Aurelle-Verlac

Aurelle-Verlac
Aurelle-Verlac
La croix de la Rode.
Blason de Aurelle-Verlac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes des Pays d'Olt et d'Aubrac
Maire délégué Jean-Pierre Niel
Code postal 12130
Code commune 12014
Démographie
Gentilé Aurellacois
Population 163 hab. (2013)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 25″ nord, 3° 00′ 29″ est
Altitude Min. 500 m
Max. 1 461 m
Superficie 54,68 km2
Élections
Départementales Lot et Palanges
Historique
Commune(s) d'intégration Saint-Geniez-d'Olt-et-d'Aubrac
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aurelle-Verlac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aurelle-Verlac
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Aurelle-Verlac
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte administrative de l'Aveyron
Aurelle-Verlac

Aurelle-Verlac est une ancienne commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Saint-Geniez-d'Olt-et-d'Aubrac.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Site[edit | edit source]

Commune située dans le Massif central en Aubrac, elle est essentiellement composée de vallées profondes où coulent des boraldes — notamment le Merdanson et le ruisseau de Mardonenque — du plateau de l'Aubrac vers le Lot. Le point culminant du département se trouve être le flanc ouest du signal de Mailhe-Biau. Aurelle-Verlac est située en zone Natura 2000 du plateau central de l'Aubrac aveyronnais[1],[2].

Histoire[edit | edit source]

Moyen Âge[edit | edit source]

Époque moderne[edit | edit source]

Époque contemporaine[edit | edit source]

Politique et administration[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Paul Gardes UMP  
2008 En cours Jean-Pierre Niel DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 163 habitants, en diminution de −5,78 % par rapport à 2008 (Aveyron : 0,57 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
1 8101 6961 0681 0851 0651 0251 0751 0071 029
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
1 0221 048990971896903832726705
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
653614494478435380333270246
1999 2005 2010 2013 - - - - -
209182165163-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[edit | edit source]

L'église Saint-Jacques de Verlac Logo monument historique Inscrit MH (1977)[7] est de style roman et dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu. Elle est située au centre du village, entourée d'un cimetière de poche, et construite à partir de matériaux locaux, schiste pour les murs, basalte, tuf et grès pour les pierres taillées. Son plan est constitué d'une simple nef à berceau brisé terminée par une abside en cul-de-four. Deux chapelles, de construction plus tardive, font office de transepts.

L'église Saint-Pierre d'Aurelle Logo monument historique Inscrit MH (1978)[8] est la plus petite église romane de France. Elle a une histoire très singulière. En 1382, prétextant l'arrivée des Anglais, le marquis de Beaufort, baron d'Aurelle, détruit l'église. Excommunié, il se vit obligé par l'évêque du lieu de reconstruire l'église en un an. La nouvelle église, de 1384, a été reconstruite à l'intérieur du village avec les éléments anciens.

  • Ferme fortifiée d'Aubignac[9].
  • Croix de la Berque[10] est située sur la draille qui monte de Mazes à la Croix des Vergnes. Elle a été posée en 1531, et elle marquait la limite de la baronnie d'Aurelle, entre les terres du dom[Note 2] d'Aubrac et du marquis de Canilhac. Elle porte sur l'une de ses faces une vierge à l'enfant très expressive bien que stylisée.

Personnalités liées à la commune: Fernandel fut mobilisé à la caserne de cette ville[edit | edit source]

Héraldique[edit | edit source]

Blason d'Aurelle-Verlac

D'azur à un coquillage d'or accompagné en chef de deux étoiles aussi d'or et en pointe de cinq mouchetures d'hermine d'argent rangées en fasce.

Il s'agit d'armes parlantes, l'or fait référence au nom, et l'argent aux mines d'argent.

Bibliographie[edit | edit source]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Sent-Ginièis : Aurela-Verlac, Pèira-Ficha, Pomairòls, Pradas, Senta-Aularia / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Sent-Ginièis, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-07-9, ISSN 1151-8375, BNF 36653864)

Articles connexes[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Titre donné à certains religieux, en particulier dans les ordres des bénédictins, chartreux et trappistes.

Références[edit | edit source]