache.
- Monument aux morts.
- Monument (avec buste) de Charles Goutant.
-
L'église fortifiée.
-
L'église fortifiée sur sa hauteur.
-
La Maison de la Thiérache.
-
Le monument aux morts.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Liart se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- « Réseau hydrographique de Liart » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Fiche communale de Liart », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Liart et Signy-l'Abbaye », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Signy-l'abbaye », sur la commune de Signy-l'Abbaye - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Signy-l'abbaye », sur la commune de Signy-l'Abbaye - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « « Lucien Chaffaux, ancien maire, est décédé » », L'Ardennais, no 24615, , p. 17.
- « Un second mandat de maire pour Frédéric Delamarre », Le Courrier La Gazette, no 2339, , p. 34 (ISSN 0183-8415)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21599230
- Création du PNR des Ardennes
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la Maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Arch. de Namur, tome 19, 1891. Réédition de 1982, p. 125-126.
- Notice no PA00078458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture